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 Coufidou
         Daube auvergnate

 

 

 

 

 

 

 

Avant de devenir l’emblème d’une cuisine populaire, le pot-au-feu a connu une longue maturation historique.
À l’origine était le pot, contenant ancestral, fondement culinaire des civilisations humaines, dans lequel on cuit soupes, bouillies et potages parfois enrichis d’un mélange roboratif de viandes et de légumes. Les plats en cocotte ou “potées”, relèvent de la cuisine traditionnelle, tout comme les daubes et les pot-au-feu, ils se présentent sous de multiples formes.
Leur composition dépend à la fois de la saison, du portefeuille, des états d’âme du cuisinier ou de la cuisinière et de l’occasion.
Le caractère hivernal qu’on leur attribue généralement est dû au long temps de préparation et de cuisson.
Chose autrefois inconcevable en été !  

Oignons, lardons & vin rouge donnent tout son caractère à cette daube Aveyronnaise de bœuf. Ce plat porte localement le nom de "coufidou", de l’Occitan coufir signifiant mijoter lentement. Tout est dit.
Cette recette, proche de celle de la daube de bœuf, est préparée avec de la joue de bœuf mijoté avec un vin rouge corsé.
La viande est d’abord mouillée de vin avant d’être cuite lentement...
L’on pourra d'ailleurs préparer ce plat la veille et le réchauffer pendant 30 min le jour du service.

 

 

 

 

 

 

 

 

  Dans les verres, un côte-d’auvergne rouge


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Ingrédients pour 6/8 convives

  • 1,5 Kg de bœuf à braiser : gîte, macreuse, paleron…

  • 200 g de lard de poitrine

  • 4 oignons

  • 1 gousse d'ail

  • 25 g de beurre

  • Huile de tournesol

  • Farine

  • Marc d’Auvergne

  • 1 bouteille de vin rouge assez corsé - 75 cl

  • 1 bouquet garni

  • Sel & poivre

Indications de préparation

  • Retirer la couenne du lard et tailler celui-ci en lardons.

  • Peler et couper les oignons puis les émincer.

  • Peler la gousse d'ail et l’écraser.

  • Détailler la viande en cubes réguliers, pas trop petits.

macreuse-gîte-paleron

  • Chauffer le beurre dans une cocotte en fonte avec 2 cuillères à soupe d'huile de tournesol.
    Ajouter les oignons et les faire revenir en les laissant dorer.

  • Les retirer, et substituer par les lardons. Laisser rissoler également.

  • Retirer les lardons, puis faire enfin saisir les morceaux de viande, salés et poivrés, en ajoutant l'ail.
    Lorsqu’ils sont bien dorés. remettre les lardons et les oignons dans la cocotte.

  • Poudrer le tout d' 1 cuillère à soupe rase de farine et mélanger, laisser cuire pendant 2 min en remuant, puis arroser de marc - préalablement chauffé dans une louche.

  • Flamber, puis verser doucement le vin rouge.

  • Ajouter le bouquet garni et couvrir.
    Laisser "mijoter" sans ébullition pendant 3 h au moins en fermant hermétiquement la cocotte.

  • Retirer le bouquet garni et servir dans un plat creux avec des pommes de terre à l'eau et du persil frais.



 

 

 

 

 

La ou plutôt les daubes, sont  d'origine provençale.
Le nom de cette préparation culinaire vient du provençal adòba, et aurait donc du s'écrire en français adobe ou dobe.
À noter: a daub en anglais qui peut signifier une peinture de mauvaise qualité, réalisée grossièrement et to daub qui signifie "barbouiller".
Ce mot vient en fait du vieux français "dauber" (latin dealbare) qui signifie "enduire de chaux".
L'origine de l'expression "c'est de la daube" est peut-être là... Bref !
La daube provençale est cuisinée à base de viande de bœuf coupée en dés, mise à mariner la veille dans du vin rouge.
Cette viande est accompagnée généralement de carottes, d'ail, d'olives noires, de poitrine salée ou fumée, de tomates, d'herbes de Provence telles que thym, sarriette, laurier et parfois d'écorces d'orange, de cannelle voire de gingembre.
La cuisson à l'étouffée était traditionnellement effectuée lentement au feu de bois dans un récipient spécifique appelé daubière.
Le plat gagne à être réchauffé. Généralement servie avec des pâtes ou de la purée de pommes de terre, elle est escortée d'un vin rouge, souvent le même que celui utilisé pour la marinade.

 

Massif Central, cœur de la France...

