Brochette d'espadon
à la menthe
Servir avec un riz basmati aux petits légumes.
Si l’on utilise des
brochettes en bois, les laisser tremper dans de l’eau la
nuit précédente, afin d’éviter qu’elles ne noircissent lors
de la cuisson… |
Ingrédients pour 6 convives
6 Darnes d’espadon
4 Cuillères à soupe d’huile d’olive
Jus et zeste d’ 1 citron jaune non traité
1 Barquette de champignons de Paris
1 Gros poivron rouge
3 Cuillères à soupe de menthe séchée
Sel & Poivre
Indications de préparation
Allumer le barbecue ou préchauffer le gril du four.
Couper les darnes d’espadon en morceaux de 4 cm d’épaisseur.
Mélanger l’huile d’olive avec le zeste, le jus de citron, la menthe, le sel et le poivre dans un plat creux.
Déposer les morceaux d’espadon.
Laisser mariner 1 h au réfrigérateur en retournant le poisson de temps en temps.
Laver et essuyer le poivron.
L’épépiner et le couper en carrés.
Brosser et essuyer les champignons, éliminer les pieds.
Enfiler le poisson sur 4 brochettes, en alternant le poisson. les champignons et le poivron.
Badigeonner les légumes de la marinade.
Faire griller les brochettes 8 min en les retournant souvent.
La brochette est un produit
plébiscité. La plupart des brochettes peuvent être réaliser, au four position gril, en appartement. Pour un repas composé spécifiquement de brochettes, l'idéal reste de présenter une grande variété de brochettes avec une taille telle, que l'on puisse raisonnablement en consommer 5 ou 6 pour pendant l'ensemble du repas.
Il ne s'agit plus de proposer les
grosses brochettes des restaurants grecs ou les
mini-brochettes des Japonais. |
L’espadon - Xiphias gladius - poissons
perciformes dont la mâchoire supérieure, allongée en forme de lame
d'épée, atteint environ 1/3 tiers de la longueur du corps. Il pèse
un maximum de 415 kg pour une longueur de 4, 5 m. L'espadon est
dépourvu d'écailles, bleu foncé sur le dos et blanc sur le ventre.
Rapide et puissant, c'est un prédateur des mers chaudes et
tempérées. Il vit des 2 côtés de l'Atlantique. Grand voyageur, on
le pêche dans les eaux pré-côtières et hauturières à la palangre ou
au harpon.
L'espadon est vendu frais en darnes, fumé ou en conserve. La queue
et les ailerons sont comestibles.
Il est délicieux grillé, braisé ou
cuit à la poêle, mariné ou non. L'espadon frais devient plus digeste
s'il est poché avant d'être apprêté. On le cuisine à la façon des
poissons à chair ferme. Riche en vitamine B12, en niacine, en
potassium et phosphore, sa chair est très recherchée...
Il est acquis que consommer du poisson 2 fois
par semaine en alternant gras et maigre est bon pour notre santé.
L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) le
confirme mais elle a émis ultérieurement un avis resté étonnamment
discret, invitant à se méfier des poissons prédateurs. Arrivant en
fin de chaîne alimentaire, ils sont susceptibles de contenir en
excès un composé toxique pour le système nerveux, le méthylmercure.
L'Afssa recommande désormais aux enfants de - de 30 mois et aux
femmes désirant un enfant, enceintes ou allaitant, de ne plus manger
d'espadon, de marlin et de siki (de la famille des requins).
Les autres prédateurs : anguille, daurade, empereur, grenadier,
raie, mulet ou rouget-barbet, roussette, saumonette, sabre,
baudroie, sardine, sébaste, émissole et thon, sont à limiter à 60 g
par semaine pour les jeunes enfants et 150 g pour les femmes citées
ci-dessus, en plus de leur consommation habituelle de poisson non
prédateur. En attendant de retrouver une mer plus propre...