Clafoutis banane-café
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Ingrédients pour 6 convives
Pour le moule
30 g de beurre
50 g de sucre semoule
Pour le clafoutis
2 Œufs entiers + 2 jaunes
10 cl de lait
25 cl de crème fraîche liquide
60 g de Maïzena
12 cl de café
170 g de sucre semoule
1 pincée de sel
1 cuillère à soupe de café soluble - Type Nescafé
3 bananes bien mures
Gelée d'orange...
Indications de préparation
Taille du moule : 25 cm de Ø - ou rectangulaire : 26 x 18 x 5 cm – ou encore 4 à 6 moules individuels selon leur taille.
Préchauffer
le four à 200°c - Th 6/7.
Éplucher les bananes, puis les
couper en rondelles.
Beurrer
et sucrer le plat. Étaler les fruits au fond.
Dans un saladier, verser la Maïzena,
le sucre et le sel. Ajouter les œufs entiers battus et les
jaunes.
Mélanger peu à peu. Pour
obtenir une pâte fluide, mettre ensuite la crème fraîche,
le café et le café soluble (Nescafé par ex.), ainsi que le
lait tiédi afin que le Nescafé fonde.
Mélanger bien le tout.
Verser cette pâte dans le moule
sur les bananes.
Cuire au four pendant environ 35
à 40 min.
Napper le clafoutis avec de la
gelée d'orange et servir chaud.
Les nombreuses vertus du cahouah (قهوة qahwah) L'Inserm vient de
faire paraître un ouvrage intitulé
Café et médecine en 20 questions qui traite
des bénéfices du "petit noir" sur la santé.
Il permet
d'augmenter la vigilance en cas de fatigue, de rhume et aide
à se focaliser sur sa tâche lors du travail ou de la
conduite de nuit. |
Les Égyptiens connaissaient le bananier
d’Abyssinie, ''Musa ensete'', mais les explorateurs européens
découvrirent rapidement de meilleures espèces dans des régions
tropicales et subtropicales. La ''plantain'', plus petite et plus
résistante, fut rapportée d’Inde en 1516 pour être cultivée aux
Canaries. Elle fut introduite en Europe par les Portugais. On a
longtemps cru qu’elle fut ensuite exportée vers l’Amérique, mais on
a à présent la preuve de l’existence de bananiers indigènes près des
côtes du Pacifique. La plupart des bananes cultivées sont
probablement issues de ''Musa sapientum'', ''Musa acuminata'' et
''Musa balbisiana'', espèces sauvages que l’on pense être
originaires d’Extrême-Orient. Les descendants de ''Musa maculata''
et de ''Musa rosacea'' sont bien connus en Asie et il existe
beaucoup d’autres espèces à travers le monde. Les espèces à graines
furent remplacées dès la préhistoire par des hybrides sélectionnés à
reproduction végétative, donnant de gros fruits sans graines. Ces
variétés supérieures étaient devenues innombrables, et tous les pays
chauds avaient les leurs. Beaucoup ont à présent disparu et sont
remplacées par quelques cultivars commerciaux à haut rendement.
Le bananier n’est pas un arbre, mais une herbe
géante qui produit sans cesse de nouveaux rejets. Chaque pousse,
énorme, déroule des feuilles oblongues, gigantesques qui peuvent
mesurer jusqu’à 4,5 m de long. Le rejet mature engendre une
inflorescence qui porte le long de l’épi de nombreuses fleurs
femelles et au sommet des fleurs mâles. Cet épi floral donne
naissance à un énorme régime de bananes, sans pollinisation. Chaque
rejet ne fructifie qu’1 fois et meurt ensuite.
Un bananier a un rendement énorme, produisant environ 40 fois plus
qu’un pied de pommes de terre. Les fruits deviennent jaunes et
sucrés en mûrissant, avec un parfum inoubliable. Les bananes sont
cueillies vertes dans les plantations, en
régimes de 50 à 200 fruits, et transportées vers l’Europe sur des
cargos bananiers où elles sont gardées au frais à 13°. À l’arrivée,
elles sont stockées dans des locaux humides et chauds pour finir de
mûrir. Il existe diverses espèces de
bananes, notamment la commune tigrée, la banane rose plus parfumée,
mais qui doit être cueillie mûre, et la banane ''plantain'',
uniquement consommée cuite en légume.
Naturellement sans gluten, elle allège et évite les grumeaux.
Pâtisserie et sauces lui doivent beaucoup...