Depuis les monts du Lyonnais jusqu'aux contreforts du Limousin, de la Creuse jusqu'à l'Aubrac en passant par le Rouergue et la Limagne, c'est bien le cœur de la France, débordant les limites proprement dites du Massif central.
Le
Limousin, qui sur les marches tient aussi du Périgord et du Quercy, du Poitou et du Bourbonnais et l'Auvergne, "réserve d'eaux vives, d'herbe douce, de forêts et de landes virginales...

La cuisine traditionnelle de ces régions date du siècle dernier, époque qui voit se généraliser la consommation de la pomme de terre : la truffe, et l'engraissement du porc.
Avec des images de potée, charcuteries, farcis et estouffades, la gastronomie arverne donne une image de rusticité simpliste, solide et généreuse, avec des classiques qui progressivement se sont implantés sur la carte des bistrots les plus courus : tripous et chou farci, petit salé, truffade et aligot.
Pour mieux en saisir l'originalité, au-delà des richesses que son terroir propose : cochonnailles et fromages, lentilles du Puy, ail de Billom, pâtes de fruits et autres spécialités locales…  il est bon de préciser les véritables signes distinctifs de la cuisine auvergnate :
●  Rencontre du vin rouge, de l'oignon et du lard, avec la pomme de terre. Un quatuor aussi à l'aise pour accompagner viandes et volailles que poissons ou légumes secs.
●  Accord du lard et de la pomme de terre, avec pour témoins : ail, oignon, serpolet ou sauge.
●  Caractéristique importante, l'alliance particulière du sucré et du salé, avec l'apport des fruits secs : pruneaux, raisins secs, ou encore des châtaignes.
●  Quant au lait et produits laitiers, on les trouve sous toutes les formes, avec ces spécialités typiquement cantaliennes que sont les recettes à base de fromage et de pommes de terre.
●  On ne saurait oublier le chou, qui fait magnifiquement alliance avec le porc.
Auvergne et Limousin témoignent finalement d'une même robuste imagination culinaire. Cuisine de pays pauvre, mais débrouillarde, ingénieuse, utilisant au rythme des saisons ce que fournissent la ferme, le jardin, le saloir.

 

 

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L'oignon

Originaire de l’Asie et de la Palestine, l’oignon est cultivé depuis + de 5000 ans. Apprécié des Égyptiens et des Hébreux, surtout cru, il possédait, aux yeux des Grecs de grandes vertus thérapeutiques. En Europe, depuis la fin du Moyen Âge, l’oignon est l’un des piliers de la cuisine et de l’alimentation.
À la fois légume et condiment, jaune, rouge ou blanc, il vient de la Côte-d’Or, du Vaucluse, du Finistère et du Nord. Mais la production française demeurant insuffisante, il est aussi importé des Pays-Bas, d’Espagne, d’Italie et même d’Égypte.

 


L'eau de vie de marc


L'eau-de-vie de marc naît d'un procédé de distillation du marc de raisin.
Le marc est fabriqué dans la plupart des régions viticoles de France et d'Italie...

Le mélange obtenu est vieilli en fût de chêne, généralement de 2 à 5 ans, voire bien plus. Il obtient ainsi une personnalité plus complexe, en lui conférant une série de parfums qui s'ajoutent aux arômes originels, et en faisant changer sa couleur. Les fûts, de différents types de bois et de différentes capacités, donnent à la couleur des nuances qui varient entre le jaune paille, le doré et l'ambré.

Une fois que le vieillissement désiré est obtenu, l'eau-de-vie est mise en bouteille et pourra être stockée pendant plusieurs dizaines d'années.

Le marc est souvent dégusté en digestif, grâce notamment à ses grandes qualités gustatives et digestives. Un grand nombre de recettes de cuisine traditionnelle, de desserts ou de plats requièrent l'utilisation de marc. Notamment le Trou du cru qui est un fromage.

 


Le bouquet garni

Généralement, ce petit bouquet est destiné à imprégner plats & sauces dans de nombreuses recettes de cuisine d'une flaveurs + ou - douce ou corsée.

Il s'incorpore en début de cuisson d'une sauce, d'une viande en sauce, d'un bouillon, soupe et pot au feu, d'un fumet, d'une marinade, d'un court-bouillon ou d'un poisson, ragoûts, daubes...

Composé basiquement de thym, laurier et persil, le tout lié à l'aide d'une ficelle.


Selon le type de recette, on modulera en ajoutant par ex.:
1 gousse d'ail pelée et écrasée, 1 branche de céleri, la partie verte d'un poireau voire 1 tige d'origan...
On le retire systématiquement en fin de cuisson, avant de servir!