Tarte sénégalaise à la banane
En
Afrique, le repas se compose en général d'un plat unique.
De ce fait, la notion d'apéritifs, d'entrées et... de desserts est
quasiment inexistante. Paradoxe pour un continent riche de dizaines de
fruits plus savoureux les uns que les autres.
Si il est vrai que la consommation de fruits ne fait pas partie de la tradition africaine, les habitudes alimentaires, comme partout sur la planète, évoluent.
Les habitants des villes et des campagnes ont progressivement pris conscience de l'apport nutritionnel et vitaminé formidable des fruits : ils en consomment donc suivant leur envie, leur faim, l'occasion qui se présente à n'importe quel moment de la journée. Les enfants, en revanche, en mangent beaucoup.
Cependant, il n'en demeure pas moins vrai que la majeure partie de la production fruitière africaine reste destinée à l'exportation.
Ingrédients pour 6 convives
1 Pâte feuilletée à dérouler
8 Bananes
Cannelle en poudre
100 G de beurre doux
Pour le caramel
20 Morceaux de sucre
le jus de 3 citrons verts
Indications de préparation
Chauffer sur feu vif les morceaux de sucre imbibés d'eau et du jus des citrons.
Le liquide doit à peine dépasser le niveau du sucre.
Tourner à l'aide d'une spatule jusqu'à l’obtention d’un caramel pas trop foncé.
Huiler un moule de 60 cm de Ø. Verser le caramel dans le moule.
Disposer les bananes entières sur le caramel en les tassant. Saupoudrer de cannelle.
Ajouter 100 g de beurre doux en petits morceaux sur les bananes.
Préchauffer le four à 180°c - Th 7.
Placer le moule dans le four à même température pendant 15 min.
Retirer le moule du four et laisser refroidir. Recouvrir la préparation avec la pâte feuilletée et repasser la tarte au four pendant ± 25 min.
Démouler la tarte et la présenter dans un plat.
La tarte à la banane est meilleure lorsqu'elle est servie tiède.
Les Égyptiens connaissaient le bananier
d’Abyssinie, ''Musa ensete'', mais les explorateurs européens
découvrirent rapidement de meilleures espèces dans des régions
tropicales et subtropicales. La ''plantain'', plus petite et plus
résistante, fut rapportée d’Inde en 1516 pour être cultivée aux
Canaries. Elle fut introduite en Europe par les Portugais. On a
longtemps cru qu’elle fut ensuite exportée vers l’Amérique, mais on
a à présent la preuve de l’existence de bananiers indigènes près des
côtes du Pacifique. La plupart des bananes cultivées sont
probablement issues de ''Musa sapientum'', ''Musa acuminata'' et
''Musa balbisiana'', espèces sauvages que l’on pense être
originaires d’Extrême-Orient. Les descendants de ''Musa maculata''
et de ''Musa rosacea'' sont bien connus en Asie et il existe
beaucoup d’autres espèces à travers le monde. Les espèces à graines
furent remplacées dès la préhistoire par des hybrides sélectionnés à
reproduction végétative, donnant de gros fruits sans graines. Ces
variétés supérieures étaient devenues innombrables, et tous les pays
chauds avaient les leurs. Beaucoup ont à présent disparu et sont
remplacées par quelques cultivars commerciaux à haut rendement.
Le bananier n’est pas un arbre, mais une herbe
géante qui produit sans cesse de nouveaux rejets. Chaque pousse,
énorme, déroule des feuilles oblongues, gigantesques qui peuvent
mesurer jusqu’à 4,5 m de long. Le rejet mature engendre une
inflorescence qui porte le long de l’épi de nombreuses fleurs
femelles et au sommet des fleurs mâles. Cet épi floral donne
naissance à un énorme régime de bananes, sans pollinisation. Chaque
rejet ne fructifie qu’1 fois et meurt ensuite.
Un bananier a un rendement énorme, produisant environ 40 fois plus
qu’un pied de pommes de terre. Les fruits deviennent jaunes et
sucrés en mûrissant, avec un parfum inoubliable. Les bananes sont
cueillies vertes dans les plantations, en
régimes de 50 à 200 fruits, et transportées vers l’Europe sur des
cargos bananiers où elles sont gardées au frais à 13°. À l’arrivée,
elles sont stockées dans des locaux humides et chauds pour finir de
mûrir. Il existe diverses espèces de
bananes, notamment la commune tigrée, la banane rose plus parfumée,
mais qui doit être cueillie mûre, et la banane ''plantain'',
uniquement consommée cuite en légume.
Le limettier est originaire de Chine. Selon R. Cottin, les Américains ont ''découvert'' la lime en Californie, en 1865, dans le régime alimentaire des émigrés chinois qui construisaient les voies ferrées...
Le limettier de Tahiti est une espèce différente du citronnier. Le nom de ''citron vert'' n'est donc pas employé par les botanistes, mais reste très utilisé en langage usuel et culinaire.
La lime peut remplacer le citron dans toutes ses applications culinaires, en particulier dans l’aromatisation des poissons.