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 Soupe de tomates au yaourt
       Ntomatosoupa

 

 

 

 

 

 

 

Typique de la cuisine des monastères, cette soupe de tomates, ntomatosoupa, se savoure essentiellement l'été.
Extrêmement rafraîchissant, ce mets léger connaît des variantes en fonction des régions.
À Athènes, on l'enrichit de kritharaki, pâtes typiquement grecques, ou encore de boulgour, grains de blé concassés. D'autres préfèrent l'agrémenter simplement d'une sauce yaourt.
Très facile à réaliser, la ntomatosoupa offre la vedette aux tomates.
Originaires du Pérou, ces légumes-fruits furent dans un premier temps importés en Espagne au XVIe siècle. Il fallut attendre plus de 200 ans pour qu'ils s'imposent sur les tables du Sud de l'Europe.
Aimant le soleil, ils s'épanouissent dans les pays méditerranéens.
En Grèce, les Cyclades produisent une variété de petite taille, rouge vif et au goût très typé.
Pour cette préparation, choisir de préférence pour des tomates "roma". Fermes et parfumées, elles sont aussi connues sous le nom d'olivettes.
Ne pas oublier pas après les avoir épépinées de réserver les graines. Enfermées dans un linge avec des branches de basilic, ces dernières servent à aromatiser l'eau de cuisson de la soupe.
Dévoilant des saveurs délicates, cet apprêt se rehausse du goût légèrement acidulé du yaourt. Onctueux et dense, cet ingrédient est essentiellement fabriqué en Grèce à partir du lait de brebis.
Dans la gastronomie de ce pays, il a inspiré de nombreuses spécialités dont le célèbre tzatziki, mezze à base de concombre et d'ail.
Très ensoleillée, la sauce yaourt se pare des parfums spécifiques du basilic. Les feuilles de cette plante aromatique sont appréciées depuis l'Antiquité. Souvent mariées à la tomate, elles offrent généreusement leur saveur prononcée de citron et jasmin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






Ingrédients pour 4 convives

  • 2 Oignons

  • 1 Gousse d'ail

  • 4 kg de tomates

  • 125 G de kritharaki : pâtes fines grecques

  • 50 G de yaourt

  • 1 Pincée de sucre semoule

  • 1 Branche de basilic

  • 2 Cuillères à soupe d'huile d'olive

  • Sel & Poivre blanc

Indications de préparation

  • Laver les tomates. Les couper en 4. Les épépiner. Réserver les graines.

  • Mixer les tomates dans le robot afin d'obtenir une purée.

  • Déposer dans un linge – étamine - les graines des tomates réservées.
    Ajouter la branche de basilic sans les feuilles.

  • Fermer le linge en forme de bourse en le ficelant.

  • Ciseler les feuilles de basilic et les réserver.

  • Couper les oignons en petits dés.
    Écraser l'ail.
    Les faire dorer dans 1 cuillère à soupe d'huile d'olive.

  • Verser la purée de tomates. Recouvrir d'eau.

  • Saler, poivrer. Ajouter le sucre.
    Faire cuire sur feu doux pendant ± 40 min.

  • Faire bouillir de l'eau.
    À ébullition, déposer le linge contenant les pépins de tomates.

  • Faire cuire 10 min. Le retirer.
    Transvaser l'eau dans la préparation des tomates.

  • Verser les pâtes grecques dans la préparation des tomates.
    Faire cuire, environ 10 min.

  • Dans un récipient, mélanger le yaourt avec 1 cuillère à soupe d'huile d'olive. Saler, poivrer.
    Ajouter le basilic ciselé.

  • Dresser la soupe dans les assiettes avec la sauce yaourt.




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La tomate

 

 

Découverte au Mexique, poussant dans le maïs, de la même famille que la mandragore, la tomate provient des montagnes péruviennes où elle a longtemps été cultivée. Importée en Occident par les Espagnols il y a 400 ans.
Autrefois la tomate était dorée, rarement rouge. Les premiers fruits étaient profondément ridés et aplatis. La variété de ''Marmande'' est encore assez plate. La tomate était considérée comme vénéneuse et fut longtemps cultivée comme une simple fleur pour la beauté de ses fruits rouges. On l’appelait aussi, pomme du Pérou et pomme d’acacia. Son nom vient de l’aztèque ''tomati''. Baptisée pomme d’amour dans le Midi, et pomodoro : ''pomme d’or'' en Italie. Les premières tomates furent observées dans le Nord en Italie en 1554 puis se développa ensuite dans le reste de l’Italie... Gêne, Nice, puis le Sud de la France et la Corse.
Elle apparut dans le Nord de la France et à Paris après 1790. Elle ne se répandit réellement au nord de la Loire qu’à la faveur de la Révolution française.

