Glace au sirop de cassis
Ingrédients pour 6 convives
500 G de cassis
150 G de sucre de canne
10 Cl de jus de groseilles - non sucré
1 Cuillère à soupe de jus de citron
40 Cl de crème fraîche
6 Cuillères à soupe de crème de cassis
Indications de préparation
Laver les baies de cassis et les égoutter.
En réserver 4 cuillères à soupe dans le réfrigérateur.
Équeuter le reste.
Porter à ébullition, le sucre
de canne et le jus de groseilles. Ajouter les baies.
Laisser cuire, à couvert, sur feu doux. pendant 5 min.
Réduire ensuite les baies en purée.
Les arroser de jus de citron. Mélanger bien.
Placer la préparation, à
couvert, dans le réfrigérateur.
Battre au fouet 30 cl de crème
fraîche, puis l’incorporer à la purée de cassis.
Répartir la préparation dans
les ramequins. Couvrir ceux-ci de papier d’aluminium.
Laisser prendre au freezer pendant ± 3 heures.
Battre au fouet le reste de la crème
fraîche, puis en garnir une poche à douille cannelée.
Laisser tremper le fond des
ramequins quelques secondes dans de l’eau froide.
Démouler les glaces sur des
assiettes à dessert.
Décorer avec la crème fouettée
et les baies de cassis réservées.
Napper de crème de cassis.
Originaires de Scandinavie, le groseillier à
grappes est une plante étonnante par sa fructification quand ses
branches s’ornent de baies luisantes rouges ou blanches. D’une
grande longévité, il prospère même sans soins, mais bien placé et
protégé des oiseaux, il produit en abondance. Ces petites baies
translucides, rouges ou blanches, à la saveur aigrelette, se
consomment moins souvent comme dessert que sous forme de gelée, de
sirop ou de ratafia.
Le groseillier à grappes pousse
spontanément en Europe. L'Antiquité ignore superbement la groseille.
Le latin médiéval ''groseillarius'' est d'origine germanique et se
rapproche du moyen-néerlandais ''craesel'' et du haut-allemand ''Kruselberre'',
la ''baie frisée’’. Le nom
latin savant du groseillier à grappes, Ribes rubrum, provient
probablement d'un mot arabe signifiant ''aigre''. On a des raisons
de penser que les Normands, hardis fondateurs d'un royaume
méditerranéen qui pensait supplanter la vieille Byzance,
furent les importateurs de ces petits fruits délicats, au goût alors
très exotique, probablement au XIIe siècle. Sans doute aussi les
jardins soignés de l'Espagne arabe en comportaient-ils quelques
variétés. On ne signale le groseillier à
grappes, en France, qu'à partir du XVe siècle. Et ce n'est qu'au
siècle suivant que les traités culinaires commencent à mentionner
la groseille - encore s'agit-il de l'inusable groseille à maquereau! Les autres variétés ont fait tranquillement
leur chemin dans les habitudes alimentaires de France et
d'Angleterre.
Bien avant ces époques, les Scandinaves le
cultivaient.
3 espèces botaniques différentes, Ribes petroeum,
Ribes vulgare, et Ribes rubrum, sont à l’origine de notre
groseillier à grappes cultivé.
La groseille blanche est une variété
incolore qui a sa propre saveur. Peu connues dans une grande partie
de l’Europe et aux États-Unis, les groseilles sont appréciées en
Scandinavie et en Russie.