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 Salade océane 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une salade d’exception qui peut sembler longue, voire compliquée.

Special Event - ja6

Réservée au repas de gala, la délicatesse et le raffinement de cette merveilleuse salade justifie pleinement le temps passé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Ingrédients pour 4 convives

  • 1 cœur de romaine

  • 1 botte de cresson

  • 1 botte de radis

  • 1/2 concombre

  • 1 Petit avocat - bien mûr

  • 1 cuillère à café de jus de citron

  • 2 Oignons rouges

  • 4 petits calmars cuits

  • 4 Noix de coquilles Saint-Jacques

  • 1 petit pot d'œufs de saumon

  • 200 g de crevettes - décortiquées

  • 12 petites moules de bouchot

  • 12 petites praires

  • 1 bouquet garni
    Sauce

  • 1 cuillère à soupe de jus de citron

  • 3 cuillères à soupe d'huile d'olive

  • 1 cuillère à soupe de crème fraîche épaisse

  • 1 pincée de safran

  • 1 pincée de poivre de Cayenne

  • Sel & poivre

Indications de préparation

  • Effeuiller et laver bien la romaine et le cresson.
    L’essorer et couper quelques feuilles de romaine en fines lanières. 

  • Les grandes feuilles serviront à tapisser le fond et les parois d’un grand plat creux.

  • Laver les radis. Retirer les fanes et les fendre en 4 sans atteindre la racine.
    Les jeter aussitôt dans de l'eau fraîche, de façon qu'ils s'ouvrent en forme
    de fleur. 

  • Laver le concombre, l’ouvrir en 2, l’épépiner et le tronçonner très finement.

  • Ouvrir l'avocat en 2 et retirer le noyau. Couper la chair en fines lamelles puis les citronner aussitôt.

  • Peler les oignons et les couper en anneaux très fins.

  • Préparer les coquillages et les crustacés. 

  • Couper les calmars en petits anneaux.

  • Couper les noix de Saint-Jacques en fines rondelles et les faire étuver sur feu vif juste le temps qu'elles deviennent translucides.

  • Nettoyer les moules et les praires. Les mettre dans une grande cocotte avec le bouquet garni et les faire ouvrir à couvert.
    Au bout de 5 min environ, les sortir délicatement à l’aide d'une écumoire. 

  • Décoquiller la moitié de chaque espèce et conserver les coquilles de l'autre moitié pour la présentation.

  • Faire réduire de moitié le jus de cuisson des coquillages.

  • Alors qu'il est encore chaud, préparer la sauce vinaigrette. Mélanger 1 cuillère à soupe de jus de cuisson filtré avec le jus de citron.
    Ajouter l'huile d'olive et la crème fraîche, bien émulsionner en battant la sauce au fouet électrique. Saler, poivrer.

  • Ajouter le safran et le poivre de Caverne.

  • Sortir les radis de l'eau et bien les essuyer.

  • Disposer les ingrédients sur le lit de romaine dans l'ordre suivant :

  • Au centre,  en dôme, la chiffonnade de romaine mélangée au cresson. 

  • Autour, les tranches de concombre et les lamelles d'avocat, les anneaux d’oignon, les œufs de saumon, les calmars et les noix de Saint-Jacques. 

  • Tout autour. les moules et les praires en coquilles, puis, dans les interstices, les moules et les praires décoquillées ainsi que les crevettes. 

  • Former des corolles avec les fleurs de radis et servir avec la sauce, présentée à part en saucière !

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 pistil = 3 stigmates ou filaments    
1 gramme = ± 525  stigmates ou filaments

 

Dosage :
Plat sucré : 1 pistil par personne soit 3 stigmates.
Plat salé : 2 pistils par personne.
Pour les paella et autres coquillages 3 pistils par personne.
Pour les sauces : de 1 à 2 pistils par personne.
Desserts : de 3 à 5 pistils par litre de lait.
Riz et pâtes : prévoir 5 pistils pour 250 g.


Le safran ne révèle pas ses saveurs instantanément.
Le safran ne supporte ni friture, ni ébullition prolongée
Pour cela il reste 2 techniques : L’infuser ou le torréfier...

Infusion :  Placer le safran dans un liquide acide tel que vin blanc ou citron, ou bien dans du lait, de la crème fraîche tiède, ou encore une sauce chaude.
Il aura besoin d’infuser, à minima, 30 min, afin de développer ses subtils arômes.
Ceci permet d’introduire l’épice dans un plat en fin de cuisson et de lui éviter ainsi la dégradation due à un trop long "mijotage"...

Torréfaction :  Chauffer une poêle - à fond épais si possible - très chaude, sans matière grasse, ajouter le safran.
Laisser 5 min hors du feu. Le réduire en poudre avec le dos d’une cuillère ou mieux, d'un mortier.

