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  Gaufres d'Ostende 

 

 

 

Oostende, ville cosmopolite, au passé faste, où l'on perçoit partout l’atmosphère maritime typique d’une ville portuaire. Oostende est aussi une station balnéaire moderne. Elle offre toutes les facilités d’une ville culturelle à part entière. Depuis plusieurs générations, des artistes excentriques puisent leur inspiration dans la ville d’Ensor.
Ces dernières années, Oostende s’est métamorphosée, avec, entres autres, la rénovation de son prestigieux casino-Kursaal.
Ostende est un petit paradis pour les amateurs de gastronomie marine. Les restaurants sont très nombreux, essentiellement regroupés dans 2 lieux touristiques : le Visserskaai ou "Quai des Pêcheurs", et la Promenade Albert Ier, face à la grande plage d'Ostende.
La restauration oostendaise ne se limite pas aux établissements gastronomiques excellents mais parfois onéreux.
La plupart des brasseries de la ville servent les plats emblématiques d'Oostende à des prix abordables, telles les soles et plies accompagnées de crevettes grises...
Pour manger sur le pouce, penser à goûter aux succulentes salades de la mer vendues dans les petits stands qui animent le Visserskaai.

 

 

 

 

Utiliser un fer à gaufre à petite grille.

 



Ingrédients pour 6 convives

  • 300 G de farine

  • 10 G de levure de boulanger

  • 1/4 De cuillère à café de cannelle

  • 2 Œufs

  • La pointe d‘un couteau de sel

  • 125 G de beurre

  • 125 G de sucre

Indications de préparation

  • Dans un saladier, mettre la farine, puis la levure, dans quelques cuillerées d‘eau tiède. Commencer à délayer, ajouter ensuite les 2 œufs, le sel, le beurre très ramolli, enfin le sucre.

  • Travailler la pâte jusqu‘à ce qu‘elle soit homogène. La laisser reposer quelques heures dans un endroit tiède.

  • La diviser en morceaux de la taille d‘une grosse noix. Utiliser un fer à gaufre à petite grille, chauffer et graisser le gaufrier. Placer une boule de pâte au centre, elle s'aplatira à la pression.

 



 

 

 

Selon Athénée de Naucrate qui, en Egypte, l'écrivit en l'an 200 de notre ère, ce sont les anciens grecs qui ont perfectionné la technique de cuisson des "oublies". Ils étaient déjà, fort habiles dans la fabrication de certains petits gâteaux cuits dans des moules composés de 2 plaques de fer et appelés "obelias" ou "obelios".
Plus tard, l'on retrouvera des "moules à gaufre" ronds, dépourvus de décoration, dans des sépultures des VIIe et Xe siècles de femmes Vikings notamment en Suède et Norvège.

Mais c'est au  XIIIe siècle que les gaufres proprement dites font leur apparition. On les doit au forgeron qui imagina le premier de fabriquer des moules ou plutôt des fers à oublies en copiant le dessin alvéolé des rayons de miel qu'élaborent les abeilles. Le nom des oublies fabriquées avec ce type de fers était tout trouvé : gaufre, du latin "gafrum" ou du vieux français "wafla" ou "wafel" qui désigne ces fameux rayons de miel extraits des ruches.
Une confrérie fût crée par Saint Louis, celles des oubliyeurs (oublieurs, oublayeurs ou oubloiers...) qui fabriquaient un biscuit cuit entre 2 fers, dérivé des hosties. Elles étaient fines roulées en forme de cornet ou de bâton, et décorées d’inscriptions et d’images pieuses.

Ces oublayeurs les vendaient dans les rues en semaine, et sur le parvis des églises le dimanche. Dans les rues, elles étaient vendues à la criée...
La convergence lexicale entre oublie et gaufre vient du fait que ces 2 pâtisseries légères étaient cuites par les oublieurs entre 2 plaques de fer, mais la mince oublie était roulée en cylindre ou en cornet, tandis que la gaufre reste généralement plate.
Il est difficile de déterminer quand cette convergence s'est effectuée. Dès le XIIIe siècle, on vendait au peuple dans les rues de Paris la gaufre à un demi-dernier.
Aux XIVe et XVe siècles, il est courant d'en réaliser à la maison : le Ménagier de Paris au XIVe siècle en donne 4 recettes.

 

 

 

Moule à gaufres - fer forgé - 1905

 

 

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La cannelle

 


La cannelle, considérée comme un médicament, devenue aujourd'hui épice, provient d’un arbuste exotique, cousin du laurier-sauce.
2 variétés, celle de Ceylan (cultivée aussi aux Seychelles), claire, et celle de Chine, foncée, prédominent.
La récolte est bi annuelle: l’écorce des canneliers est raclée puis découpée en fines lanières d’1 mètre de long qui, une fois roulées en tuyaux, sont séchées au soleil. Au fur et à mesure qu'elles se dessèchent, les écorces s'enroulent sur elles-mêmes et se présentent sous forme de tuyaux...