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 Clafoutis
        fromage blanc-myrtilles
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Ingrédients pour 6 convives

      Pour le moule

  • 30 g de beurre

  • 50 g de sucre semoule

      Pour le clafoutis

  • 2 Œufs entiers

  • 20 cl de crème fraîche liquide

  • 400 g de fromage blanc

  • 80 g de sucre semoule

  • 20 g de farine

  • 1 pincée de sel

  • 1 sachet de sucre vanillé

  • 300 g de myrtilles + 50 g pour la déco.

Indications de préparation

Taille du moule : 25 cm de Ø - ou rectangulaire : 26 x 18 x 5 cm – ou encore  4 à 6 moules individuels selon leur taille.

  • Préchauffer le four à 200°c - Th 6/7.

  • Dans un saladier mélanger le fromage blanc avec la crème liquide, ajouter le sucre semoule ainsi que le sucre vanillé.

  • Casser les 2 œufs et séparer les blancs des jaunes, puis verser les blancs et le sel dans une jatte et fouetter vivement afin d'obtenir une mousse légère.

  • Mélanger délicatement les blancs montés dans le mélange précédent, puis ajouter les jaunes et la farine tamisée.

  • Verser les myrtilles dans le plat beurré et tapissé de sucre, puis recouvrir à l’aide de la préparation, décorer avec quelques myrtilles.

  • Cuire au four pendant 30 à 35 min. Servir tiède ou froid.

 



 

 

 

 

 

 

 

 

Originaire du Limousin, c'est un entremets rustique. Le clafoutis, clafi, qui signifie en patois provençal: farci, garni, rempli…  Clafoutislui-même dérivé de l’ancien français claufir signifiant fixer avec des clous !
Issu de la tradition paysanne, il s’agit d’un genre de pâte à crêpes assez épaisse, cuite au four dans un moule et constellée de fruits, le plus souvent de cerises (fourrer de cerises : “clafi d’estial”).
Il peut-être également “clafi” de tous autres produits que suggèrent saisons et imagination de chacun, selon son terroir…

 

Dessert - ja6 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La myrtille

 

 

L'airelle, myrtille, ou ''brimbelle noire'' s'appelle aussi Abrêtier, bluet, embrume, lucet ou ''raisin des bois'' selon les terroirs...
La myrtille pousse spontanément en Europe, surtout en montagne, dans les sous-bois siliceux et les landes.

Il fallut attendre les années 1780 pour qu'enfin on se risque à affronter les sommets des montagnes en occident sans trop de superstition. La myrtille s'était montrée plus audacieuse. Elle peuplait les hauteurs et aussi les massifs plus modestes, tel le Massif central. On la connaissait en Auvergne, on la méprisait aussi un peu. Un dicton du cru, au XIXe siècle, affirmait : ''Je ne serai jamais assez pauvre pour aller ramasser les myrtilles''. Formule conjuratoire, car pauvreté et Auvergne sont de vieux synonymes. Par un de ces goûteux paradoxes dont le XXe siècle est coutumier, le ramassage des myrtilles sauvages est devenu de nos jours un revenu d'appoint non négligeable. En bref, retenir surtout que la myrtille fut longtemps un des privilèges du déshérité. Au début des années 1960, encore, le sketch du cantonnier, de Fernand Raynaud, s'en faisait l'écho...

Très parfumées, de saveur acidulée, ses petites baies d’un noir bleuâtre sont recherchées pour la confection de tartes, de sorbets, de confitures et de sirops. .

 


Le fromage blanc

L'origine du fromage blanc remonte à la préhistoire...
Le caillé constituant le premier état de la fabrication des fromages, on l'a désigné depuis Pline l'Ancien par le qualificatif générique de son état: "mou", par opposition aux fromages vieillis et durcis.
Premier fromage des éleveurs et cultivateurs, il reste le fromage principal dans les campagnes pendant des siècles. De nouvelles appellations apparaissent à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance: la caillebotte est une masse ou un morceau de caillé qui égoutte sur une étagère à claire-voie, la jonchée est celui mis à égoutter sur une jonchée - claie de paille. Ces 2 termes sont devenus aussi l'appellation commerciale de 2 fromages français spécifiques: la Caillebotte et la Jonchée.
L'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, qui l'appelle "fromage pur", note, au XVIIIe siècle, qu'il "est grossier, peu lié, très disposé à aigrir. De fait, il est abandonné aux gens de la campagne".
Ce produit, initialement fabriqué à la maison ou par l'artisan fromager, connait avec l'industrialisation de nouveaux modes de fabrication et une diversification des procédés et recettes, notamment par l'emploi de lait pasteurisé.