Tarte au cantal
Ingrédients pour 6 convives
250 g de cantal vieux
250 g de farine
150 g de beurre
1 Jaune d’œuf
4 Œufs
700 g de fromage blanc - bien égoutté
Noix muscade
Sel & poivre
Indications de préparation
Tamiser la farine dans un saladier et faire une fontaine au milieu, ajouter 125 g de beurre en parcelles et 1 pincée de sel ainsi que le jaune d’œuf.
Mélanger rapidement les ingrédients en versant juste assez d'eau froide afin de bien amalgamer le tout.
Travailler la pâte jusqu'à ce qu'elle soit souple, la ramasser en boule et la placer au réfrigérateur.
Verser le fromage blanc dans un saladier.
Casser les 4 œufs dans un petit saladier et les battre en omelette, saler poivrer et muscader.
Les ajouter au fromage blanc et mélanger intimement.
Détailler le cantal en minces lamelles que l’on retaillera ensuite en plus petites - l’on pourra aussi le râper, mais ce fromage a alors tendance à s'écraser… -.
Ajouter le cantal au mélange fromage blanc-œufs et remuer le tout avec une spatule jusqu'à consistance homogène.
Abaisser la pâte sur le plan de travail fariné et en garnir une tourtière, préalablement beurrée.
Verser la préparation au fromage blanc et au cantal et lisser la surface avec le dos d'une cuillère en bois.
Faire cuire dans le four à 180°c de 40 à 45 min.
Servir chaud ou tiède, en entrée.
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Ce fromage décrit par Pline l’ancien il y a 2000 ans, est un véritable cru, délimité par arrêt de la cour de Riom du 21 octobre 1957. Protégé par une AOC, comme ses 2 cousins le salers et le laguiole, il est élaboré à partir de lait de vache, sur une aire de production strictement délimitée.
Il se présente sous la forme de grosses meules de
35 à 45 kg. Le ''cantales'', maître du buron (la ferme), est entouré
de ses ''pastres'' qui garde des vaches. Le lait de 30 vaches est
nécessaire pour faire une fourme de Cantal. La ''fourme'' du nom de
la forme de bois qui maintient la pâte à donné le mot ''formage''
puis fromage. Fabriqué dans les monts du Cantal et de Salers, dans
le Puy-de-Dôme, l’Aubrac et l’Aveyron, ce fromage à pâte pressée non
cuite et à croûte séchée, sert traditionnellement de base à
l’aligot, la patranque et la ''truffade''. La personnalité de ce
fromage offre une palette de goûts extraordinaire.
Déguster avec un Beaujolais ou un Sancerre rouge.
L'origine du fromage blanc remonte à la
préhistoire...
Le caillé constituant le premier état de la fabrication des
fromages, on l'a désigné depuis Pline l'Ancien par le qualificatif
générique de son état : "mou", par opposition aux fromages vieillis
et durcis.
Premier fromage des éleveurs et cultivateurs, il reste le fromage
principal dans les campagnes pendant des siècles. De nouvelles
appellations apparaissent à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance
: la caillebotte est une masse ou un morceau de caillé qui égoutte
sur une étagère à claire-voie, la jonchée est celui mis à égoutter
sur une jonchée - claie de paille. Ces 2 termes sont devenus aussi
l'appellation commerciale de 2 fromages français spécifiques : la
Caillebotte et la Jonchée.
L'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et
des métiers, qui l'appelle "fromage pur", note, au XVIIIe siècle,
qu'il "est grossier, peu lié, très disposé à aigrir. De fait, il est
abandonné aux gens de la campagne".
Ce produit, initialement fabriqué à la maison ou par l'artisan
fromager, connait avec l'industrialisation de nouveaux modes de
fabrication et une diversification des procédés et recettes,
notamment par l'emploi de lait pasteurisé.