Gratinée aux oignons
Si la soupe à l’oignon est lyonnaise, la “gratinée” est parisienne! Les Halles, Montmartre...
Dans les verres,
un beaujolais-villages rouge.
Ingrédients pour 4 convives
750 g d'oignons
2 Tablettes de bouillon de volaille
40 g de beurre
2 Cuillères à soupe de farine
2 Cuillères à soupe de porto
2 Jaunes d'œufs
1/3 De baguette
100 g de fromage râpé : Emmental ou comté
Poivre
Indications de préparation
Préchauffer le four à Th 8 - 240°c.
Peler et émincer les oignons.
Fondre le
beurre dans une sauteuse et mettre les oignons à blondir.
Lorsqu'ils sont translucides, les poudrer de farine et remuer.
Émietter les tablettes de bouillon dans la sauteuse, verser 1 litre d'eau chaude et remuer jusqu'à ébullition.
Poivrer, régler le feu pour que le liquide frémisse, couvrir à moitié et laisser mijoter 20 min.
Pendant ce temps, couper la baguette en 12 rondelles et les faire dorer au four.
Dans un bol, fouetter les 2 jaunes d'œufs et
le porto.
Sortir la sauteuse du feu, verser la préparation au porto,
mélanger.
Répartir dans 4 bols à four, poser les tranches de pain sur la soupe, poudrer de fromage râpé et faire gratiner 5 min au four.
Servir très chaud.
Ménagier de Paris - 1390 |
L’étymologie du mot Bistrot
viendrait d’un mot russe. L’histoire voudrait que les
redoutables cosaques, qui occupèrent Paris en 1814 avaient
pour habitude de crier aux serveurs “Bystro !” (vite en
russe). L'interdiction de prise d'alcool jointe à la crainte
de la police militaire sans doute... |
Originaire de l’Asie et de la Palestine, l’oignon
est cultivé depuis + de 5000 ans. Apprécié des Égyptiens et des
Hébreux, surtout cru, il possédait, aux yeux des Grecs de grandes
vertus thérapeutiques. En Europe, depuis la fin du Moyen Âge,
l’oignon est l’un des piliers de la cuisine et de l’alimentation.
À
la fois légume et condiment, jaune, rouge ou blanc, il vient de la
Côte-d’Or, du Vaucluse, du Finistère et du Nord. Mais la production
française demeurant insuffisante, il
est aussi importé des Pays-Bas, d’Espagne, d’Italie et même
d’Égypte.
Originaire de la vallée de l’Emme, dans le canton de l’Oberland bernois, l’emmental a été introduit en France au siècle dernier.
Il est souvent confondu avec le beaufort, le
comté ou le gruyère. Né dans la vallée de l’Emme, canton de Berne
-''Tal'', signifie ''vallée'' en allemand-, l’emmental ou emmentaler
suisse est la célèbre pâte cuite reconnaissable à ses trous parfois
très gros, affinée jusqu’à 1 an en cave fraîche, délicatement
aromatique avec une légère saveur de noix.
Cette grosse meule à talon convexe pèse jusqu’à 100 kg et porte le
mot ''Switzerland'' estampillé en rouge ainsi qu’une plaque label.
L’emmenthal savoyard, introduit en Haute-Savoie au milieu du XIXe
siècle par des Suisses alémaniques immigrés, reste très voisin
d’aspect et de saveur de son illustre cousin.
Éviter de confondre ces 2 produits avec certaines pâles imitations d’emmenthal français, sorte de gruyère à gros trous affiné 2 mois en cave chaude, fabriqués en Franche-Comté, en Bretagne, en Bourgogne et dans le Doubs. L'emmenthal français ''grand cru'' bénéficie d'un label rouge assurant que le fromage a bénéficié, quand même, d'un minimum de 10 semaines d'affinage ...