Le safran pourra sans crainte, être mélangé avec d’autres aromates ou épices tels que :
thym, ail, anis, cannelle, poivre, gingembre...
Il agira dès lors comme un efficace exhausteur de goût.

 

Jolie clochette mauve, le crocus est une petite fleur courante au printemps sous nos latitudes.
Mais attention, c'est sa version d'automne, le Crocus sativus, copie conforme, qui renferme le fameux "or végétal": le safran.
Ce ne sont pas moins de 150 000 fleurs qu'il faudra récolter, pour prélever à la main, sur chacune d'elles, les 3 stigmates - filaments jaune orangé au cœur de la fleur -, qui, une fois séchés, constitueront 1 kg de cette épice à la flaveur exceptionnelle. L'énorme travail artisanal justifie le prix très élevé : de 12 € le g,  jusqu'à 32 € pour le safran français.  (2008)
Connu depuis des millénaires en Inde, en Iran, et au Maroc, le safran était autant apprécié pour ses vertus médicinales que pour son pouvoir de teinture et son parfum inoubliable en cuisine.
Gare aux contrefaçons...
Vendu à peine moins cher que le safran, le curcuma, issu d'une racine,  a la même belle couleur, mais aucun parfum.
La Barbe de maïs habilement coupée, teinte puis mélangée à quelques vrais filaments de safran pour l’odeur, fait aussi illusion…
Il n'y a pas de miracle, le safran est cher mais irremplaçable, donc vigilance !
Préférer les filaments pour le parfum, utiliser la poudre - moins riche en saveur - pour colorer.
Le safran d’Andalousie se situe parmi les meilleurs, et un coup de chapeau pour le français du Gâtinais !

 

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint-Jacques

 


Encore appelé "pèlerine" ou "peigne", ce gros coquillage bivalve, la coquille St Jacques servait dès le Moyen Âge d’emblème aux pèlerins allant à Saint-Jacques-de-Compostelle, qui la fixaient à leur manteau et à leur chapeau.
C'est au début du IXe siècle qu'un ermite guidé par une étrange étoile, découvrit dans cette cité de Galice - terre celte - les reliques de l'apôtre Jacques. D’où ses différents noms.
Elle vit de façon sédentaire sur les fonds sableux et herbeux, à une profondeur moyenne de 70 m, se déplace par petits bonds et peut vivre une bonne vingtaine d'années.
En Europe elle vit dans le nord de l'Atlantique et la Méditerranée. On la trouve dans le Pas de Calais, en Normandie, en Bretagne, en Écosse, en Irlande, en Italie ou en Angleterre.

Très appréciée pour sa chair, très riche en fer. Les Français mangent aussi sa glande génitale, appelée corail en gastronomie.
Elle est tellement appréciée qu'elle se raréfie, et sa pêche est de plus en plus réglementée. En France, elle n'est autorisée, que du 1er octobre au 15 mai par arrêté ministériel.
Dans l'industrie alimentaire, les termes Saint-Jacques et noix de Saint-Jacques peuvent être utilisés pour désigner les noix d'autres pectinidés : pétoncles pêchés au Canada et en Nouvelle-Angleterre (Placopecten magellanicus ou Chlamys islandica), en Australie, au Chili (Pétoncle chilien), au Pérou, pétoncles pêchés ou élevés en Asie (Chine/Japon) (Patinopecten Yessoensis), de la région d'Hokkaido,...
Ceci est tout-à-fait légal, les besoins de l'industrie, en particulier en petites noix, dépassant de loin les apports français voire même européens. Le nom latin et l'origine sont obligatoirement indiqués dans la liste d'ingrédients. Il convient de bien vérifier la mention "Pecten maximus".

 


Œufs de saumon

 


 

La meilleure qualité se fait à partir des œufs frais. Il existe une production à partir d'œufs congelés mais ceux-ci souffrent de cette préparation lorsqu'ils doivent être pasteurisés.
Le délai entre la pêche et la mise en seaux du produit fini est de 24 h à 3 j.
La qualité dépend de 2 caractéristiques basiques : maturité et fraîcheur.
Les œufs sont débarrassés des membranes adhérentes, puis sont saumurés sans autre additif... Le taux de sel idéal se situe entre 4 à 4,5 %, et permet une conservation à t° contrôlée de plusieurs mois.
Les zones d'approvisionnement, par ordre décroissant de tonnage, sont : l'Alaska, l'État de Washington et le Canada.
Le principal marché est le Japon (3 à 4 000 t/an). Là-bas les œufs sont consommés soit "façon caviar" très peu salés (ikura), soit très salés dans la poche entière (sujiko).
En Europe la consommation est d'environ 300 à 400 t. "façon caviar", en Amérique du nord de 50 à 100 t. La consommation en Russie, elle, à considérablement chuté...