Salade océane
Une salade d’exception qui peut sembler longue, voire compliquée.
Réservée au repas de gala, la délicatesse et le raffinement de cette merveilleuse salade justifie pleinement le temps passé.
Ingrédients pour 4 convives
1 cœur de romaine
1 botte de cresson
1 botte de radis
1/2 concombre
1 Petit avocat - bien mûr
1 cuillère à café de jus de citron
2 Oignons rouges
4 petits calmars cuits
4 Noix de coquilles Saint-Jacques
1 petit pot d'œufs de saumon
200 g de crevettes - décortiquées
12 petites moules de bouchot
12 petites praires
1 bouquet garni
Sauce
1 cuillère à soupe de jus de citron
3 cuillères à soupe d'huile d'olive
1 cuillère à soupe de crème fraîche épaisse
1 pincée de safran
1 pincée de poivre de Cayenne
Sel & poivre
Indications de préparation
Effeuiller et laver bien la romaine et le cresson.
L’essorer et couper quelques feuilles de romaine en fines lanières.
Les grandes feuilles serviront à tapisser le fond et les parois d’un grand plat creux.
Laver les radis. Retirer les fanes et les fendre en 4 sans atteindre la racine.
Les jeter aussitôt dans de l'eau fraîche, de façon qu'ils s'ouvrent en forme de fleur.
Laver le concombre, l’ouvrir en 2, l’épépiner et le tronçonner très finement.
Ouvrir l'avocat en 2 et retirer le noyau. Couper la chair en fines lamelles puis les citronner aussitôt.
Peler les oignons et les couper en anneaux très fins.
Préparer les coquillages et les crustacés.
Couper les calmars en petits anneaux.
Couper les noix de Saint-Jacques en fines rondelles et les faire étuver sur feu vif juste le temps qu'elles deviennent translucides.
Nettoyer les moules et les praires. Les mettre dans une grande cocotte avec le bouquet garni et les faire ouvrir à couvert.
Au bout de 5 min environ, les sortir délicatement à l’aide d'une écumoire.
Décoquiller la moitié de chaque espèce et conserver les coquilles de l'autre moitié pour la présentation.
Faire réduire de moitié le jus de cuisson des coquillages.
Alors qu'il est encore chaud, préparer la
sauce vinaigrette. Mélanger 1 cuillère à soupe de jus de cuisson filtré avec le jus de citron.
Ajouter l'huile d'olive et la crème fraîche, bien émulsionner en battant la sauce au fouet électrique. Saler, poivrer.
Ajouter le safran et le poivre de Caverne.
Sortir les radis de l'eau et bien les essuyer.
Disposer les ingrédients sur le lit de romaine dans l'ordre suivant :
Au centre, en dôme, la chiffonnade de romaine mélangée au cresson.
Autour, les tranches de concombre et les lamelles d'avocat, les anneaux d’oignon, les œufs de saumon, les calmars et les noix de Saint-Jacques.
Tout autour. les moules et les praires en coquilles, puis, dans les interstices, les moules et les praires décoquillées ainsi que les crevettes.
Former des corolles avec les fleurs de radis et servir avec la sauce, présentée à part en saucière !
1 pistil = 3 stigmates ou
filaments
Dosage : |
|
Encore appelé "pèlerine" ou "peigne", ce gros
coquillage bivalve, la coquille St Jacques servait dès le Moyen Âge
d’emblème aux pèlerins allant à Saint-Jacques-de-Compostelle, qui la
fixaient à leur manteau et à leur chapeau.
C'est au début du IXe siècle qu'un ermite guidé par une étrange
étoile, découvrit dans cette cité de Galice - terre celte - les
reliques de l'apôtre Jacques. D’où ses différents noms.
Elle vit de façon sédentaire sur les fonds sableux et herbeux, à une
profondeur moyenne de 70 m, se déplace par petits bonds et peut
vivre une bonne vingtaine d'années.
En Europe elle vit dans le nord de l'Atlantique et la Méditerranée.
On la trouve dans le Pas de Calais, en Normandie, en Bretagne, en
Écosse, en Irlande, en Italie ou en Angleterre.
Très
appréciée pour sa chair, très riche en fer. Les Français mangent
aussi sa glande génitale, appelée corail en gastronomie.
Elle est tellement appréciée qu'elle se raréfie, et sa pêche est de
plus en plus réglementée. En France, elle n'est autorisée, que du
1er octobre au 15 mai par arrêté ministériel.
Dans l'industrie alimentaire, les termes Saint-Jacques et noix de
Saint-Jacques peuvent être utilisés pour désigner les noix d'autres
pectinidés : pétoncles pêchés au Canada et en Nouvelle-Angleterre (Placopecten
magellanicus ou Chlamys islandica), en Australie, au
Chili (Pétoncle chilien), au Pérou, pétoncles pêchés ou élevés en
Asie (Chine/Japon) (Patinopecten Yessoensis), de la région
d'Hokkaido,...
Ceci est tout-à-fait légal, les besoins de l'industrie, en
particulier en petites noix, dépassant de loin les apports français
voire même européens. Le nom latin et l'origine sont obligatoirement
indiqués dans la liste d'ingrédients. Il convient de bien vérifier
la mention "Pecten maximus".
La meilleure qualité se fait à partir des œufs
frais. Il existe une production à partir d'œufs congelés mais
ceux-ci souffrent de cette préparation lorsqu'ils doivent être
pasteurisés.
Le délai entre la pêche et la mise en seaux du produit fini est de
24 h à 3 j.
La qualité dépend de 2 caractéristiques basiques : maturité et
fraîcheur.
Les œufs sont débarrassés des membranes adhérentes, puis sont
saumurés sans autre additif... Le taux de sel idéal se situe entre 4
à 4,5 %, et permet une conservation à t° contrôlée de plusieurs
mois.
Les zones d'approvisionnement, par ordre décroissant de tonnage,
sont : l'Alaska, l'État de Washington et le Canada.
Le principal marché est le Japon (3 à 4 000 t/an). Là-bas les œufs
sont consommés soit "façon caviar" très peu salés (ikura),
soit très salés dans la poche entière (sujiko).
En Europe la consommation est d'environ 300 à 400 t. "façon caviar",
en Amérique du nord de 50 à 100 t. La consommation en Russie, elle,
à considérablement chuté...