Cake des
Antilles
Selon le "Trésor de la langue française", un cake
est un "gâteau à base de farine, d'œufs, de beurre et de sucre, et
contenant des raisins de Corinthe et des fruits confits". |
Ingrédients pour 4/6 convives
3 Œufs
160 g de farine
170 g de sucre semoule
1/3 Sachet de levure chimique
150 g de beurre ½ sel
1/2 ananas
2 cuillères à soupe de rhum ambré
Indications de préparation
Préchauffer le à 180°c - Th 6.
Éplucher et couper l’ananas en morceaux.
Ajouter 1 cuillère à soupe de rhum.
Laisser macérer le temps de préparer la pâte.
Dans un saladier, fouetter les 3 œufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
Ajouter en pluie fine la farine additionnée de la levure.
Pendant ce temps, fondre le beurre et l’incorporer au mélange.
Fariner les morceaux d’ananas, en mixer la moitié puis l’incorporer au mélange.
Remuer doucement puis ajouter délicatement le reste de l’ananas macéré.
Verser la préparation dans un moule beurré et fariné et mettre au four pendant 45 min.
À la sortie du four, arroser d’ 1 cuillère à soupe de rhum.
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Les Indiens Tupis l’appelaient ''nanae'' qui
signifie parfum. Cultivés et sélectionnés dans la nature par les
Indiens d’Amérique centrale depuis des millénaires, ces fruits
firent sensation parmi l’équipage de Christophe Colomb, en 1493.
Des motifs en ananas furent repris par les artistes européens,
parfois déformés, sur des pommeaux et des poignées... En 1550,
des ananas conservés dans du sucre étaient expédiés en Europe
comme une friandise luxueuse, exotique et lucrative.
Fin XVIe, l’ananas s’était répandu jusqu’en Chine, aux
Philippines et acclimaté à Java. Il colonisa peu après la côte
ouest de l’Afrique. En 1686, un Hollandais du nom de Le Cour
parvint à le cultiver sous serre et, en 1690, il approvisionnait
les horticulteurs anglais.
L’engouement pour les ananas fut tel que les jardiniers les
cultivèrent jusqu’en Écosse, sous serre, sur couches chaudes et
profondes, fertilisées au fumier de cheval. En 1702, Louis XIV
put goûter un ananas mûri dans les serres du château de
Choisy-le-Roi !
3 principales variétés :
''Cayenne lisse'', le plus courant. En dépit de son nom, il vient de Côte d’ivoire et du Cameroun.
''Gros fruit'' — il peut peser plus de 3 kg — à chair ferme et jaunâtre, juteux et sucré, importé de Martinique et d’Afrique du Sud, aux feuilles épineuses, à chair jaune plus pâle, mais ferme, sa saveur est plus douce que le Cayenne.
''Red spanish'' originaire du Cameroun, généralement rond à chair blanche et peau légèrement rougeâtre, particulièrement savoureux.
L'origine du mot est confuse. Il pourrait
provenir d'une abréviation du vieux mot normand "rumbullion" ou "rombollion"
voire "rond-bouillon", qui pourrait désigner soit des alcools
distillés à partir de cidre ou de poiré, soit les festivités qui
suivaient les meilleures prises faites par les pirates...
Le rhum est une eau-de-vie produite par fermentation puis
distillation de la canne à sucre.
Consommé blanc ou vieilli en fût, En fut, il prend une coloration
ambrée + ou - foncée.
Mais surtout, il peut être agricole ou dit industriel, et nommé
traditionnel.
2 procédés fondamentalement différents sont utilisés. L'alcool de
canne est obtenu soit à partir:
- d'un jus naturel ou "vesou" issu du broyage de la canne à sucre
qui donne le rhum agricole aussi appelé rhum z'habitant (AOC en
Martinique).
- ou de mélasse - résidu de sucrerie - qui donne le rhum dit
industriel, appelé rhum de sucrerie ou encore rhum traditionnel.
Issu de 2 produits distincts, rhum agricole et rhum industriel sont
donc assez différents.
Pour mémoire : Le rhum dit industriel appelé traditionnel, produit
par les îles marquées par la tradition anglaise, est antérieur au
rhum agricole produit exclusivement en Guadeloupe, la Réunion, Haïti
et Martinique.