Le coulis de fraise
Parfum fruité, couleur tendre, onctuosité parfaite, le coulis de fraises est idéal pour donner un air de fête et de gourmandise à de nombreux desserts : sorbets, fromage blanc, œufs à la neige, bavarois à la fraise…
On
réalisera de la même façon des coulis de framboises, de cassis, de mûres...
Hors
saison, utiliser des fruits surgelés.
On
peut parfumer avec du kirsch, du jus de citron vert, d'orange ou même de
l'eau de fleur d'oranger. Si l'on désire un coulis plus fin, le passer au
chinois - passoire fine.
Ingrédients
300 g de fraises
120 g de sucre cristallisé
Jus de 1/2 citron
Menthe fraîche - facultatif
Indications de préparation
Laver soigneusement les fraises à l'eau fraîche et les égoutter.
À l'aide d'un couteau, retirer la queue et les feuilles.
Mettre les fraises dans un saladier.
Les
mixer seules.
Ajouter le sucre puis mixer à nouveau.
Ajouter le jus de citron et éventuellement la menthe fraîche
hachée.
Servir tel quel ou en accompagnement d'un grand nombre de recettes…
Si la fraise sauvage Fragaria vesca, qui pousse dans nos bois existe depuis toujours, la fraise que nous consommons aujourd’hui est récente.
La fraise des bois d’Europe, ''Fragaria vesca'',
ressemble à une fraise pour jardin miniature.
À l’origine, c’était une plante sauvage qui donnait de nombreux
stolons et peu de fruits. Dès le Moyen Âge, on commença à la
cultiver en repiquant des stolons dans les jardins. Ses petits
fruits parfumés étaient très appréciés. C'était encore une plante
sauvage qui donnait de nombreux stolons et peu de fruits.
Au XVIe siècle, en Europe continentale surtout,
on appréciait une autre espèce de fraise, ''Fragaria elatior'', très
parfumée, qui produisait peu de stolons.
Au XVIIe siècle, on utilisa
la fraise des bois pour ses vertus médicinales. Linné, le père de la
nomenclature botanique moderne, affirmait avoir guéri sa goutte par
une cure de petites fraises... À Versailles, La Quintinie en cultiva
en abondance dans des serres et sous châssis, pour Louis XIV qui en
raffolait.
L’espèce F.semperflorens, que l’on appelle aussi fraise des 4 saisons ou fraise des Alpes, fut découverte vers 1760 dans les Alpes. Elle se distingue des autres fraisiers sauvages par l’absence de stolons. Elle donne des petits fruits jaunes ou rouges à la chair extrêmement savoureuse.
On doit l’amélioration du fraisier à petits fruits aux Anglais, qui le connaissent depuis le XIIIe siècle et qui eurent l’idée de le pailler pour augmenter sa production. Ils donnèrent d’ailleurs aux fraises le nom de strawberry : baie de paille.
En 1714, Amédée-François Frézier - Officier - rapporte à Plougastel du Chili, 5 pieds d’un fruit Fragaria chiloensis, lui rappelant le goût de nos fraises, mais plus gros et de couleur plus pâle. L’idée de marier les 2 variétés réussie.
Couleur, saveur et belle taille enfin réunies.
L'hybridation avec le Fragaria virginia (cité pour la première
fois dans le Massachusetts en 1621) revient au naturaliste français
Antoine-Nicolas Duchesnes.
La culture de la fraise s'est surtout développée à partir du XIXe
siècle.