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  Cake à la banane 

 

 

 

 

Que les Français aient conservé le mot anglais cake pour désigner ce gâteau est symptomatique de l’anglophilie qui sévi dans le premier quart du XIXe siècle.
C’était l’époque où Debussy faisait blanchir son linge en Angleterre et donnait des titres anglais à certaines de ses pièces.
On prenait le “five o’clock” au cours d’une “garden-party” et on mangeait du “cake” dans la splendeur du rituel victorien.

Selon le "Trésor de la langue française", un cake est un "gâteau à base de farine, d'œufs, de beurre et de sucre, et contenant des raisins de Corinthe et des fruits confits".
Le mot, emprunté à l'anglais, raccourci de fruitcake ou de plumcake, est considéré comme un anglicisme dans une partie de la francophonie. "Cake" peut se traduire en anglais par le terme fruitcake.
Le terme "cake" n’est pas davantage utilisé au Québec, voire en Amérique du Nord, ce gâteau étant désigné sous le nom de "gâteau aux fruits"...

 

 

Sortir les ingrédients à l'avance afin qu'ils soient tous à T° ambiante. Utiliser de préférence : de la farine tamisée type 55, de la levure alsacienne, du sucre semoule, du lait entier, du beurre demi-sel.
Laisser reposer la préparation 30 min et +, avant d’enfourner
Le cake est cuit, lorsqu' après l'avoir piqué, la pointe du couteau ressort sèche.
Laisser toujours refroidir le cake avant de le démouler.

 

 

 

 



Ingrédients pour 6 convives

  • 2 Bananes mûres à point...

  • 100 G de beurre + 20 g pour le moule

  • 100 G de sucre en poudre

  • 2 Œufs

  • 1 Orange - non traitée

  • 50 G de copeaux de chocolat

  • 250 G de farine + 1 cuillère à soupe

  • 1 Sachet de levure chimique en poudre

  • 1 Pincée de sel

  • 50 G de cerneaux de noix

Indications de préparation

  • Préchauffer le four Th 6 - 220°c.

  • Dans un saladier, travailler le beurre ramolli à température ambiante et le sucre en poudre jusqu'à consistance d'une pommade onctueuse.

  • Ajouter les œufs 1 par 1, en battant vigoureusement.

  • Peler et écraser les bananes à la fourchette puis les incorporer aussitôt à la préparation afin de les empêcher de noircir.

  • Brosser l'orange en la lavant sous l'eau courante. En râper finement son zeste  - en conserver un morceau pour le décor -, puis presser son jus.

  • Incorporer également à la préparation ainsi que les copeaux de chocolat.

  • Réduire les cerneaux de noix en poudre au robot et les mélanger à la farine, au sel et à la levure.

  • Les incorporer à la préparation précédente.  

  • Beurrer, et fariner un moule à cake. Verser la préparation jusqu'aux 3/4 de sa hauteur.  

  • Enfourner à mi-hauteur et laisser cuire 30 min  à Th 6 – 200°c.

  • Fendre la surface du cake dans la longueur à l'aide d'une lame de couteau, puis remettre au four 15 min  à Th 5 – 180°c.

  • Vérifier la cuisson à l'aide d'une lame de couteau elle doit ressortir sèche.

  • Démouler sur une grille, et laisser refroidir complètement.

  • Au moment de servir, décorer d'un morceau de zeste d'orange…

 



 

 

 

 

 

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 La banane

 

 

Les Égyptiens connaissaient le bananier d’Abyssinie, ''Musa ensete'', mais les explorateurs européens découvrirent rapidement de meilleures espèces dans des régions tropicales et subtropicales. La ''plantain'', plus petite et plus résistante, fut rapportée d’Inde en 1516 pour être cultivée aux Canaries. Elle fut introduite en Europe par les Portugais. On a longtemps cru qu’elle fut ensuite exportée vers l’Amérique, mais on a à présent la preuve de l’existence de bananiers indigènes près des côtes du Pacifique. La plupart des bananes cultivées sont probablement issues de ''Musa sapientum'', ''Musa acuminata'' et ''Musa balbisiana'', espèces sauvages que l’on pense être originaires d’Extrême-Orient. Les descendants de ''Musa maculata'' et de ''Musa rosacea'' sont bien connus en Asie et il existe beaucoup d’autres espèces à travers le monde. Les espèces à graines furent remplacées dès la préhistoire par des hybrides sélectionnés à reproduction végétative, donnant de gros fruits sans graines. Ces variétés supérieures étaient devenues innombrables, et tous les pays chauds avaient les leurs. Beaucoup ont à présent disparu et sont remplacées par quelques cultivars commerciaux à haut rendement.

Le bananier n’est pas un arbre, mais une herbe géante qui produit sans cesse de nouveaux rejets. Chaque pousse, énorme, déroule des feuilles oblongues, gigantesques qui peuvent mesurer jusqu’à 4,5 m de long. Le rejet mature engendre une
inflorescence qui porte le long de l’épi de nombreuses fleurs femelles et au sommet des fleurs mâles. Cet épi floral donne naissance à un énorme régime de bananes, sans pollinisation. Chaque rejet ne fructifie qu’1 fois et meurt ensuite.
Un bananier a un rendement énorme, produisant environ 40 fois plus qu’un pied de pommes de terre. Les fruits deviennent jaunes et sucrés en mûrissant, avec un parfum inoubliable. Les bananes sont cueillies vertes dans les plantations, en
régimes de 50 à 200 fruits, et transportées vers l’Europe sur des cargos bananiers où elles sont gardées au frais à 13°. À l’arrivée, elles sont stockées dans des locaux humides et chauds pour finir de mûrir. Il existe diverses espèces de
bananes, notamment la commune tigrée, la banane rose plus parfumée, mais qui doit être cueillie mûre, et la banane ''plantain'', uniquement consommée cuite en légume.

 


La noix

 

 

''Jugians regia'', le noyer commun, est originaire de Perse et fut introduit en Europe par les Romains vers le IVe siècle av. J.-C. Il devint alors une ressource importante de nourriture et de bois dans bien des régions. Le noyer est un grand arbre à croissance lente, qui peut atteindre 45 m de haut. Ses feuilles sont pennée et son écorce est grise. Chaque noyer porte des fleurs femelles discrètes et des chatons mâles. Les coques ligneuses des fruits sont entourées d’un péricarpe
charnu vert, appelé brou, et contiennent 2 cerneaux qui ont l’aspect d’hémisphères cérébraux...
Le noyer noir, ''Jugians nigra'', originaire du nord-est de l’Amérique fut introduit en Europe avant 1656. Surtout cultivé pour son bois et ses qualités ornementales, il est plus grand que notre noyer commun. Ses grosses noix, dures à casser, sont riches en phosphore.