Crème de moules au chorizo
Déguster avec un
pinot-blanc d’Alsace
Ingrédients pour 6 convives
2 Litres de moules
12 Fines tranches de chorizo assez larges
30 Cl de crème fraîche
3 Cuillères à soupe de fumet de poisson en poudre
250 G de “julienne” de légumes surgelée (coupés fins)
1 Oignon
1 Gousse d’ail
2 Cuillères à soupe d’huile d’olive
3 Pistils de safran
6 Brins de cerfeuil
15 cl de vin blanc sec
Sel & Poivre
Indications de préparation
Peler et émincer l’ail et l’oignon.
Nettoyer soigneusement les moules.
Chauffer l’huile dans une cocotte.
Mettre à revenir sans colorer la
julienne, l’ail et l’oignon.
Ajouter ensuite le vin et les moules.
Mélanger, puis laisser cuire, à couvert sur feu moyen, jusqu’à ce
que toutes les moules soient ouvertes.
Égoutter
les moules dans une passoire placée au-dessus d’une casserole pour
recueillir leur jus de cuisson.
Les décoquiller, puis les réserver.
Délayer
le fumet dans le jus des moules avec 1,5 litre d’eau.
Ajouter
le safran, puis porter à ébullition.
Faire réduire sur feu vif 5
min avant d’ajouter la crème. Saler, poivrer, puis mixer pour émulsionner.
Réserver cette crème sur feu doux.
Retirer la peau des tranches de chorizo et les poser dans une poêle chaude afin de les rendre bien croustillantes.
Les retourner dès qu’elles
commencent à “friser”, les laisser un peu griller, puis les égoutter
sur un papier absorbant.
Verser
la crème dans des bols ou des assiettes creuses, répartir les moules
décortiquées, ajouter le chorizo grillé et décorer de pluches de
cerfeuil.
Servir chaud aussitôt.
1 pistil = 3 stigmates ou
filaments
Dosage : |
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1235, un marin Irlandais, Patrick Walton, fait naufrage sur la côte de Charente. À la nage il gagne le rivage de l’Aiguillon. Dans le but d’attraper quelques oiseaux sauvages, il plante dans l’eau des pieux, reliés par des branchages.
Ce furent des moules qui se fixèrent sur les branches.
Bouchot : ''Bout choat'' en gaélique, faisceaux
de branchages.
Elles furent Jugées nettement meilleures que celles
ramassées dans les rochers. La Mytiliculture était née !
Le crocus qui produit le safran, est originaire d’Asie Mineure. Il fut introduit en Europe par les Phocéens, puis à nouveau par les Arabes comme l’atteste son nom ''d’assfar'', devenu ''sahafaran'' puis safran.
Il s’implanta en Espagne et en Avignon, pour gagner le Quercy, le Vaucluse, l’Angoumois, l’Albigeois, le Gâtinais et même les Pays-Bas. Aujourd’hui, en France, les safranières ont pratiquement disparu, alors qu’elles s’étendaient autrefois sur 12 000 ha. Le safran est désormais importé du bassin méditerranéen (celui de la Mancha, en Espagne, est le plus prisé), et d’Amérique du Sud.