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  "Oublies" 

 

 

 

 

 

 

 

Les gaufres autrefois appelées “oublies” ou “métiers”, prirent le nom de “plaisir”.

Sèches ou moelleuse elles empruntent la forme d’un moule, ancien ou moderne !  

 

 

 

 

 

 

 

 



Ingrédients pour 6 convives

  • 250 g de farine

  • 150 g de sucre en poudre

  • 2 Œufs

  • 1 Cuillère à soupe d‘eau de fleurs d‘oranger

  • 80 g de beurre fondu

  • 40 Cl de lait 

  • La pointe d‘un couteau de sel

Indications de préparation

  • Dans un saladier, mettre la farine, le sucre, le sel.

  • Faire un creux au centre duquel l’on cassera les 2 œufs.

  • Commencer à délayer en ajoutant peu à peu le beurre fondu, puis l’eau de fleurs d‘oranger et le lait, de façon à obtenir une pâte onctueuse un peu plus épaisse qu‘une pâte à crêpes.

  • Chauffer le gaufrier, le graisser, verser une petite louche de pâte, le retourner et laisser cuire 1 ou 2 min de chaque côté.

 




 

 

 

 

 


 

 

Selon Athénée de Naucrate qui, en Egypte, l'écrivit en l'an 200 de notre ère, ce sont les anciens grecs qui ont perfectionné la technique de cuisson des "oublies". Ils étaient déjà, fort habiles dans la fabrication de certains petits gâteaux cuits dans des moules composés de 2 plaques de fer et appelés "obelias" ou "obelios".
Plus tard, l'on retrouvera des "moules à gaufre" ronds, dépourvus de décoration, dans des sépultures des VIIe et Xe siècles de femmes Vikings notamment en Suède et Norvège.

Mais c'est au  XIIIe siècle que les gaufres proprement dites font leur apparition. On les doit au forgeron qui imagina le premier de fabriquer des moules ou plutôt des fers à oublies en copiant le dessin alvéolé des rayons de miel qu'élaborent les abeilles. Le nom des oublies fabriquées avec ce type de fers était tout trouvé : gaufre, du latin "gafrum" ou du vieux français "wafla" ou "wafel" qui désigne ces fameux rayons de miel extraits des ruches.
Une confrérie fût crée par Saint Louis, celles des oubliyeurs (oublieurs, oublayeurs ou oubloiers...) qui fabriquaient un biscuit cuit entre 2 fers, dérivé des hosties. Elles étaient fines roulées en forme de cornet ou de bâton, et décorées d’inscriptions et d’images pieuses.

Ces oublayeurs les vendaient dans les rues en semaine, et sur le parvis des églises le dimanche. Dans les rues, elles étaient vendues à la criée...
La convergence lexicale entre oublie et gaufre vient du fait que ces 2 pâtisseries légères étaient cuites par les oublieurs entre 2 plaques de fer, mais la mince oublie était roulée en cylindre ou en cornet, tandis que la gaufre reste généralement plate.
Il est difficile de déterminer quand cette convergence s'est effectuée. Dès le XIIIe siècle, on vendait au peuple dans les rues de Paris la gaufre à un demi-dernier.
Aux XIVe et XVe siècles, il est courant d'en réaliser à la maison : le Ménagier de Paris au XIVe siècle en donne 4 recettes.

 

 

Moule à gaufres - fer forgé - 1905

 

 

 

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L'eau de fleur d'oranger 




La fleur d'oranger (ou d'oranger amer) pousse sur le bigaradier (Citrus aurantium L.) un arbuste aux feuilles ovales et luisantes. Le bigaradier, épineux, à fleurs blanches, à l’odeur agréable, plus grandes que celle de l’oranger doux (Citrus sinensis).
À l'époque de la floraison, le faîte des rameaux d'oranger se couvre de fleurs blanches disposées en bouquets.
Dès qu'apparaissent les petits fruits, les pétales tombent au sol et sont ramassées le plus rapidement possible afin qu'ils ne perdent pas de leur blancheur.
Ils sont immédiatement distillées pour obtenir cette merveilleuse eau de fleur d'oranger qui parfume les desserts méditerranéens et la confiserie moyen-orientale.
Dans l'Antiquité, la fleur d'oranger, très parfumée, symbolisait la pureté et servait à la fabrication des couronnes pour les jeunes mariées.
Depuis toujours, la fleur d'oranger est utilisée pour favoriser la détente et soulager la fatigue.
Les Arabes ont été les premiers à découvrir ses qualités car elle pousse sur le bigaradier, très répandu en Afrique du Nord, un arbuste épineux dont les fleurs blanches ont un parfum très doux et agréable.
Lors du fameux banquet du faisan donné à Lille en 1454 par le duc de Bourgogne Philippe le Bon, "l'eau d'orange", comme on l'appelait alors, a jailli, non pas d'une fontaine, mais d'une réplique géante du Château de mélusine...
On dit qu'en Provence, l'eau de fleur d'oranger est aussi indispensable que "la salière dans les ménages. Elle parfume les navettes de Saint-Victor, les oreillettes, etc. À Noël, il est coutume de distribuer, au sortir de la Messe de Minuit, des "fougassettes" niçoises (éviter de confondre avec la fougasse) - un pain brioché tressé, parfumé à la fleur d'oranger et au safran, parfois farci de cédrat confit.
Diluée dans de l'eau chaude, elle apaise, délasse et favorise le sommeil. Grâce à ses vertus sédatives.
En cuisine ou en pâtisserie, elle parfume délicatement certains mets tels que poulet, poissons...
Elle relève également le goût et l'arôme de nombreuses pâtisseries.