Confiture de poires au fenouil
Ingrédients pour 6/7 pots de 325 g
2,5 kg de poires d’été : guyot
1,5 kg de sucre cristallisé
1 citron non traité
1 gousse de vanille
2 cuillères à soupe de graines d'anis
Indications de préparation
Peler les poires, les couper en quartiers en éliminant les parties dures du centre et les pépins, puis recouper chaque quartier en deux.
Peser les fruits, et peser 750 g de sucre cristallisé par kilo de
fruits.
Alterner fruits et sucre par couches dans une grande terrine. Laver le citron, râper son zeste et l’ajouter à la préparation précédente, ainsi que son jus.
Enfouir la gousse de vanille fendue en deux, puis couvrir avec un
linge et laisser macérer 6 h.
Au
bout de ce temps, verser le contenu de la terrine dans une bassine
à confitures. Porter à ébullition douce sur feu moyen, puis réduire
un peu l’intensité du feu, et laisser cuire 45 min, en brassant
souvent la confiture à l’aide d’une grande spatule et en écumant
au fur et à mesure.
Pendant la cuisson de la confiture, mettre les graines de fenouil dans une casserole d’eau bouillante et les égoutter aussitôt dans une passoire en fin treillis métallique.
Laisser s’égoutter sur un linge.
En Europe on la trouve surtout en France dans la région de la
Touraine.
L'anis peut atteindre 60 cm de hauteur, son fruit akène de couleur
blanchâtre a un arôme très prononcé.
La graine d'anis vert, en cuisine ancienne entrait dans les pâtés
de volailles et de gibiers.
Les graines d'Anis vert sont utilisées e
À
noter que les
graines d'anis sont parfois appelées graines de fenouil.
Est-elle comme bon nombre de nos fruits usuels,
originaire de la Chine où on l'aurait cultivée voici déjà 6000 ans?
Vient-elle plutôt de centrale, entre le Cachemire et la Mésopotamie.
Il est probable que le poirier sauvage croît spontanément
dans toutes les régions un tant soit peu tempérées de l'immense
Eurasie, mais faut alors des yeux très avertis pour en identifier
les fruits, surgissant minuscules après floraison remarquablement
éphémère...
Les premières poires cultivées furent sélectionnées dès l’époque préhistorique à partir d’arbres sauvages originaires d’Asie Mineure. Bien connue des Grecs et des Phéniciens, les Romains eux, cultivaient des variétés améliorées, et l’appréciaient crue, cuite ou séchée au soleil. Il en faisait déjà une boisson fermentée. Au temps de Caton, il existait au moins 6 variétés de poires différentes. Pline en mentionne 41, Palladius 56... En Italie médiévale, une liste destinée au grand-duc de Toscane, Cosme III en cite 209. La Quintinie, jardinier de Louis XIV, a dénombré 500 variétés de poires, mais a surtout privilégié la poire à cuire ''Catillac'' pour le Potager du roi. La création de la plupart de nos variétés modernes fut surtout l’œuvre de quelques arboriculteurs passionnés français et belges de la fin du XVIIIe siècle.