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 Clafoutis aux 5 fruits rouges 

 

 

 

 

 

 

 

Originaire du Limousin, c'est un entremets rustique. Le clafoutis, “clafi”, qui signifie en patois provençal : farci, garni, rempli…  lui-même dérivé de l’ancien français “claufir” signifiant fixer avec des clous !
Issu de la tradition paysanne, il s’agit d’un genre de pâte à crêpes assez épaisse, cuite au four dans un moule et constellée de fruits, le plus souvent de cerises (fourrer de cerises : “clafi d’estial”).
Il peut-être également “clafi” de tous autres produits que suggèrent saisons et imagination de chacun, selon son terroir…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Ingrédients pour 6 convives

      Pour le moule

  • 30 g de beurre

  • 50 g de sucre semoule

      Pour le clafoutis

  • 2 Œufs entiers + 2 jaunes

  • 25 cl de lait

  • 25 cl de crème fraîche liquide

  • 60 g de Maïzena

  • 2 sachets de sucre vanillé

  • 120 g de sucre semoule

  • 1 pincée de sel fin

  • 70 g de myrtilles

  • 70 g de mûres

  • 70 g de framboises

  • 70 g de groseilles

  • 70 g de fraises

Indications de préparation

Taille du moule : 25 cm de Ø - ou rectangulaire : 26 x 18 x 5 cm – ou encore  4 à 6 moules individuels selon leur taille.

  • Préchauffer le four à 200°c - Th 6/7.

  • Beurrer et sucrer le plat, puis y ranger tous les fruits.

  • Dans un saladier, verser la Maïzena, les sucres (semoule et vanillé) et le sel.

  • Ajouter les 2 œufs entiers battus et les 2 jaunes. Mélanger peu à peu.

  • Mettre ensuite la crème fraîche. Pour obtenir une pâte fluide, incorporer le lait, puis mixer le tout pendant 10 secondes.

  • Verser cette pâte dans le moule sur les fruits bien étalés.  

  • Cuire au four pendant environ 35 à 40 min. Servir tiède ou froid.

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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 La myrtille

 

 

L'airelle, myrtille, ou ''brimbelle noire'' s'appelle aussi Abrêtier, bluet, embrume, lucet ou ''raisin des bois'' selon les terroirs...
La myrtille pousse spontanément en Europe, surtout en montagne, dans les sous-bois siliceux et les landes.

Il fallut attendre les années 1780 pour qu'enfin on se risque à affronter les sommets des montagnes en occident sans trop de superstition. La myrtille s'était montrée plus audacieuse. Elle peuplait les hauteurs et aussi les massifs plus modestes, tel le Massif central. On la connaissait en Auvergne, on la méprisait aussi un peu. Un dicton du cru, au XIXe siècle, affirmait : ''Je ne serai jamais assez pauvre pour aller ramasser les myrtilles''. Formule conjuratoire, car pauvreté et Auvergne sont de vieux synonymes. Par un de ces goûteux paradoxes dont le XXe siècle est coutumier, le ramassage des myrtilles sauvages est devenu de nos jours un revenu d'appoint non négligeable. En bref, retenir surtout que la myrtille fut longtemps un des privilèges du déshérité. Au début des années 1960, encore, le sketch du cantonnier, de Fernand Raynaud, s'en faisait l'écho...

 Très parfumées, de saveur acidulée, ses petites baies d’un noir bleuâtre sont recherchées pour la confection de tartes, de sorbets, de confitures et de sirops. .

 


La mûre

 


La mûre sauvage ''Rubus fructicosus'' s'est répandue depuis la nuit des temps sur tout le continent eurasiatique. Elle est le fruit du roncier des haies; arbuste vivace résistant au froid et capable de grimper jusqu'à 700 m d'altitude.


En effet la ronce des haies ou ronce bleue, qui fleurit les chemins au printemps, sœur du framboisier de nos potagers, donne les mûres, fruits pulpeux, qui virent du rouge au noir brillant à maturité, mais ses épines et les tâches tenaces que
ses fruits laissent sur les doigts et les vêtements découragent parfois sa cueillette. Soucieux de poétiser chacune des expressions de la nature, les anciens Grecs avaient conclu que la mûre était née du sang versé par les Titans lors de leur vaine
tentative de conquête de l'Olympe! Un tel sens de la défensive devait se transmettre à celui qui déguste ses fruits, ainsi Pline, au Ier siècle, nous assure que la mûre ''combat le venin des serpents les plus dangereux''...
Aujourd'hui, des mûres améliorées, cultivées, plus grosses mais un peu moins parfumées que les sauvages, sont maintenant vendues sur les marchés.

 


Maïzena

 

 

Crée en 1862 par les frères Duryes aux États-Unis, Maïzena, et surtout sa “Fleur de maïs”, rencontre aussitôt un succès mérité.
Naturellement sans gluten, elle allège et évite les grumeaux. Pâtisserie et sauces lui doivent beaucoup...