Macédoine de légumes
et œufs mimosa à la faisselle
Ingrédients pour 4 convives
300 g de macédoine de légumes : fraîche, en conserve ou surgelée
4 Œufs
200 g de fromage blanc en faisselle à 40 % de mg - bien égoutté...
20 cl de crème fraîche épaisse
1 Cuillère à soupe de fines herbes - hachées
1 Cuillère à soupe de moutarde forte
1 Petit cœur de laitue
1 Tomate
Sel & Poivre
Indications de préparation
Selon le cas, égoutter ou cuire la macédoine de légumes à l’eau bouillante salée, la rafraîchir, et l’égoutter à fond. L'essuyer
à nouveau sur un papier absorbant.
Faire durcir les œufs 10 min à l’eau bouillante salée, les rafraîchir, les écaler.
Écraser le fromage à la fourchette pour le réduire en pâte.
Ajouter la crème et mixer pour
obtenir la consistance d’une sauce assez ferme.
Assaisonner, ajouter les fines herbes et la moutarde.
Diviser les œufs en 2 dans la longueur, retirer soigneusement les jaunes sans casser
Écraser les jaunes à la fourchette, les lier avec quelques cuillerées de crème au fromage.
Garnir les blancs avec cette farce en utilisant une poche garnie d’une douille ronde cannelée.
Lier la macédoine de légumes avec le reste de crème au fromage.
Déposer les feuilles de laitue autour d’un plat rond ou d’un saladier.
Garnir le centre avec la macédoine.
Poser dessus les
½ œufs farcis, décorer de quelques tranches de tomate. Servir bien frais.
Bref, un récipient percé de trous, où
l'on met des fromages frais à égoutter, puis par extension : le Fromage préparé de cette manière...
ll était de coutume, dans les fermes d'autrefois, de faire
quelques fromages blancs avec le lait des vaches de la
ferme. Caillés dans des toiles puis séchés au soleil, on les
laissait s'égoutter tranquillement sur le rebord des
fenêtres.
Fromage à pâte fraîche à base de lait de vache, chèvre ou brebis... de 150 g à 1 kg. Son affinage est juste de quelques jours et se déguste donc toute l'année.
La faisselle s'accompagne souvent de sel, poivre, ciboulette ou de sucre..
Dès l’antiquité, le goût piquant et parfumé de la
moutarde fut prisé. Le + souvent, les graines étaient concassées et
mélangées à du moût de raisin pour donner du ''mustums ardens''
(moût à la saveur ardente), terme à l’origine du mot ''moutarde''.
Au Moyen Âge, en Europe, on en faisait une forte consommation, son
prix étant peu élevé. Son usage était surtout réservé à
l’accompagnement des venaisons et de la charcuterie. Au XIIIe siècle
la ville de Dijon devient une référence pour son savoir-faire. La
''moutarde de Dijon'' était d’abord sèche, se présentant sous forme
de tablettes à délayer dans du vinaigre. On trouvait également des
moutardes de pâte, mélange de sénevé, cannelle, miel et vinaigre.
Louis XI aimait
tellement la moutarde de Dijon qu’il avait découvert à la Cour des
grands Ducs de Bourgogne, qu’il ne se déplaçait jamais sans un pot
de ce précieux condiment. Au XVe siècle, de petites fabriques
s’implantent dans la région dijonnaise et
inventent de nouvelles saveurs. Le XVIIIe siècle voit apparaître des
moutardes aux câpres, aux anchois ou au champagne, tandis que
naissent de plus grandes entreprises. Après avoir été commercialisée
dans des tonneaux par des marchands ambulants, la moutarde est
dorénavant vendue en pots. Aujourd’hui, il existe une infinie
variété de goûts: moutarde de ''Meaux'' au broyage grossier qui
laisse apparaître les graines, moutarde à l’estragon, au miel, aux
fines herbes, au vin, sucrée...
La moutarde est assez facile à préparer chez soi, il suffit
d’écraser les graines de sénevé dans un mortier et de les mélanger
avec du vinaigre et du sel. Le reste n'est que question de dosage...