Amandines aux prunes
L’on pourra également
réaliser une
tarte amandine dans une grande tourtière.
Ingrédients pour 8 convives
24 grosses reines-claudes ou 48 petites...
160 g de beurre + 80 g pour les moules
160 g d'amandes en poudre
180 g de sucre en poudre
4 Œufs
4 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse
4 cuillères à soupe d'amandes effilées
Indications de préparation
Préchauffer le four Th 6/7 –
200°c.
Laver et équeuter les
reines-claudes,
les ouvrir en 2 et les dénoyauter.
Dans un saladier, mélanger le
beurre juste fondu, les amandes en poudre et le sucre, jusqu'à
obtention d'un mélange homogène.
Incorporer les œufs, 1 à 1, en
fouettant, puis la crème fraîche.
Beurrer 8 moules à tartelette
assez larges.
Déposer les fruits, face coupée
vers le haut.
Répartir la crème par-dessus,
et saupoudrer la surface d'amandes effilées.
Enfourner à mi-hauteur et
laisser cuire ± 20 min. Servir tiède.
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Originaire du Moyen-Orient, l’amandier était connu des Hébreux et des Phéniciens. Il fut acclimaté dès le Ve siècle dans le midi de la France. Il est à présent largement cultivé en Californie, en Afrique et en Australie du Sud.
L‘amandier ressemble au pêcher, son proche parent botanique. Ses
fleurs rose pâle sont plus grosses et s’épanouissent avant ses
longues feuilles étroites.
Il fleurit une quinzaine de jours avant le pêcher et subit souvent
les dégâts du gel.
Les espèces sauvages ont parfois les branches épineuses. Les fruits
possèdent une enveloppe duveteuse coriace, immangeable, brun
verdâtre, mais qui s’ouvre facilement.
À l’intérieur se trouve un noyau dur, lisse, et criblé de petits
trous qui ne transpercent pas la coque. Celle-ci renferme une graine
unique, plate, ovale et pointue.
Le sirop d’orgeat, réalisé autrefois avec une décoction d'orge, est
aujourd’hui fabriqué avec une émulsion d'amandes.
D’origine chinoise, la prune fut d’abord importée
en Grèce, avant de conquérir la plupart des zones tempérées.
Pline
décrivait des variétés cultivées en Syrie, en Italie et en Grèce. Il
est probable qu’elles furent disséminées en Europe du Nord par les
Romains qui connaissaient déjà les quetsches puisque des noyaux
caractéristiques, allongés et légèrement pointus, datant de cette
époque, ont été retrouvés. Rapportée de Damas par les Croisés, le
prunier de Damas vient de la région du même nom.
Il fut probablement rapporté en Europe par le duc d’Anjou, au XIIe
siècle. L’expression ''pour des prunes'', remonterait d’ailleurs à
cette époque. En effet, en 1148, les croisés restèrent bloqués
devant les portes de Damas. Ils ne rapportèrent de l’expédition que
des prunes... Fort appréciée des princes de la Renaissance, la prune
a donné au XVIe siècle de nombreuses variétés, dont certaines sont
restées célèbres : la reine-claude, délicieuse comme fruit de
table, a prune d’Ente, destinée à la fabrication des pruneaux, la
mirabelle et son eau-de-vie blanche, la quetsche, dont on fait des
tartes et des confitures...
Le nom ''Reine Claude'' fut donné par le
botaniste Pierre Belon à une prune qu’il rapporta d’un voyage en
Orient en l’honneur de la reine Claude de France, fille de Louis
XII, épouse de François Ier, qui était, paraît-il, douce et bonne.