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 Tarte au cantal

 

 

 

 

 

 

 

Ce fromage à pâte cuite, à la texture ferme et souple, possède une saveur douce et lactée s'il est jeune, plus marquée, voire vraiment prononcée, s'il est affiné plus longuement.

Pour cette tarte, préférer le cantal "vieux".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 







Ingrédients pour 6 convives

  • 250 g de cantal vieux

  • 250 g de farine

  • 150 g de beurre

  • 1 Jaune d’œuf

  • 4 Œufs

  • 700 g de fromage blanc - bien égoutté

  • Noix muscade

  • Sel & poivre

Indications de préparation

  • Tamiser la farine dans un saladier et faire une fontaine au milieu, ajouter 125 g de beurre en parcelles et 1 pincée de sel ainsi que le jaune d’œuf.

  • Mélanger rapidement les ingrédients en versant juste assez d'eau froide afin de bien amalgamer le tout.

  • Travailler la pâte jusqu'à ce qu'elle soit souple, la ramasser en boule et la placer au réfrigérateur.

  • Verser le fromage blanc dans un saladier.

  • Casser les 4 œufs dans un petit saladier et les battre en omelette, saler poivrer et muscader.

  • Les ajouter au fromage blanc et mélanger intimement.

  • Détailler le cantal en minces lamelles que l’on retaillera ensuite en plus petites - l’on pourra aussi le râper, mais ce fromage a alors tendance à s'écraser… -.

  • Ajouter le cantal au mélange fromage blanc-œufs et remuer le tout avec une spatule jusqu'à consistance homogène.

  • Abaisser la pâte sur le plan de travail fariné et en garnir une tourtière, préalablement beurrée.

  • Verser la préparation au fromage blanc et au cantal et lisser la surface avec le dos d'une cuillère en bois.

  • Faire cuire dans le four à 180°c de 40 à 45 min.

  • Servir chaud ou tiède, en entrée.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Massif Central, cœur de la France...

Depuis les monts du Lyonnais jusqu'aux contreforts du Limousin, de la Creuse jusqu'à l'Aubrac en passant par le Rouergue et la Limagne, c'est bien le cœur de la France, débordant les limites proprement dites du Massif central. Le Limousin, qui sur les marches tient aussi du Périgord et du Quercy, du Poitou et du Bourbonnais et l'Auvergne, "réserve d'eaux vives, d'herbe douce, de forêts et de landes virginales…”
La cuisine traditionnelle de ces régions date du siècle dernier, époque qui voit se généraliser la consommation de la pomme de terre : la truffe, et l'engraissement du porc.
Avec des images de potée, charcuteries, farcis et estouffades, la gastronomie arverne donne une image de rusticité simpliste, solide et généreuse, avec des classiques qui progressivement se sont implantés sur la carte des bistrots les plus courus : tripous et chou farci, petit salé, truffade et aligot.
Pour mieux en saisir l'originalité, au-delà des richesses que son terroir propose : cochonnailles et fromages, lentilles du Puy, ail de Billom, pâtes de fruits et autres spécialités locales…  il est bon de préciser les véritables signes distinctifs de la cuisine auvergnate :
●  Rencontre du vin rouge, de l'oignon et du lard, avec la pomme de terre. Un quatuor aussi à l'aise pour accompagner viandes et volailles que poissons ou légumes secs.
●  Accord du lard et de la pomme de terre, avec pour témoins : ail, oignon, serpolet ou sauge.
●  Caractéristique importante, l'alliance particulière du sucré et du salé, avec l'apport des fruits secs : pruneaux, raisins secs, ou encore des châtaignes.
●  Quant au lait et produits laitiers, on les trouve sous toutes les formes, avec ces spécialités typiquement cantaliennes que sont les recettes à base de fromage et de pommes de terre.
●  On ne saurait oublier le chou, qui fait magnifiquement alliance avec le porc.
Auvergne et Limousin témoignent finalement d'une même robuste imagination culinaire. Cuisine de pays pauvre, mais débrouillarde, ingénieuse, utilisant au rythme des saisons ce que fournissent la ferme, le jardin, le saloir.

 

 

 

 

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 Le cantal

 


 

Ce fromage décrit par Pline l’ancien il y a 2000 ans, est un véritable cru, délimité par arrêt de la cour de Riom du 21 octobre 1957. Protégé par une AOC, comme ses 2 cousins le salers et le laguiole, il est élaboré à partir de lait de vache, sur une aire de production strictement délimitée.

Il se présente sous la forme de grosses meules de 35 à 45 kg. Le ''cantales'', maître du buron (la ferme), est entouré de ses ''pastres'' qui garde des vaches. Le lait de 30 vaches est nécessaire pour faire une fourme de Cantal. La ''fourme'' du nom de la forme de bois qui maintient la pâte à donné le mot ''formage'' puis fromage. Fabriqué dans les monts du Cantal et de Salers, dans le Puy-de-Dôme, l’Aubrac et l’Aveyron, ce fromage à pâte pressée non cuite et à croûte séchée, sert traditionnellement de base à l’aligot, la patranque et la ''truffade''. La personnalité de ce fromage offre une palette de goûts extraordinaire.

Déguster avec un Beaujolais ou un Sancerre rouge.



Le fromage blanc

 


L'origine du fromage blanc remonte à la préhistoire...
Le caillé constituant le premier état de la fabrication des fromages, on l'a désigné depuis Pline l'Ancien par le qualificatif générique de son état : "mou", par opposition aux fromages vieillis et durcis.
Premier fromage des éleveurs et cultivateurs, il reste le fromage principal dans les campagnes pendant des siècles. De nouvelles appellations apparaissent à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance : la caillebotte est une masse ou un morceau de caillé qui égoutte sur une étagère à claire-voie, la jonchée est celui mis à égoutter sur une jonchée - claie de paille. Ces 2 termes sont devenus aussi l'appellation commerciale de 2 fromages français spécifiques : la Caillebotte et la Jonchée.
L'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, qui l'appelle "fromage pur", note, au XVIIIe siècle, qu'il "est grossier, peu lié, très disposé à aigrir. De fait, il est abandonné aux gens de la campagne".
Ce produit, initialement fabriqué à la maison ou par l'artisan fromager, connait avec l'industrialisation de nouveaux modes de fabrication et une diversification des procédés et recettes, notamment par l'emploi de lait pasteurisé.