Pommes de terre farcies
au roquefort
Servir ces pommes de terre farcies chaudes ou froides, accompagnées d'une salade de tomates aux oignons.
Ingrédients pour 4 ou 8 convives
8 pommes de terre à chair ferme ± 1 kg
200 g de fromage blanc
200 g de roquefort
40 g de beurre
2 Cuillères à soupe de ciboulette - ciselée
1 Cuillères à café de paprika doux
Gros sel
Sel & poivre blanc
Indications de préparation
Brosser les pommes de terre sous l'eau
courante. puis les faire cuire dans leur peau, à l'eau salée,
pendant 20 min.
Les égoutter ensuite.
Les couper en 2, dans le sens de leur
longueur et aux 2/3 de leur hauteur.
Évider la partie inférieure.
Hacher finement la pulpe de pommes de terre
prélevée.
La mélanger avec le fromage blanc, le roquefort, la ciboulette,
1/2 cuillère à café de poivre et 20 g de beurre.
Remplir les pommes de terre avec la farce, puis replacer dessus les "couvercles".
Préchauffer le four à 200°c - Th 6.
Beurrer un plat allant au four.
Disposer les pommes de terre farcies.
Saupoudrer de 2 cuillères à soupe de gros sel et de paprika
doux.
Les faire cuire au four, à mi-hauteur,
pendant 10 min.
Déguster chaud.
Massif Central, cœur de la France...
|
Le Roquefort est cité avec éloge par Pline et prisé de Charlemagne!
En 1411 le Roy Charles VI accorde aux habitants de Roquefort-sur-Soulzon, le monopole de la pratique de l’affinage de fromage (4 à 9 mois), qui se pratiquait depuis des siècles sous le plateau du Cambalou.
Premier fromage à bénéficier d’une appellation
d’origine contrôlée, en 1926, après les chartes de François I,
d’Henry IV puis de Louis XIV. A.O.C en 1926.
La fabrication de ce produit de pur lait de brebis entier est restée
inchangée depuis toujours. Il est affiné 3 mois dans les caves
naturelles de Roquefortsur-Soulzon, situées au pied du plateau de
Combalou. C’est dans ces grottes calcaires des causses aveyronnais,
où circulent les ''fleurines'', des courants d’air humides et
chargés d’une flore spécifique, nécessaires sa maturation, que se
développe le
''Penicilium roqueforti'', responsable de ses veines bleues et qui
lui donne arôme et saveur. 52% de mg, une saveur fine et prononcée
pour le moins, c'est u n fromage fragile qui ne doit pas subir de
variations de t° intempestives. Le déguster chambré de juin à
décembre...
Accord idéal : Tout fusionne et se démultiplie en bouche : parfums, saveurs... La douceur ''confisée'', et caramélisée du Rivesaltes tuilé, s'insinue, imbibe et fait fondre la texture complexe du Roquefort - Servir à 14°c.
Les anglais ont traditionnellement associé au ''vinho do Porto'' rouge le stilton, les français devrait courageusement se rallier au somptueux mariage du roquefort et du nectar portugais...
Utilisé pour assaisonner et garnir un grand nombre de plats, ''le paprika'' est une poudre faite de poivrons rouges moulus. Les poivrons (ou piments doux) nécessitent d’être moulus en plusieurs fois pour obtenir la bonne texture. Le parfum du paprika peut être doux, relevé jusqu’à très piquant, et sa couleur aller d’un rouge orangé brillant au rouge sang.
On trouve du paprika d'Espagne, d'Amérique du Sud, de Californie, mais celui de Hongrie est de qualité supérieure. La cuisine hongroise utilise couramment cette épice depuis plus d' 1 siècle. D'ailleurs le paprika qualifie à la fois le piment doux de Hongrie qui sert à fabriquer le condiment, et le condiment lui-même.
On ne connaît pas précisément l'origine du
paprika.
Il est possible que Christophe Colomb l’ait ramené d’Amérique, car
le poivron fit son apparition en Espagne dès la fin du Moyen Âge. On
le trouva ensuite en Italie, puis chez les Turcs qui
l'introduisirent dans les Balkans au XVIe siècle. On pense qu’il fut
cultivé en Hongrie par des jardiniers bulgares qui étaient nombreux
à s’y rendre.
La première mention de l’usage du paprika rouge date de 1748. Certains prétendent que le paprika en poudre est précisément une invention hongroise, sans que l’on en ait l'absolue certitude !