Friture basque d'anchois
La seule difficulté de cette recette consistera à trouver des anchois frais, qui avec le thon, la sardine, la daurade et le merlu, font partie des pêches traditionnelles basques.
Ingrédients pour 4 convives
800 g d’anchois
Huile de friture
4 grosses gousses d’ail
1/2 Piment rouge
Sel fin
Indications de préparation
Prendre les anchois 1 par 1 et
détacher la tête, retirer les intestins en pressant avec
le pouce.
Les essuyer sans les laver car la chair est assez
fragile... Les saler.
Verser de l’huile de friture
dans une poêle à rebord assez grand (sur ± 2 cm).
La chauffer.
Pendant ce temps, peler les
gousses d’ail.
Les jeter dans l’huile chaude avec le demi piment.
Lorsque les gousses d’ail commencent à bien dorer,
ajouter la moitié des anchois.
Ils vont frire en très peu de temps.
Les retourner dans l’huile avec une écumoire pour les
faire cuire des 2 côtés, puis les égoutter.
Cuire la seconde fournée.
Servir aussitôt en entrée chaude ou lors d'un apéro dinatoire...
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Les anchois ou engraulidés (Engraulidae)
forment une famille de poissons dont de nombreuses espèces sont
consommées par l'homme.
On les rencontre dans les océans Atlantique, Indien et Pacifique,
principalement près des côtes et dans les estuaires.
Les anchois furent consommés en Europe au moins dès le Moyen Âge,
notamment salés afin d'en permettre la conservation. Saint-Tropez,
Fréjus, Collioure, Saint-Jean-de-Luz et Hendaye en furent des ports
spécialisés, la flotte s'étant ensuite progressivement déplacée
autour du Golfe de Gascogne.
L'intensification de la pêche permise par la modernisation
matérielle de la flotte fut la cause d’un nouveau déclin des stocks.
Le tonnage pêché et vendu est faible au regard du total de la pêche.
En Europe, c’est l’Espagne et la France (Golfe de Gascogne, avec les
flottes des ports de La Turballe (Loire-Atlantique), des
Sables-d'Olonne et de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée) qui
réalisent l'essentiel des captures. Les sources de Méditerranée
étant en déclin...
Le piment d'Espelette ou Ezpeletako biperra
en basque, est un piment cultivé au Pays basque dans le département
des Pyrénées-Atlantiques. Il tire son nom de la commune d'Espelette.
Introduit au Pays basque au XVIe ou au XVIIe
siècle. La plante est d'abord utilisée en médecine puis très vite
comme condiment et conservateur des viandes et du jambon.
En 1650, on commence à planter des piments à Espelette. Des graines
sont sélectionnées donnant naissance à la variété Gorria,
connue aujourd'hui sous l'appellation "piment d'Espelette".
À l'échelle de
Scoville, le piment d'Espelette a une valeur de 4, il
n'est donc pas plus fort que le poivre. En revanche, il est beaucoup
plus parfumé car il est resté longtemps à sécher au soleil.
Il est utilisé depuis 5 siècles à la place du poivre dans toute la
cuisine basque.
Avec son arôme fruité, tomate, poivron et foin sec, sa belle couleur
rouge brique, le piment tient la vedette, le dernier week-end
d’octobre à Espelette, et ce depuis 1965.
L'on retrouvera ainsi la variété Gorria en corde fraîche ou
corde sèche, en poudre ou en purée, en gelée ou dans des
chocolats...
Il est dommage que son prix ne soit plus populaire.