Logo


Le randonneur savoyard

 

 

 

 

 

 

 

 

Au début de l'été, était le petit creux de 8 heures.
Oui, lorsqu’on se lève, l'été, en montagne, pour aller courir les alpages, on est sérieux. C’est vers 3 ou 4 heures que le valeureux grimpeur avale son café en enfilant ses chaussettes. Le pied, lui, a déjà été soigneusement garni d' "Élastoplast".
Alibi parfait pour le petit creux de 8 heures, que personne n'avouera !
Là, pantelant mais enfin affalé, béat, devant la plus belle vue du monde, la cuisse détendue, allongée, surélevée même, pour l'étirement bien mérité du quadriceps, l’on sortira ses petits paquets de papier d'aluminium.
Généreusement, 1 pour chacun. Collant la honte à celui qui n'a pensé qu'à lui.
Mmmm, il est bigrement bon, ton gruyère… Oh mais, dis-moi, tu l'as trouvé où, ce comté super ?
Vous n'y êtes pas, c'est du beaufort, bande d'ignares !
Le meilleur fromage du monde, une merveille de saveur fruitée, un rond moelleux qui dure en bouche. Tout cela grâce au lait des vaches qu'on a regardées en coin, tout à l'heure lorsque l’on a traversé le troupeau, pas franchement rassuré il est vrai.
De bien belles bêtes de race abondance ou tartine qui ne consomment que l'herbe riche de ces alpages de Savoie.
Il faut voir l'air envieux de ses amis quand on sort son sandwich… de quoi tenir jusqu'au sommet !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 







Ingrédients pour 1 randonneur

  • 1 Baguette campagnarde - pain complet

  • 1 œuf

  • 1 oignon rouge

  • 1 tranche de jambon cru de pays

  • 1 tomate.

  • 20 g de beaufort

  • Persil

  • Sel & poivre

Indications de préparation

  • Dans un bol, casser l’œuf, le battre en omelette, ajouter le beaufort râpé, le persil haché, saler & poivrer.

  • Faire cuire l'omelette ferme dans une poêle.

  • Dans la baguette coupée en 2, frotter la mie avec la pulpe de la 1/2 tomate - et de l'ail si l’on aime…

  • Plier l'omelette en 4 et garnir.

  • Répartir l'oignon coupé en rondelles et la tranche de jambon.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Savoie peut satisfaire toutes les exigences alimentaires de sa population. Le long des vallées alpines, torrents, rivières et lacs fournissent des poissons délicats. Les pâturages nourrissent des bestiaux pour la boucherie et la production laitière. Lait beurre et crème tiennent donc une large place dans la cuisine et les variétés de fromage sont nombreuses.

En alpage, près des glaciers, poussent lentement les plantes aromatiques telles que le génépi, la vulnéraire et un peu plus bas la gentiane. Senteurs sauvages que l'on retrouve dans les liqueurs et digestifs.
La fraîcheur des sols des forêts favorise la pousse des champignons. Gibiers, petits et gros, y sont activement chassés. Sur les coteaux, la vigne s'étale. Vins blancs, vins rouges, mousseux, eaux-de-vie sont produits sur place, ainsi que le Vermouth à Chambéry.
Même les crus d'eaux minérales sont fameux...

Enfin les bonbons et les chocolats, dont la Truffe qui fut inventée en 1895 à Chambéry par Mr Dufour, régalent le palais ...  sans oublier de citer un gâteau que l'on ne trouvait qu'au Fidel Berger, rue de Boigne à Chambéry, le fameux Saint Anthelme inventé en 1957, délicieuse meringue fondante garnie d’une crème praliné-nougatine!

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le beaufort

 

 

A.O.C de 1968. Une grosse meule de 20 à 70 Kg à croûte lisse, une saveur fruitée et une grande onctuosité, "le vrai goût de la montagne", l'on parle du Beaufort. C'est le gastronome Brillat-Savarin qui baptisa ainsi ce fromage.
Fabriqué à partir de lait cru et entier - affiné 5 mois minimum - dans une région homogène, située autour de la Vanoise, le "Beaufortain", la Tarentaise et la Maurienne, en résumé la Savoie !
Caractéristique : un talon concave, à l'inverse de ceux des autres fromages à pâte pressée et cuite. Cette forme permettait de le transporter sans problème, sanglé à dos de mulet, lors de la descente des alpages dans la vallée.



Le jambon de Savoie

 


 

Moins réputé que celui de Bayonne ou d'Auvergnes, il reste un excellent jambon de Montagne...
L'élevage et la transformation des porcs en Savoie ont toujours fait partie de la ruralité. Déjà au XVIIIème siècle, le Préfet Saussay explique:
"les porcs y sont très abondants: les chênes et les arbres fruitiers qui couvrent son sol, favorisent l'accroissement de cette espèce d'animaux…".
Plus récemment, Pierre Tochon dans son ouvrage "Histoire de l'agriculture en Savoie" montre l'association forte entre élevage de porcs et fabrication laitière en Savoie:
"La race du pays se rencontre surtout dans les alpages dans les chalets à fromage, où ces animaux suivent les troupeaux; leur nourriture se compose de petit lait, ils cherchent dans les pâturages le complément à leur entretien".
Jusque dans les années 1970, 1 entreprise laitière sur 2, possédait une porcherie. Cela n'est plus le cas aujourd'hui...
Toutefois, parallèlement à l’élevage domestique, une activité artisanale et industrielle très importante autour de la fabrication de jambons et de saucissons secs s'est développée en Savoie et Haute-Savoie.
Les Salaisons de Savoie ont bénéficié jusqu'en 2003 d'une reconnaissance de leur qualité au travers du Label Régional Savoie. Depuis 2004, le Syndicat des Salaisons a choisi de conserver un contrôle externe indépendant pour sa filière. Une demande d'IGP (Indication Géographique Protégée) est en cours...