Dinde fermière à l'orientale
Volaille landaise de fête !
Ingrédients pour 6 convives
Pour préparer la volaille
1 Dinde fermière des Landes de 3 kg
20 Abricots secs
100 G de poudre d’amandes
100 G de raisins secs
2 Petits-suisses
Sel & Poivre
Pour préparer les pommes farcies
6 Petites pommes reinettes
1 Boîte d’abricots au sirop
100 G de raisins secs
100 G d’amandes entières
Pour préparer le décor
Poignée de pistaches concassées
1 Grenade
Indications de préparation
La farce: mixer les abricots secs et les raisins préalablement ramollis à l’eau tiède, ainsi que la poudre d’amandes et les petits-suisses, en farcir la volaille, puis la cuire dans un four préchauffé à 200°c pendant ± 1 h 30.
Arroser fréquemment avec la graisse de
cuisson…
Laver les pommes et découper un “chapeau” dans la partie supérieure, les creuser et les placer au four pendant 15 min.
Pendant ce temps, sortir la volaille du four.
Récupérer les sucs de cuisson dans une poêle et y faire revenir doucement les abricots au sirop égouttés et coupés en morceaux, les raisins et les amandes entières.
Farcir chaque pomme de ce mélange.
Déposer la volaille sur un plat, placer les pommes autour avec la farce. Saupoudrer la volaille avec les pistaches concassées et quelques pépins de grenade.
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Le petit-suisse, est bien né en Normandie même si
l'un de ses parents était effectivement suisse.
C'est vers les
années 1850, qu'un employé suisse d'une laiterie d'Auvilliers (près
de Beauvais) à l'idée de faire ajouter à la propriétaire des lieux,
Madame Hérould, de la crème à une préparation de lait destinée à
produire des bonbons. Cette histoire aurait pu s'arrêter là, si un
commis, Charles Gervais, n'avait pas vu l'intérêt de ce produit et
n'en avait pas
fait pendant de longues années le produit phare de sa maison.
La
société Gervais, jusqu'alors spécialiste des double-crèmes, devint
le plus gros producteur de petits-suisses et mit au point une
organisation de distribution sans faille, notamment pour livrer ses
produits à Paris, d'abord en calèche puis par chevaux. Les
petits-suisses étaient alors vendus dans une fine bande de papier et
placés par 6 dans de petites caissettes de bois !
Fromage frais non affiné, coagulé par action des ferments lactiques. Le petit suisse n'est pas fermenté, il est simplement égoutté. Sa texture est douce - 40% mg, sa saveur est moins acide que le yaourt.
Le grenadier appartient au genre ''Punica'',
unique dans la famille des Punicacées. Il a de jeunes feuilles
cuivrées qui jaunissent en automne. Ses fleurs rouge vif ou orange
ressemblent à celles des camélias et ses fruits orange ornés d’un
mamelon rugueux ont une écorce ressemblant à du cuir.
Elle est
exaspérante à manger. En effet, l’intérieur divisé par des cloisons
amères est rempli de graines enrobées dans une pulpe rose et sucrée.
Originaire de Perse, la grenade était
déjà cultivée dans l’Égypte ancienne et dans d’autres pays
méditerranéens. Les Romains la baptisèrent ''Malum punicum'', fruit
punique, car ils l'ont découverte lors de la conquête de Carthage.
C'était sans doute un legs phénicien. Dès le XIVe
siècle, elle était la gloire des jardins d'Aix-en-Provence. Peu
connue cependant en dehors de cette région de France, elle
déconcerta plus d'un voyageur, qui n'avait pas appris l'art de la
bien consommer. Dans les années 1780 à 1820, elle
fut l'objet d'un commerce florissant. Facile à transporter, elle est
connue même dans les pays froids.
La grenadine est un sirop de couleur rouge, à l'origine à base de pulpe de grenade. Elle est encore fabriquée ainsi dans les pays méditerranéens (Espagne, Maghreb...), mais en France il s'agit aujourd'hui le + souvent d'un assemblage de 10 % de jus de fruits rouges et de vanille voire de leurs extraits, le tout éventuellement avec un peu de jus de citron. Les fruits utilisés varient dans leurs proportions selon les marques : framboises, cassis, groseilles, sureau, fraises, citron. Si on utilise des extraits de fruits, on parlera de sirop aromatisé à la grenadine, mais là on s'égare....