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 Pommes de terre farcies
         au roquefort
 

 

 

 

 

 

 

 

 

Servir ces pommes de terre farcies chaudes ou froides, accompagnées d'une salade de tomates aux oignons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 








Ingrédients pour 4 ou 8 convives

  • 8 pommes de terre  à chair ferme ± 1 kg

  • 200 g de fromage blanc

  • 200 g de roquefort

  • 40 g de beurre

  • 2 Cuillères à soupe de ciboulette - ciselée

  • 1 Cuillères à café de paprika doux

  • Gros sel

  • Sel & poivre blanc

Indications de préparation

  • Brosser les pommes de terre sous l'eau courante. puis les faire cuire dans leur peau, à l'eau salée, pendant 20 min.
    Les égoutter ensuite.
    Les couper en 2, dans le sens de leur longueur et aux 2/3 de leur hauteur.

  • Évider la partie inférieure.

  • Hacher finement la pulpe de pommes de terre prélevée.
    La mélanger avec le fromage blanc, le roquefort, la ciboulette, 1/2 cuillère à café de poivre et 20 g de beurre.

  • Remplir les pommes de terre avec la farce, puis replacer dessus les "couvercles".

  • Préchauffer le four à 200°c - Th 6.

  • Beurrer un plat allant au four.
    Disposer les pommes de terre farcies.
    Saupoudrer de 2 cuillères à soupe de gros sel et de paprika doux.

  • Les faire cuire au four, à mi-hauteur, pendant 10 min.
    Déguster chaud.


















 

 

 

 

Massif Central, cœur de la France...

Depuis les monts du Lyonnais jusqu'aux contreforts du Limousin, de la Creuse jusqu'à l'Aubrac en passant par le Rouergue et la Limagne, c'est bien le cœur de la France, débordant les limites proprement dites du Massif central.
Le
Limousin, qui sur les marches tient aussi du Périgord et du Quercy, du Poitou et du Bourbonnais et l'Auvergne, "réserve d'eaux vives, d'herbe douce, de forêts et de landes virginales...

La cuisine traditionnelle de ces régions date du siècle dernier, époque qui voit se généraliser la consommation de la pomme de terre : la truffe, et l'engraissement du porc.
Avec des images de potée, charcuteries, farcis et estouffades, la gastronomie arverne donne une image de rusticité simpliste, solide et généreuse, avec des classiques qui progressivement se sont implantés sur la carte des bistrots les plus courus : tripous et chou farci, petit salé, truffade et aligot.
Pour mieux en saisir l'originalité, au-delà des richesses que son terroir propose : cochonnailles et fromages, lentilles du Puy, ail de Billom, pâtes de fruits et autres spécialités locales…  il est bon de préciser les véritables signes distinctifs de la cuisine auvergnate :
●  Rencontre du vin rouge, de l'oignon et du lard, avec la pomme de terre. Un quatuor aussi à l'aise pour accompagner viandes et volailles que poissons ou légumes secs.
●  Accord du lard et de la pomme de terre, avec pour témoins : ail, oignon, serpolet ou sauge.
●  Caractéristique importante, l'alliance particulière du sucré et du salé, avec l'apport des fruits secs : pruneaux, raisins secs, ou encore des châtaignes.
●  Quant au lait et produits laitiers, on les trouve sous toutes les formes, avec ces spécialités typiquement cantaliennes que sont les recettes à base de fromage et de pommes de terre.
●  On ne saurait oublier le chou, qui fait magnifiquement alliance avec le porc.
Auvergne et Limousin témoignent finalement d'une même robuste imagination culinaire. Cuisine de pays pauvre, mais débrouillarde, ingénieuse, utilisant au rythme des saisons ce que fournissent la ferme, le jardin, le saloir.

 

 

 

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Le Roquefort

 

 

Le Roquefort est cité avec éloge par Pline et prisé de Charlemagne!

 En 1411 le Roy Charles VI accorde aux habitants de Roquefort-sur-Soulzon, le monopole de la pratique de l’affinage de fromage (4 à 9 mois), qui se pratiquait depuis des siècles sous le plateau du Cambalou.

Premier fromage à bénéficier d’une appellation d’origine contrôlée, en 1926, après les chartes de François I, d’Henry IV puis de Louis XIV. A.O.C en 1926.
La fabrication de ce produit de pur lait de brebis entier est restée inchangée depuis toujours. Il est affiné 3 mois dans les caves naturelles de Roquefort­sur-Soulzon, situées au pied du plateau de Combalou. C’est dans ces grottes calcaires des causses aveyronnais, où circulent les ''fleurines'', des courants d’air humides et chargés d’une flore spécifique, nécessaires sa maturation, que se développe le
''Penicilium roqueforti'', responsable de ses veines bleues et qui lui donne arôme et saveur. 52% de mg, une saveur fine et prononcée pour le moins, c'est u n fromage fragile qui ne doit pas subir de variations de t° intempestives. Le déguster chambré de juin à décembre...  

Accord idéal : Tout fusionne et se démultiplie en bouche : parfums, saveurs... La douceur ''confisée'', et caramélisée du Rivesaltes tuilé, s'insinue, imbibe et fait fondre la texture complexe du Roquefort - Servir à  14°c.

Les anglais ont traditionnellement associé au ''vinho do Porto'' rouge le stilton, les français devrait courageusement se rallier au somptueux mariage du roquefort et du nectar portugais...



Le paprika

 

 

Utilisé pour assaisonner et garnir un grand nombre de plats, ''le paprika'' est une poudre faite de poivrons rouges moulus. Les poivrons (ou piments doux) nécessitent d’être moulus en plusieurs fois pour obtenir la bonne texture. Le parfum du paprika peut être doux, relevé jusqu’à très piquant, et sa couleur aller d’un rouge orangé brillant au rouge sang.

On trouve du paprika d'Espagne, d'Amérique du Sud, de Californie, mais celui de Hongrie est de qualité supérieure. La cuisine hongroise utilise couramment cette épice depuis plus d' 1 siècle. D'ailleurs le paprika qualifie à la fois le piment doux de Hongrie qui sert à fabriquer le condiment, et le condiment lui-même.

On ne connaît pas précisément l'origine du paprika.
Il est possible que Christophe Colomb l’ait ramené d’Amérique, car le poivron fit son apparition en Espagne dès la fin du Moyen Âge. On le trouva ensuite en Italie, puis chez les Turcs qui l'introduisirent dans les Balkans au XVIe siècle. On pense qu’il fut cultivé en Hongrie par des jardiniers bulgares qui étaient nombreux à s’y rendre.

La première mention de l’usage du paprika rouge date de 1748. Certains prétendent que le paprika en poudre est précisément une invention hongroise, sans que  l’on en ait l'absolue certitude !