Le coulis de tomate...
Réalisé avec des tomates mûries au grand soleil, le coulis apporte une saveur toute provençale à la cuisine.
Ce coulis, qui ne cuit pas, devra être réalisé peu de temps avant de le servir.
Si on utilise des tomates qui ne sont pas assez rouges, ajouter 1/2 cuillère à soupe de concentré de tomates…
On pourra éventuellement remplacer le basilic par de l'estragon.
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Ingrédients pour 50 cl
750 g de tomates - bien mûres
2 branches de basilic
2 gousses d'ail
10 cl d'huile d'olive
Sel & Poivre
Indications de préparation
Laver les tomates.
Peler les tomates : retirer le pédoncule de chacune d'elles, pratiquer une incision en croix sur le dessus, les plonger dans l'eau bouillante pendant 30 secondes puis aussitôt dans de l'eau froide : la peau s'enlève alors facilement.
Ensuite, couper les tomates en 2 et les épépiner à l'aide d'une cuillère à café.
Mixer la chair des tomates, ajouter les 2 gousses d'ail épluchées, mixer à nouveau, saler et poivrer.
Incorporer en mixant, l'huile d'olive et les feuilles de basilic.
Vérifier l'assaisonnement et réserver au frais.
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Découverte au Mexique, poussant dans le maïs, de
la même famille que la mandragore, la tomate provient des montagnes
péruviennes où elle a longtemps été cultivée. Importée en Occident
par les Espagnols il y a 400 ans.
Autrefois la tomate était dorée, rarement rouge. Les premiers fruits
étaient profondément ridés et aplatis. La variété de ''Marmande''
est encore assez plate. La tomate était considérée comme vénéneuse
et fut longtemps cultivée comme une simple fleur pour la beauté de
ses fruits rouges. On l’appelait aussi, pomme du Pérou et pomme
d’acacia. Son nom vient de l’aztèque ''tomati''. Baptisée pomme
d’amour dans le Midi, et pomodoro : ''pomme d’or'' en Italie. Les
premières tomates furent observées dans le Nord en Italie en 1554
puis se développa ensuite dans le reste de l’Italie... Gêne, Nice,
puis le Sud de la France et la Corse.
Elle apparut dans le Nord de la France et à Paris après 1790. Elle
ne se répandit réellement au nord de la Loire qu’à la faveur de la
Révolution française.
Depuis l’Égypte antique, l’ail est apprécié pour
ses vertus médicinales : il entrait déjà dans la composition de 22
des 800 potions décrites dans le ''Codex Ebers'', un papyrus rédigé
1550 ans avant notre ère.
Remède universel à l'époque de Ramses II. Les bâtisseurs de
pyramides recevaient 1 gousse d'ail par jour pour ses propriétés
toniques...
Autrefois, à Draguignan, ses gousses étaient rôties sur les feux de la Saint-Jean allumés dans toute la ville, avant d’être ensuite partagées entre tous les habitants.