Tartelettes aux fruits confits
Un dessert gourmand ...
Ingrédients pour 6 convives
Pâte
180 g de beurre ramolli
1 Cuillère à soupe de sucre en poudre
2 Cuillères à soupe de lait
1 Jaune d'œuf
250 g de farine + 30 g pour le plan de travail
1 Pincée de sel
Garniture
3 pommes golden
150 g de fruits confits assortis - en dés
60 g d'amandes effilées
3 Œufs
25 cl de crème fraîche
80 g de sucre
100 g d'amandes en poudre
6 cuillères à soupe de miel liquide
Sucre glace
Indications de préparation
Pour la pâte, mettre le beurre ramolli dans un saladier.
Ajouter en mélangeant le sucre, le sel, le lait, puis le jaune d'œuf.
Incorporer la farine en mélangeant doucement avec une cuillère en bois.
Ramasser la pâte obtenue en boule.
L’envelopper dans du film alimentaire.
Réserver 1 h au réfrigérateur.
Préchauffer le four sur Th 7 - 210°c.
Étaler la pâte sur le plan de travail fariné.
En garnir 6 moules à tartelettes.
Piquer chaque fond à la fourchette.
Rincer les fruits confits à l'eau tiède et les essuyer dans du papier absorbant.
Peler les pommes, éliminer le cœur, puis les émincer.
Les ranger dans les fonds de tartelettes.
Éparpiller dessus les fruits confits.
Mélanger les œufs, la crème, le sucre et les amandes.
Verser sur les pommes.
Parsemer d'amandes effilées.
Enfourner et laisser cuire 20 min.
Laisser refroidir les tartelettes, puis les démouler.
Les napper d'une fine couche de miel.
Servir décoré de sucre glace sur le pourtour.
Originaire du Moyen-Orient, l’amandier était
connu des Hébreux et des Phéniciens.
Il fut acclimaté dès le Ve
siècle dans le midi de la France. Il est à présent largement cultivé
en Californie, en Afrique et en Australie du Sud. L‘amandier
ressemble au pêcher, son proche parent botanique. Ses fleurs rose
pâle sont plus grosses et s’épanouissent avant ses longues feuilles
étroites. Il fleurit une quinzaine de jours avant le pêcher et subit
souvent les dégâts du gel.
Les espèces sauvages ont parfois les branches épineuses. Les fruits
possèdent une enveloppe duveteuse coriace, immangeable, brun
verdâtre, mais qui s’ouvre facilement. À l’intérieur se trouve un
noyau dur, lisse, et criblé de petits trous qui ne transpercent pas
la coque. Celle-ci renferme une graine unique, plate, ovale et
pointue.
Le sirop d’orgeat, réalisé autrefois avec une décoction d'orge, est
aujourd’hui fabriqué avec une émulsion d'amandes.
Nos pommes actuelles, ''Malus communis'', sont issues de pommiers sauvages originaires d’Asie centrale. Les espèces sauvages de pommes étaient déjà récoltées pendant la préhistoire. On a retrouvé des restes de pommes coupées dans les cités lacustres des vallées alpines.
Les pommes étaient aussi bien connues des Phéniciens. Caton n’en comptait que 6 variétés au IIe siècle av. J.-C. Mais lorsque Varron rédigea son ''Rerum rusticarum'', au Ier siècle av. J.-C., chaque région possédait ses pommiers. Un siècle après, Pline en connaissait déjà 32 variétés. Les Romains qui pratiquaient le greffage, importèrent la pomme en Gaule...
Le Moyen Âge apprécia beaucoup la pomme, on en
trouvait partout, elle était, en
général, peu chère et on la considérait comme un fruit pouvant
également servir de légume. Les Celtes appelaient le pommier ''avallo'',
un nom que l'on retrouve dans celui de la ville d'Avallon, île
légendaire et sacrée dont le nom signifie simplement ''pommeraie''.
D'ailleurs, dans la famille des langues indo-européennes, la pomme
était nommée ''abol'', qui a donné ''apple'' en anglais, ''apfel''
en allemand, et ''appel'' en néerlandais.
En latin, ''pommum'' désigne un fruit à pépin ou à noyau. Au Moyen
Âge, dans certaines langues comme le français et le catalan, le mot
''pommum'' a changé de sens pour désigner uniquement la pomme.
Dans d’autres langues comme le roumain, il signifie encore
aujourd’hui le fruit.