"Casses-dents" aux amandes
2 cuillères de zeste de citron râpé remplaceront le pastis pour les petits et aussi les plus grands !
Ingrédients pour ± 1 kg de biscuits
500 G de farine – type 55
3 Œufs
250 G d’amandes non mondées - entières
100 + 20 G de beurre
200 G de sucre glace
2 Cuillère à café de pastis - anis
1 Pincée de sel
Indications de préparation
Concasser grossièrement les amandes à l’aide d’un rouleau à pâtisserie.
Tamiser la farine dans un saladier, ajouter le sucre et 2 œufs battus, le beurre, le pastis et le sel. Mélanger jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène. Incorporer les amandes.
Former un cylindre en roulant la pâte à la main. L’aplatir afin de lui donner 2 cm d’épaisseur et 8 cm de large.
Poser sur une plaque à pâtisserie beurrée et badigeonner le cylindre avec le dernier œuf battu. Quadriller légèrement la surface pour décorer.
CUISSON à four chaud, Th 6 - 180°c, pendant 20 min.
Poser le gâteau sur une planche. Laisser tiédir 2 min. Le découper en biais en tranches de 2 cm de large.
Remettre au four 5 min, le temps qu’ils durcissent. Laisser refroidir sur une grille puis les ranger dans une boite hermétique.
Originaire du Moyen-Orient, l’amandier était
connu des Hébreux et des Phéniciens. Il fut acclimaté dès le Ve
siècle dans le midi de la France. Il est à présent largement cultivé
en Californie, en Afrique et en Australie du Sud. L‘amandier
ressemble au pêcher, son proche parent botanique. Ses fleurs rose
pâle sont plus grosses et s’épanouissent avant ses longues feuilles
étroites. Il fleurit une quinzaine de jours avant le pêcher et subit
souvent les dégâts du gel.
Les espèces sauvages ont parfois les branches épineuses. Les fruits
possèdent une enveloppe duveteuse coriace, immangeable, brun
verdâtre, mais qui s’ouvre facilement. À l’intérieur se trouve un
noyau dur, lisse, et criblé de petits trous qui ne transpercent pas
la coque. Celle-ci renferme une graine unique, plate, ovale et
pointue.
Le sirop d’orgeat, réalisé autrefois avec une décoction d'orge, est
aujourd’hui fabriqué avec une émulsion d'amandes.
Dans les pays qui bordent les rives de la
Méditerranée, l'anis a été depuis des siècles une boisson
incontournable, au point d'être un art de vivre.
On ignore l'origine exacte des boissons anisées, même si l'on sait
que d'anciennes civilisations, notamment Egyptienne, l'utilisaient
comme médicament.
On sait par contre qu'au 1er siècle de notre ère, dans l'antique
Nicée, aujourd'hui territoire Turc, on invente un apéritif anisé :
le Promona.
L'alcool d'anis était également connu de Byzance. Il semble que cet
alcool se répandit rapidement dans les pays riverains de la
Méditerranée, qu'ils soient gréco-latins ou musulmans.
- le Raki (prononcer Rakeu) en Turquie,
- le Moyen Orient Syro-Arabe connaît l'Arak , une eau de vie de
raisin noir, sec et parfumée à l'anis. L'Arak est même distillée au
Liban, Syrie et Jordanie. Suivant les pays il prend le nom d'Arack,
Arrack, Arracki...
- En Grèce, le Raki se mue en Tsipouro, à Athènes en Ouzo, en
Arménie en Ori, sur l'île de Chio c'est du Masticha.
Raki et Arak se boivent sec ou additionnées d'eau.
Ils ont pour descendants : absinthe, Pernod,
Pastis, Casa et autres variétés d'anis qui ont essaimé à travers le
monde.
Ainsi, en Colombie l'on boira un verre d'Aguardiente d'Anis, en
Uruguay un Anisado (eau de vie de canne et grains d'anis).
Les Pieds-Noirs, se souviennent du bon vieux temps où, entre amis,
on sirotait le Phénix, l'Anis gras, et le Cristal anis en picorant
olives et amuses gueules.
L'Espagne est restée fidèle à l'anis et le déguste même en liqueur.
La France également avec sa fameuse Marie Brizard et toute sa série
de Pernod, Berger, Casa,... qui ensoleillent toujours les mémorables
parties de belotes et de pétanques.