Cake à la banane
Selon le "Trésor de la langue
française", un cake est un "gâteau à base de farine, d'œufs,
de beurre et de sucre, et contenant des raisins de Corinthe
et des fruits confits". |
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Ingrédients pour 6 convives
2 Bananes mûres à point...
100 G de beurre + 20 g pour le moule
100 G de sucre en poudre
2 Œufs
1 Orange - non traitée
50 G de copeaux de chocolat
250 G de farine + 1 cuillère à soupe
1 Sachet de levure chimique en poudre
1 Pincée de sel
50 G de cerneaux de noix
Indications de préparation
Préchauffer le four Th 6 - 220°c.
Dans un saladier, travailler le
beurre ramolli à température ambiante et le sucre en poudre
jusqu'à consistance d'une pommade onctueuse.
Ajouter les œufs 1 par 1, en
battant vigoureusement.
Peler et écraser les bananes à
la fourchette puis les incorporer aussitôt à la préparation
afin de les empêcher de noircir.
Brosser l'orange en la lavant
sous l'eau courante. En râper finement son zeste - en conserver un morceau pour le décor -, puis presser son
jus.
Incorporer également à la préparation
ainsi que les copeaux de chocolat.
Réduire les cerneaux de noix en
poudre au robot et les mélanger à la farine, au sel et à la
levure.
Les incorporer à la préparation
précédente.
Beurrer, et fariner un moule à
cake. Verser la préparation jusqu'aux 3/4 de sa hauteur.
Enfourner à mi-hauteur et
laisser cuire 30 min à
Th 6 – 200°c.
Fendre la surface du cake dans la
longueur à l'aide d'une lame de couteau, puis remettre au
four 15 min à Th
5 – 180°c.
Vérifier la cuisson à l'aide
d'une lame de couteau elle doit ressortir sèche.
Démouler sur une grille, et
laisser refroidir complètement.
Au moment de servir, décorer
d'un morceau de zeste d'orange…
Les Égyptiens connaissaient le bananier
d’Abyssinie, ''Musa ensete'', mais les explorateurs européens
découvrirent rapidement de meilleures espèces dans des régions
tropicales et subtropicales. La ''plantain'', plus petite et plus
résistante, fut rapportée d’Inde en 1516 pour être cultivée aux
Canaries. Elle fut introduite en Europe par les Portugais. On a
longtemps cru qu’elle fut ensuite exportée vers l’Amérique, mais on
a à présent la preuve de l’existence de bananiers indigènes près des
côtes du Pacifique. La plupart des bananes cultivées sont
probablement issues de ''Musa sapientum'', ''Musa acuminata'' et
''Musa balbisiana'', espèces sauvages que l’on pense être
originaires d’Extrême-Orient. Les descendants de ''Musa maculata''
et de ''Musa rosacea'' sont bien connus en Asie et il existe
beaucoup d’autres espèces à travers le monde. Les espèces à graines
furent remplacées dès la préhistoire par des hybrides sélectionnés à
reproduction végétative, donnant de gros fruits sans graines. Ces
variétés supérieures étaient devenues innombrables, et tous les pays
chauds avaient les leurs. Beaucoup ont à présent disparu et sont
remplacées par quelques cultivars commerciaux à haut rendement.
Le bananier n’est pas un arbre, mais une herbe
géante qui produit sans cesse de nouveaux rejets. Chaque pousse,
énorme, déroule des feuilles oblongues, gigantesques qui peuvent
mesurer jusqu’à 4,5 m de long. Le rejet mature engendre une
inflorescence qui porte le long de l’épi de nombreuses fleurs
femelles et au sommet des fleurs mâles. Cet épi floral donne
naissance à un énorme régime de bananes, sans pollinisation. Chaque
rejet ne fructifie qu’1 fois et meurt ensuite.
Un bananier a un rendement énorme, produisant environ 40 fois plus
qu’un pied de pommes de terre. Les fruits deviennent jaunes et
sucrés en mûrissant, avec un parfum inoubliable. Les bananes sont
cueillies vertes dans les plantations, en
régimes de 50 à 200 fruits, et transportées vers l’Europe sur des
cargos bananiers où elles sont gardées au frais à 13°. À l’arrivée,
elles sont stockées dans des locaux humides et chauds pour finir de
mûrir. Il existe diverses espèces de
bananes, notamment la commune tigrée, la banane rose plus parfumée,
mais qui doit être cueillie mûre, et la banane ''plantain'',
uniquement consommée cuite en légume.
''Jugians regia'', le noyer commun, est
originaire de Perse et fut introduit en Europe par les Romains vers
le IVe siècle av. J.-C. Il devint alors une ressource importante de
nourriture et de bois dans bien des régions. Le noyer est un grand
arbre à croissance lente, qui peut atteindre 45 m de haut. Ses
feuilles sont pennée et son écorce est grise. Chaque noyer porte des
fleurs femelles discrètes et des chatons mâles. Les coques ligneuses
des fruits sont entourées d’un péricarpe
charnu vert, appelé brou, et contiennent 2 cerneaux qui ont l’aspect
d’hémisphères cérébraux...
Le noyer noir, ''Jugians nigra'',
originaire du nord-est de l’Amérique fut introduit en Europe avant
1656. Surtout cultivé pour son bois et ses qualités ornementales, il
est plus grand que notre noyer commun. Ses grosses noix, dures à
casser, sont riches en phosphore.