Escalopes de veau aux olives
Cette recette n’est pas sans évoquer
certaines spécialités de la cuisine espagnole...
L’on peut accompagner
ces escalopes de riz ou de cèpes sautés.
Déguster avec un tursan, terroir préservé des Landes
Ingrédients pour 4 convives
12 olives vertes
4 oignons
1 gousse d’ail
1 Poivron vert
110 g de champignons de Paris
4 tomates
Huile d’olive
60 g de jambon de Bayonne – Jambon cru
1 cuillère à soupe d’amandes en poudre
Farine
10 cl de vin blanc sec
Sel & poivre blanc
Indications de préparation
Mettre les olives dans une
casserole d’eau portée à ébullition et les faire ainsi blanchir
pendant 2 min, les rafraîchir puis les égoutter.
Les dénoyauter et les réserver.
Peler les oignons puis les hacher finement, ainsi que la gousse d’ail.
Émincer le poivron et les champignons.
Ébouillanter les tomates, les peler, les épépiner puis les concasser.
Chauffer 2 cuillères à soupe
d’huile d’olive dans un poêlon.
Ajouter les oignons, l’ail et le poivron, mélanger et laisser
cuire pendant 5 min.
Ajouter les champignons, les tomates, les olives, le jambon
taillé en dés et les amandes.
Porter à ébullition et laisser cuire en remuant, jusqu’à
consistance de purée épaisse. Réserver.
Saler et poivrer les 4
escalopes, les fariner.
Chauffer 2 cuillères à soupe d’huile d’olive dans une poêle,
puis faire sauter les escalopes de veau en comptant 4 min de
cuisson de chaque côté environ.
Les égoutter.
Jeter l’huile et verser aussitôt
le vin dans la poêle, déglacer sur feu vif, puis ajouter le
condiment aux tomates et aux olives.
Mélanger soigneusement, puis remettre les escalopes dans cette
sauce épaisse, couvrir et laisser mijoter tout doucement pendant
5 min.
Servir chaud.
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Les oliviers cultivés sont noueux et tordus.
Leurs feuilles foncées et longues sont argentées au-dessous, Les
espèces sauvages, au port buissonnant, sont épineuses avec des
feuilles plus arrondies. Leurs fleurs blanches, discrètes, parfois
parfumées, donnent des drupes vertes virant au brun noirâtre, ou
parfois blanc ivoire, en mûrissant. Elle renferme chacune 1 seul
noyau.
Des oliviers poussent à l’état sauvage au Moyen-Orient, mais ces
arbres sont cultivés depuis des temps immémoriaux.
L’olive était l’un des fruits promis au peuple juif sur la terre de
Canaan.
D’après Homère, Cécrops, fondateur d’Athènes,
rapporta en Grèce des olives vertes qui devinrent source de
richesse. L’olive atteignit l’Italie en 571 av. J.-C. les Phocéens
l'importèrent à la même époque jusqu’en Provence.
De nos jours, les olives sont toujours produites dans ces régions
méditerranéennes, mais elles sont aussi cultivées en Californie,
Australie et en Chine...
Une querelle oppose les producteurs du justement
fameux jambon de Bayonne. Cette ville en produit peu. Quelques uns
même disent qu’elle n’en produit plus, et estiment qu’il serait plus
juste de l’appeler d’Orthez, de Peyrehorade ou de Sault-de-Navailles,
centres principaux de salaisons basques.
Le jambon, ainsi officiellement désigné, est simplement salé et non
pas frotté de salpêtre ou encore fumé, tel que le présentent, le
plus souvent hors de France, certains restaurateurs distraits...
voire mal informés.
On le prépare ainsi depuis le haut Moyen Âge. On ne consomme pas le
jambon basque seulement cru, on le cuit afin d’en garnir des œufs
préparés de toutes sortes de façons, on le coupe en lamelles pour
donner de la saveur à divers ragoûts et autant de sauces. Il se
mange aussi, plus simplement en tranches poêlées de l’épaisseur d’un
gros beefsteak.
Une confrérie veille jalousement au maintien de la haute qualité de
ce jambon universellement réputé...
Au XIVe siècle, Gaston Phœbus, Comte de Foix, lors d'une
rude journée d'hiver partit chasser le sanglier sur ses terres
béarnaises. Il réussit à blesser la bête mais perdit sa trace.
Quelques mois plus tard, l'été revenu, il retrouva l'animal mort,
parfaitement conservé. Le corps du sanglier, tombé dans le lit
desséché d'une rivière, était recouvert de sel, naturellement
présent dans les cours d'eau de la région.
La viande fut goûtée et appréciée de tous, plus particulièrement la
cuisse!
Cette péripétie, vraie ou fausse, permit aux habitants de conserver
la viande de porc et de sanglier dans le sel, qui par ailleurs, ne
manquait pas dans la région de Salies. On peut apercevoir sur le
portail de la Cathédrale de Ste-Marie d'Oloron quelques sculptures
du XIIe siècle représentant sacrifices de porc et gros
jambons.
Ce n'est
donc pas précisément à Bayonne qu'apparurent les premiers jambons,
mais la cité basque, forte d'une intense activité portuaire, permit
d'exporter le jambon, d'en assurer la promotion et enfin de lui
donner son nom.
Le jambon de Bayonne devient une référence gastronomique. Rabelais
lui ouvre les portes de la littérature, les rois de France, d'Henri
IV à Louis XIV, s'en délectent, et puis la Révolution détrôna le Roi
mais pas le jambon !