 


Yogurut,  Yogurt,  Yoghourt,  Yaourt...  


 

Il existe paraît-il, au Nord de l'Inde, dans la ville sainte de Bénarès, une caste privilégiés de laitiers, les ''Yadav''. Grands, forts, se nourrissant presque exclusivement des produits qu'ils commercialisent, ces gardiens d'un savoir ancestral portent l'un des noms du huitième avatar de Vishnu, Krishna. Dans l'imaginaire indien, le lait et ses dérivés, le yaourt en particulier, sont des nourritures divines et dotées d'un grand prestige, car génératrices de santé, de force et de jouvence. De fait, les ''Yadav'' sont des lutteurs rituels redoutables...
La croyance dans les vertus du lait fermenté est aussi partagée depuis des temps immémoriaux par tous les peuples de l'Asie centrale. Dieu lui-même aurait fait porter par un ange à Abraham le secret du lait fermenté ! Selon la Genèse, c'est à ce breuvage magique que le patriarche dut sa fécondité et sa longévité... plus de 175 ans !
Si l'origine du mot lui-même reste mystérieuse, sa présence dans toute l'aire turco-mongole est attestée depuis fort longtemps. Dès 1071, le dictionnaire arabo-turc de Mahmoud al Kachgari, publié au Sin-Kiang, en fait une mention écrite.
Le yoghourt suit la progression irrésistible des cavaliers mongols comme des troupes turques et, présent dans tous les Balkans, s'immobilise sous les murs de Vienne, jamais conquise. À Constantinople, des Turcomans offrent en 1432 au voyageur français Bertrandon de la Broquière ''un grand bol de lait caillé qu'ils appellent yaourt''.
 Le yoghourt s'est sédentarisé. Tout amateur de cuisine turque ou visiteur de la Turquie sait la place qu'il y occupe. Le yaourt fait même en 1542 une percée imprévue à la cour de France où le roi François Ier, souffrant d'une maladie intestinale, éprouve langueur et neurasthénie... François Ier fit alors mander le médecin juif qui préparait le précieux breuvage et qui traversa l'Europe à pied, suivi de son troupeau ! Le roi guérit au bout de quelques semaines, ce qui provoqua un véritable engouement à la Cour. Les membres de la Faculté de Médecine se penchèrent également sur le produit miraculeux. Las, les brebis moururent, frappées par le froid parisien. Le médecin repartit à Constantinople, emportant avec lui le secret de sa fabrication...

Le yaourt tombe dans l'oubli pendant plusieurs siècles. En tant que produit laitier, il connaît le même discrédit qui frappe laits et laitages, aliments par excellence des pauvres et des paysans. Il faut attendre la révolution du goût des XVIIIe et XIXe siècles, qui touche d'abord les matières grasses du lait, crème et beurre, pour voir les produits laitiers devenir peu à peu synonymes de santé et de bien-être.

 


Le poivre Muntok
Poivre blanc de référence

 

 

À maturité, le poivre est rouge. Son écorce devient noire lorsqu'il sèche. Récolté très mûr, lorsqu'on enlève l'écorce de la graine, on obtient après séchage un poivre de couleur blanche.
Le poivre Muntok provient de la petite île de Bangka près de Sumatra, desservie par le port de Muntok, d'où son nom.
C'est une des principales régions productrices de poivre blanc au monde.
Ce poivre couleur blanc-crème développe un arôme vif et chaleureux avec une note un peu animale. Piquant léger, d'un saveur douce, c'est un poivre de grande élégance à marier avec volailles, foie gras frais, le veau et des fruits tels que le melon ou l'avocat.
Comme tous les poivres, il est fortement conseillé de l'acheter en grains et de le moudre soi-même avant dégustation.