Beignets de crevettes
à la japonaise
Une belle inspiration pour des beignets de riz à la crevette.
Simples à réaliser, ces beignets restent français...
Ingrédients pour 4 convives
500 g de crevettes cuites
4 cuillères à soupe de riz
Farine
2 blancs d’œufs, légèrement battus
Huile de friture
Sauce d'accompagnement
Nuoc-mâm
Indications de préparation
Décortiquer les crevettes décongelées en leur conservant le dernier segment de la carapace et la queue.
Cuire le
riz, égoutter, assaisonner selon le goût du jour: cumin,
muscade, herbes de Provence.
Étaler le riz sur un plateau, le laisser refroidir.
Le hacher finement, et réserver.
Fariner
légèrement les queues de crevettes.
Tremper chacune d'elles dans le blanc d’œuf, puis les
rouler dans le riz haché...
En friture
chaude ou à la poêle, frire 1 min les crevettes 6 par 6.
Bien les égoutter sur du papier absorbant.
Disposer les crevettes dans 4 assiettes, et servir avec
une petite coupe individuelle de sauce.
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La coutume des beignets trouve son origine dans les fêtes
romaines des calendes de mars. Celles-ci célébraient le réveil
de la nature par des rites agraires. À cette occasion, les
interdits étaient transgressés et les déguisements autorisés.
La première recette d'une pâte à beignet, "l'aliter dulcia",
est donnée par Apicius dans son ouvrage De re coquinaria.
Le terme "beignet" est un mot obscur attesté
au début du XIVe siècle.
Il semble dérivé de "bignet", pâte frite enveloppant quelques
substance alimentaire. Le terme de bugne constitue la forme
provençale du beignet, lequel est enregistré sous sa graphie
actuelle par le dictionnaire de l’académie en 1798. Les mots
bugne et beignet sont contemporains, puisque bugne, au sens de
beignet, est attesté à Lyon au début du XIXe siècle
ou bien...
les noms de beigne et beignet désigneraient pour le premier une
bosse suite à un coup (buyne d'origine vraisemblablement
préromane), c'est encore un terme employé de nos jours - on dit
aussi une "bigne" -. Son dérivé, le beignet, serait ainsi
dénommé parce qu'il est enflé, bosselé...
Quoiqu'il en soit, les formes étranges, grotesques des beignets
rappellent le carnaval, la fête après le jeûne...
À l'origine, ce n'étaient que des morceaux de pâte qu'on faisait
tomber dans le bac à friture.
Il revint en force au moment des croisades grâce aux Sarrasins.
L'histoire nous rappelle que les Croisades furent + qu'une
guerre chrétienne mais une imprégnation culturelle. C'est ainsi
que les Croisés rapportèrent en France cette gourmandise au XIIIe
s. On les déguste les jours de fête, dans un cornet de papier
qu'on achète aux frituriers ambulants. Mais il faudra attendre
le XVIIIe s. pour retrouver le goût du beignet tel
qu'on le connaît aujourd'hui avec l'importation du sucre.
Dans la tradition culinaire, on retrouve de nombreuses recettes
de beignets salés. On préconisait à une certaine époque les
abats en beignet pour accompagner les viandes blanches rôties.
Puis vinrent les fleurs, grappes d'acacia, fleurons de courgette
(tradition qui se perpétue encore en Italie), cymes de sureau
dans leur cocon croustillant.
Sucré, le beignet porte des noms savoureux avec sa personnalité,
sa distinction régionale: bugne de Lyon, roussette de
Strasbourg, merveille de Gascogne, bottereau de Charente,
oreillette de Provence, etc...