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 Sardines roulées aux épinards

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La sophistication en toute simplicité...

 

 

 

  Dans les verres, un muscadet par ex.







Ingrédients pour 4 convives

  • 1 Kg de sardines

  • Un peu de sel

  • 2 Échalotes

  • 1 gousse d'ail

  • 250 g de feuilles d'épinards

  • 2 cuillères à soupe d'huile de tournesol

  • 3 cuillères à soupe de vin blanc sec

  • 1/2 Cuillère à café de sel

  • 1 Pincée de poivre

  • 50 g de pignons de pin

  • 50 g de beurre

  • 50 g de chapelure

Indications de préparation

  • Ouvrir les sardines avec des ciseaux, les vider puis couper les têtes.

  • Les passer rapidement sous l'eau courante.
    Les sécher avec du papier absorbant puis retirer leur arête centrale.
    Pour ce faire, maintenir fermement d'une main les sardines et, de l'autre main, attraper le bout de l'arête côté tête de l'animal entre le pouce et l'index, et tirer doucement pour la décoller.

  • Étaler les sardines sur une surface de travail la peau en dessous.

  • Peler les échalotes et l'ail, les hacher finement.

  • Nettoyer les feuilles d'épinards, les égoutter, retirer les tiges dures et concasser les feuilles grossièrement, les sécher avec du papier absorbant.

  • Chauffer l'huile dans une grande casserole, faire revenir les échalotes et l'ail hachés jusqu'à ce qu'ils deviennent translucides.

  • Ajouter les feuilles d'épinards, le vin, le sel, le poivre et couvrir. Laisser ramollir pendant 4 à 5 min.

  • Concasser les pignons de pin et les mélanger aux épinards.

  • Saler très légèrement les sardines et étaler le hachis d'épinards sur chacune d'elles. Les enrouler sur elles-mêmes, en commençant du côté de la tête de sorte que la queue soit placée au-dessus (voir photo ci-dessus).
    Les fermer avec une pique en bois.

  • Fondre la moitié du beurre dans un plat allant au four -en le plaçant sur une plaque électrique de la cuisinière par ex. - et installer les sardines roulées, parsemer la chapelure et le reste du beurre coupé en petites noisettes.

  • Allumer le four Th 6 - 200°c, et enfourner.
    Laisser cuire pendant 12 à 15 min.

  • Servir les sardines simplement accompagnées de tranches de pain de campagne grillées.






 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!".
Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...


  Briton, Britannus, Britton, Breton...

 

 

 

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La sardine

 

 

On sait l’intérêt que le bon roi Henri IV portait a la poule au pot. Mais il avait aussi, dit-on, pour les sardines fraîches une prédilection particulière, dont il faisait, depuis son abjuration, son déjeuner ordinaire les jours maigres.
Le dos bleu-vert, les flancs et le ventre argentés, ces cousines du hareng ont été nommées ainsi par les Grecs qui les pêchaient en abondance au large de la Sardaigne.
Les plus renommées proviennent en Méditerranée, de Sète et de Port-de-Bouc, et sur le littoral atlantique, de la Turballe et de St gilles croix de vie.

Dès le XIXe siècle sa pêche est déjà règlementée. De nombreux ports développent une industrie de salaison. Celle-ci sera remplacé par l'appertisation.
Traditionnellement la pêche commence début juin et se poursuit jusqu’à début novembre. Le départ s'effectue de nuit afin d'arriver sur les lieux de pêche avant le lever du soleil...



Le muscadet

 

Si la présence de vignes dans le pays nantais dès l'époque romaine ne fait aucun doute, c'est au XVe siècle qu'apparu le cépage "la folle blanche" - qui donne aujourd'hui le Gros Plant.
Au XVIIIe, les viticulteurs tirèrent le premier muscadet de plants de “melon”. Le cépage est aussi appelé melon de bourgogne, car ses feuilles ont une forme de melon, de plus il a été importé de Bourgogne après le terrible hiver de 1709 qui dévasta le vignoble.

Blancs et secs, les muscadet se déclinent aujourd'hui en 4 appellations : "Coteaux de la Loire" à l'Est, "Sèvre et Maine" au Sud de Nantes, "Grand-Lieu" autour du lac éponyme, et tout simplement “Muscadet” en dehors de ces 3 terroirs.
Ces vins sont vinifiés selon les méthodes habituelles ou sur lie: après la fermentation, les lies - dépôts de fond de cuve - sont laissées jusqu'à la mise en bouteilles. Les lies permettent d'éviter l'oxydation et enrichissent la matière du vin.
Un léger "perlant" - gaz carbonique dissous - peut être présent du fait de l'absence de transvasement.
Le muscadet est souvent considéré comme un petit vin.
À tort... car la région compte de plus en plus de vignerons talentueux qui produisent des vins étonnants de qualité.
Les meilleurs muscadets peuvent vieillir et se bonifier sur 10 ans et + …  
Néanmoins, la qualité du Muscadet varie beaucoup d'une exploitation à l'autre, comme son prix...
Ce vin accompagne à merveille fruits de mer, crustacés et poissons.  - 2008

 


Pigne ou pignon

 

 

La pigne ou pignon, est la graine du pin parasol, un arbre typique du pourtour méditerranéen qui pousse jusque dans les régions atlantiques au nord de la Loire, pourvu qu’il ait la tête au soleil, les pieds dans le sable et l’eau de la mer à proximité.
Les grecs l'adoraient et le dédiaient au dieu de la Mer, Poséidon.
Il faut 3 ans au cône pour arriver à maturité. C’est au mois de juin que ses écailles vont s’écarter, libérant les graines ailées, petites graines oblongues.
Les pignons, débarrassées de leur coque dure, donnent une saveur inégalée à la sauce au pistou dont elles lient à merveille l’huile d’olive, l’ail et le basilic.