Pain d'épices aux poires
Ingrédients pour 6 convives
3 Poires
200 G de pain d’épices - coupé en tranches
40 Cl de lait
6 Jaunes d’œufs
2 Blancs d’œufs
80 G de sucre en poudre
40 G de sucre en morceaux
2 Cuillères à soupe de sirop de sucre de canne
1 Pincée de cannelle en poudre
1 Goutte de vinaigre ou de jus de citron
Indications de préparation
Porter le lait à ébullition. Le verser sur les tranches de pain d’épice. Les laisser gonfler 10 min, puis les écraser à la fourchette.
Préchauffer le four à 180 °c - Th. 6.
Préparer un caramel blond avec le sucre en morceaux, 3 cuillères à soupe d’eau et une goutte de vinaigre. Le verser dans un moule à charlotte et le faire couler le long des parois.
Mélanger les 6 jaunes d’œufs avec 50 g de sucre en poudre. Lorsqu’ils sont bien mousseux, ajouter le mélange lait et pain d’épice.
Battre les 2 blancs en neige ferme, ajouter le reste de sucre en poudre. Incorporer délicatement à la préparation au pain d’épices.
Verser le tout dans le moule, recouvrir dune feuille de papier aluminium. Déposer sur un bain-marie chaud et enfourner pour 45 min.
Laisser refroidir dans le four éteint, puis garder 5heures minimum au réfrigérateur. Peler les 3 poires, les couper en 2, éliminer le cœur et les pépins. Les découper en tranches fines.
Les déposer dans une assiette creuse. arroser
de sucre de canne et saupoudrer de cannelle en poudre.
Couvrir et réserver au frais.
Plonger le moule quelques secondes dans de l’eau chaude, puis le retourner sur un plat. Le caramel va fondre et le flan se décollera facilement du moule.
Disposer les lamelles de poire tout autour.
Déguster très frais !
Dès l'Antiquité, en Égypte, en Grèce et à Rome, des pains sont
préparés avec du miel.
Les Croisés le découvrent à nouveau au Moyen Âge auprès des
populations arabes.
Dès l'Antiquité, en Égypte, en Grèce et à Rome, des pains sont
préparés avec du miel.
Plus tard les épices deviennent rares et chères. Aux XVIIe &
XVIIIe siècles, le salé et l'épicé sont progressivement
délaissés. On leur préfère le sucré. Le poivre disparaît des
recettes de cuisine et de pâtisserie, les aromates sont utilisés
en plus faible quantité.
Le pain d'épice devient progressivement une pâtisserie sucrée.
Dès l'Antiquité, en Égypte, en Grèce et à Rome, des pains sont
préparés avec du miel.
Il participe en France à la réputation gastronomique de
plusieurs villes telles Dijon et Reims.
Dans les pays célébrant la Saint Nicolas, comme en Belgique, le
pain d'épices est un gâteau de fête, auquel les pâtissiers
donnent les formes les plus diverses.
Outre-Manche, sous le nom de gingerbread, le pain d'épice
reste + épicé, + dur et + compacte...
Traditionnellement, on commence par préparer le pain d'épices en
pétrissant ensemble la farine et le miel afin de former une
pâte-mère. Autrefois, cette pâte pouvait être laissée à lever
pendant 3 mois... en l'absence de poudre à lever ou levure
chimique, le pain d'épices levait grâce à une fermentation
spontanée qui avait lieu pendant cette phase de maturation.
Traditionnellement, on n'utilise ni lait ni matière grasse pour
confectionner le pain d'épices, ce qui en fait un produit pauvre
en m.g. La pâte est ensuite cuite au four.
La charlotte, à l'origine était inspirée des
entremets sucrés anglais.
Apparue à la fin du XVIIIe siècle, peut-être en hommage à la femme
du roi d’Angleterre Georges III ?
Elle était faite d’une épaisse marmelade de fruits parfumée au
citron et à la cannelle, versée dans un moule à haut bord
évasé, tapissé de tranches de pain de mie beurrée, servi
avec une crème anglaise... bien sur!