Anciennes gaufrettes du Nord
Pour la cuisson, on utilisera un fer à gaufre à petits trous.
Ingrédients pour ± 35 gaufrettes
250 G de beurre
350 G de farine
3 Œufs entiers
250 G de cassonade ou de vergeoise (sucre roux) ou de sucre semoule blanc
1 Sachet de sucre vanille
Indications de préparation
Sortir
le beurre à l’avance du réfrigérateur.
Dans
un saladier, mettre le beurre qui doit être souple, ajouter le
sucre semoule et le sucre vanillé et travailler bien à la cuillère
de bois jusqu'à ce que le mélange soit crémeux. (On peut, évidemment,
faire ce travail avec un robot de cuisine).
Lorsque
le mélange est bien aéré, ajouter les œufs l‘un après
l’autre, en mélangeant bien entre chaque gaufre.
Ajouter
ensuite la farine, l’on obtiendra une pâte assez épaisse.
Laisser reposer la pâte toute la nuit, c‘est indispensable !
Pour
la cuisson, on utilisera un fer à gaufre à petits trous.
Graisser
le gaufrier avec un petit morceau de lard ou de couenne pour la
première cuisson. Entre la cuisson de 2 gaufrettes, l’on
graissera le gaufrier en mettant un petit morceau de beurre bien
froid dans un petit morceau de linge propre et noué, qu‘il
suffira de passer rapidement sur le gaufrier.
Avec
la pâte, faire des boulettes de la taille d‘une grosse noix.
Poudrer
ses mains de farine si nécessaire, afin de pouvoir les façonner
en les roulant entre la paume des 2 mains.
Placer
une boule au centre du fer à gaufre modérément chauffé.
Retourner le gaufrier au bout de quelques instants pour cuire
l’autre côté jusqu'à ce que la gaufrette soit bien dorée.
Retirer à la spatule. Laisser sécher sur papier sulfurisé.
Les
gâteaux peuvent se conserver en boite de fer, garnie de papier
sulfurisé.
Selon Athénée de Naucrate qui, en Égypte,
l'écrivit en l'an 200 de notre ère, ce sont les anciens
grecs qui ont perfectionné la technique de cuisson des
"oublies". Ils étaient déjà, fort habiles dans la
fabrication de certains petits gâteaux cuits dans des moules
composés de 2 plaques de fer et appelés "obelias"
ou "obelios".
Mais c'est au XIIIe siècle que les
gaufres proprement dites font leur apparition. On les doit
au forgeron qui imagina le premier de fabriquer des moules
ou plutôt des fers à oublies en copiant le dessin alvéolé
des rayons de miel qu'élaborent les abeilles. Le nom des
oublies fabriquées avec ce type de fers était tout trouvé :
gaufre, du latin "gafrum" ou du vieux français "wafla"
ou "wafel" qui désigne ces fameux rayons de miel
extraits des ruches.
Ces oublayeurs les vendaient dans les
rues en semaine, et sur le parvis des églises le dimanche.
Dans les rues, elles étaient vendues à la criée... |
Le sucre du sanskrit ''sarkara'', trouve son
origine en Asie (Chine, Inde, Perse). Dès le IIIe siècle av.JC, la
canne à sucre était connue dans la vallée de l'Indus, où elle
poussait à l'état sauvage. Diffusée dans un premier temps par les
Perses et les Arabes jusqu'au Bassin méditerranéen. Les Grecs et les
Romains désignaient alors le sucre sous les noms de ''sel indien''
ou ''miel d'Asie''.
La canne à sucre a été introduite, par les
explorateurs et colonisateurs originaires de la péninsule Ibérique,
aux Açores, à Madère, au Cap-Vert, puis aux Antilles et en Amérique
continentale. La cassonade : Sucre brut de canne (raffiné 1 fois).
Le sucre roux est extrait du sirop restant après extraction du sucre
blanc. Le produit obtenu est une masse de fins cristaux, enrobés
d'une pellicule de sirop coloré au goût de mélasse.
Le sucre de betterave représentant environ 45 % de la production
mondiale de saccharose. Produit depuis la seconde moitié du XVIIIe
siècle (le procédé de solidification fut mis au point par le
chimiste allemand Andreas Margraff en 1747). Napoléon Ier, lors du
Blocus continental, en fit accélérer la production...
Nota :
La vergeoise : Sucre de betterave fabriqué avec des sirops de qualité inférieure additionnés d’un colorant.
La mélasse de betterave à sucre ayant un goût prononcé, on n'en extrait généralement pas (sauf pour la vergeoise!) de sucre roux...