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 Amandines aux prunes 

 

 

 

 

 

 

 

Dinner date - ja6

L’on pourra également réaliser une tarte amandine dans une grande tourtière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Ingrédients pour 8 convives

  • 24 grosses reines-claudes ou 48 petites...

  • 160 g de beurre + 80 g pour les moules

  • 160 g d'amandes en poudre

  • 180 g de sucre en poudre

  • 4 Œufs

  • 4 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse

  • 4 cuillères à soupe d'amandes effilées

Indications de préparation

  • Préchauffer le four Th 6/7 – 200°c.

  • Laver et équeuter les reines-claudes, les ouvrir en 2 et les dénoyauter.

amandes - ja6

  • Dans un saladier, mélanger le beurre juste fondu, les amandes en poudre et le sucre, jusqu'à obtention d'un mélange homogène.

  • Incorporer les œufs, 1 à 1, en fouettant, puis la crème fraîche.

  • Beurrer 8 moules à tartelette assez larges.

  • Déposer les fruits, face coupée vers le haut.

  • Répartir la crème par-dessus, et saupoudrer la surface d'amandes effilées.

  • Enfourner à mi-hauteur et laisser cuire ± 20 min. Servir tiède.



 

 

 

 

 

 

 

 

Une anecdote conte qu'un jeune homme qui avait porté la main sur les prunes de la reine Claude, fut surpris en flagrant délit et promptement pendu.
À quelque temps de là, un bandit, qui avait tenté de s'approprier les diamants de ladite reine, fut condamné à la même peine. Arrivé au pied du gibet, le voleur aurait eu le mot de sa fin :
“Au moins, si je meurs, ce n'est pas pour des prunes ! ”.

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'amande

Originaire du Moyen-Orient, l’amandier était connu des Hébreux et des Phéniciens. Il fut acclimaté dès le Ve siècle dans le midi de la France. Il est à présent largement cultivé en Californie, en Afrique et en Australie du Sud.

L‘amandier ressemble au pêcher, son proche parent botanique. Ses fleurs rose pâle sont plus grosses et s’épanouissent avant ses longues feuilles étroites.
Il fleurit une quinzaine de jours avant le pêcher et subit souvent les dégâts du gel.
Les espèces sauvages ont parfois les branches épineuses. Les fruits possèdent une enveloppe duveteuse coriace, immangeable, brun verdâtre, mais qui s’ouvre facilement.
À l’intérieur se trouve un noyau dur, lisse, et criblé de petits trous qui ne transpercent pas la coque. Celle-ci renferme une graine unique, plate, ovale et pointue.
Le sirop d’orgeat, réalisé autrefois avec une décoction d'orge, est aujourd’hui fabriqué avec une émulsion d'amandes.

 


La prune

D’origine chinoise, la prune fut d’abord importée en Grèce, avant de conquérir la plupart des zones tempérées.
Pline décrivait des variétés cultivées en Syrie, en Italie et en Grèce. Il est probable qu’elles furent disséminées en Europe du Nord par les Romains qui connaissaient déjà les quetsches puisque des noyaux caractéristiques, allongés et légèrement pointus, datant de cette époque, ont été retrouvés. Rapportée de Damas par les Croisés, le prunier de Damas vient de la région du même nom.
Il fut probablement rapporté en Europe par le duc d’Anjou, au XIIe siècle. L’expression ''pour des prunes'', remonterait d’ailleurs à cette époque. En effet, en 1148, les croisés restèrent bloqués devant les portes de Damas. Ils ne rapportèrent de l’expédition que des prunes... Fort appréciée des princes de la Renaissance, la prune a donné au XVIe siècle de nombreuses variétés, dont certaines sont restées célèbres : la reine-claude, délicieuse comme fruit de table, a prune d’Ente, destinée à la fabrication des pruneaux, la mirabelle et son eau-de-vie blanche, la quetsche, dont on fait des tartes et des confitures...
 Le nom ''Reine Claude'' fut donné par le botaniste Pierre Belon à une prune qu’il rapporta d’un voyage en Orient en l’honneur de la reine Claude de France, fille de Louis XII, épouse de François Ier, qui était, paraît-il, douce et bonne.