Clafoutis aux poires
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Ingrédients pour 6 convives
1 kg de poires
125 g de Farine
125 g de sucre
2 œufs
50 g de beurre fondu
10 cl de vin blanc : Monbazillac
1 cuillère à calé de levure en poudre
1 sachet de sucre vanillé ou cassonade
1 cuillère à soupe de beurre
Indications de préparation
Beurrer
un moule.
Peler
les poires et les couper en quartiers.
Dans
un saladier, casser les 2 œufs, incorporer le sucre et fouetter.
Ajouter
le beurre,
la farine, la levure. Verser le vin dans la préparation sans
cesser de fouetter.
Verser
la pâte dans le moule. Ranger en rosace les quartiers de poire
sur la pâte. Enfourner.
CUISSON
à four chaud, Th 6/7 – 200°c - Laisser cuire ± 15 min.
Sortir
le gâteau, le saupoudrer de sucre vanillé et le remettre au four
5 min.
Le
gâteau, après être passé sous le gril, présentera une croûte
caramélisée et délicieuse.
Certaines appellations, par la puissance
d'évocation de leurs noms, suscitent comme par magie un frémissement
des papilles.
Composé de 3 cépages : Sémillon, Sauvignon, Muscadelle, le
Monbazillac ou Montbazillac est récolté par vendanges manuelles et
tris successifs, afin de ne choisir que les grains de raisins
atteints de cette fameuse et miraculeuse "pourriture noble".
D'une magnifique couleur or qui fonce avec le temps, le Monbazillac, particulièrement élégant, est dominé par des arômes de miel, d'acacia et de pêche, agrémentés par des nuances d'agrumes et de mirabelles confits.
Est-elle comme bon nombre de nos fruits usuels,
originaire de la Chine où on l'aurait cultivée voici déjà 6000 ans?
Vient-elle plutôt de centrale, entre le Cachemire et la Mésopotamie.
Il est probable que le poirier sauvage croît spontanément
dans toutes les régions un tant soit peu tempérées de l'immense
Eurasie, mais faut alors des yeux très avertis pour en identifier
les fruits, surgissant minuscules après floraison remarquablement
éphémère...
Les premières poires cultivées furent sélectionnées dès l’époque préhistorique à partir d’arbres sauvages originaires d’Asie Mineure. Bien connue des Grecs et des Phéniciens, les Romains eux, cultivaient des variétés améliorées, et l’appréciaient crue, cuite ou séchée au soleil. Il en faisait déjà une boisson fermentée. Au temps de Caton, il existait au moins 6 variétés de poires différentes. Pline en mentionne 41, Palladius 56... En Italie médiévale, une liste destinée au grand-duc de Toscane, Cosme III en cite 209. La Quintinie, jardinier de Louis XIV, a dénombré 500 variétés de poires, mais a surtout privilégié la poire à cuire ''Catillac'' pour le Potager du roi. La création de la plupart de nos variétés modernes fut surtout l’œuvre de quelques arboriculteurs passionnés français et belges de la fin du XVIIIe siècle.