Clafoutis normand
|
Ingrédients pour 6 convives
Pour le moule
30 G de beurre
50 G de sucre semoule
Pour le clafoutis
2 Œufs entiers + 2 jaunes
25 Cl de lait
25 Cl de crème fraîche liquide
60 G de Maïzena
2 sachets de sucre vanillé
120 g de sucre semoule
1 pincée de sel fin
4 pommes - Golden ou boskop
125 g de groseilles rouges
Indications de préparation
Taille du moule : 25 cm de Ø - ou rectangulaire : 26 x 18 x 5 cm – ou encore 4 à 6 moules individuels selon leur taille.
Préchauffer le four à 200°c - Th 6/7.
Éplucher les pommes et les couper en petits bâtonnets à l'aide d'une mandoline ou très grosses râpe.
Beurrer et sucrer le plat.
Ranger les groseilles au fond et la moitié des pommes.
Dans un saladier, verser la Maïzena, les sucres (semoule et vanillé) et le sel.
Ajouter les œufs entiers battus et les jaunes. Mélanger peu à peu.
Mettre ensuite la crème fraîche. Afin d’obtenir une pâte fluide, incorporer le lait.
Mixer l’ensemble 10 secondes.
Verser cette pâte dans le moule sur les fruits.
Cuire au four pendant ± 10 min.
Mettre alors le reste des pommes “pailles” et faire cuire encore 25 min environ
Nos pommes actuelles, ''Malus communis'', sont issues de pommiers sauvages originaires d’Asie centrale. Les espèces sauvages de pommes étaient déjà récoltées pendant la préhistoire. On a retrouvé des restes de pommes coupées dans les cités lacustres des vallées alpines.
Les pommes étaient aussi bien connues des Phéniciens. Caton n’en comptait que 6 variétés au IIe siècle av. J.-C. Mais lorsque Varron rédigea son ''Rerum rusticarum'', au Ier siècle av. J.-C., chaque région possédait ses pommiers. Un siècle après, Pline en connaissait déjà 32 variétés. Les Romains qui pratiquaient le greffage, importèrent la pomme en Gaule...
Le Moyen Âge apprécia beaucoup la pomme, on en
trouvait partout, elle était, en
général, peu chère et on la considérait comme un fruit pouvant
également servir de légume. Les Celtes appelaient le pommier ''avallo'',
un nom que l'on retrouve dans celui de la ville d'Avallon, île
légendaire et sacrée dont le nom signifie simplement ''pommeraie''.
D'ailleurs, dans la famille des langues indo-européennes, la pomme
était nommée ''abol'', qui a donné ''apple'' en anglais, ''apfel''
en allemand, et ''appel'' en néerlandais.
En latin, ''pommum'' désigne un fruit à pépin ou à noyau. Au Moyen
Âge, dans certaines langues comme le français et le catalan, le mot
''pommum'' a changé de sens pour désigner uniquement la pomme.
Dans d’autres langues comme le roumain, il signifie encore
aujourd’hui le fruit.
Originaires de Scandinavie, le groseillier à
grappes est une plante étonnante par sa fructification quand ses
branches s’ornent de baies luisantes rouges ou blanches. D’une
grande longévité, il prospère même sans soins, mais bien placé et
protégé des oiseaux, il produit en abondance. Ces petites baies
translucides, rouges ou blanches, à la saveur aigrelette, se
consomment moins souvent comme dessert que sous forme de gelée, de
sirop ou de ratafia.
Le groseillier à grappes pousse
spontanément en Europe. L'Antiquité ignore superbement la groseille.
Le latin médiéval ''groseillarius'' est d'origine germanique et se
rapproche du moyen-néerlandais ''craesel'' et du haut-allemand ''Kruselberre'',
la ''baie frisée’’. Le nom
latin savant du groseillier à grappes, Ribes rubrum, provient
probablement d'un mot arabe signifiant ''aigre''. On a des raisons
de penser que les Normands, hardis fondateurs d'un royaume
méditerranéen qui pensait supplanter la vieille Byzance,
furent les importateurs de ces petits fruits délicats, au goût alors
très exotique, probablement au XIIe siècle. Sans doute aussi les
jardins soignés de l'Espagne arabe en comportaient-ils quelques
variétés. On ne signale le groseillier à
grappes, en France, qu'à partir du XVe siècle. Et ce n'est qu'au
siècle suivant que les traités culinaires commencent à mentionner
la groseille - encore s'agit-il de l'inusable groseille à maquereau! Les autres variétés ont fait tranquillement
leur chemin dans les habitudes alimentaires de France et
d'Angleterre.
Bien avant ces époques, les Scandinaves le
cultivaient.
3 espèces botaniques différentes, Ribes petroeum,
Ribes vulgare, et Ribes rubrum, sont à l’origine de notre
groseillier à grappes cultivé.
La groseille blanche est une variété
incolore qui a sa propre saveur. Peu connues dans une grande partie
de l’Europe et aux États-Unis, les groseilles sont appréciées en
Scandinavie et en Russie.
Naturellement sans gluten, elle allège et évite les grumeaux.
Pâtisserie et sauces lui doivent beaucoup...