Logo

 

 T'bikha à la courge 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La t’bikha, spécialité typiquement tunisienne préparée dans de nombreuses familles.
Cette entrée chaude fait généralement office de second plat. Si selon les régions, elle se compose de différents légumes comme les courgettes, carottes ou encore aubergines, la plus populaire est certainement la t’bikha à la courge.
Ne pas oublier au moment de dresser le plat, d’ajouter 1 pointe de persil haché. Son parfum et sa couleur spécifiques apporteront une touche délicate à cette préparation.
La t’bikha à la courge est une entrée délicieuse et originale. Facile à réaliser, elle devrait séduire les convives.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ingrédients pour 4 convives

  • 500 g de courge : courgette

  • 150 g de fèves  

  • 150 g de piments verts torts

  • 100 g de pois chiches  

  • 2 Oignons  

  • 2 Tomates

  • 4 gousses d’ail  

  • 1 cuillère à soupe de harissa

  • 1 cuillère à café de paprika

  • 1 cuillère à soupe de concentré de tomates

  • 15 cl d’huile d’olive

  • Sel & Poivre 

Indications de préparation

  • Éplucher les oignons et les émincer grossièrement.

  • Faire suer les oignons dans 15 cl d’huile d’olive.
    Ajouter les pois chiches trempés la veille et le concentré de tomates. Mélanger.
    Saler et poivre.
    Ajouter la harissa et le paprika.

  • Mélanger et recouvrir d’eau.
    Laisser cuire ± 25 min.

  • Éplucher et couper la courge et les tomates dés.
    Fendre les piments forts en 2, les épépiner et les couper en petits morceaux.

  • Écosser les fèves.
    Enlever la peau et les ajouter dans la préparation.

  • Incorporer dans la casserole, les morceaux de courge, tomates et piments. Laisser cuire ± 20 min.

  • 5 min avant la fin de la cuisson, ajouter les gousses d’ail écrasées.
    Verser la t’hikha dans un plat creux et la décorer avec un peu de persil haché.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis Carthage, fondée par quelques colons phéniciens en 814 av. J.-C, Berbères, Arabes, Juifs, Turcs, Maltais, Italiens... ont forgé une tradition gastronomique qui reflète ces multiples héritages culturels successifs. Celle-ci dépend aussi du climat régional et de la géographie du pays, par voie de conséquence de ses produits locaux.
Cette cuisine tunisienne, à la fois méditerranéenne, africaine et orientale, est riche et élaborée.
Elle comporte de nombreuses spécialités variant selon la région (Nord, Sud, littoral, oasis, etc.) et le groupe ethnique d'origine (cuisine Berbère, Andalouse, Juive ou Arabe).

Tunisie - ja6

Bien sur, la cuisine des villes sera plus sophistiquée et plus diversifiée que celle des campagnes, notamment en matière de pâtisserie.
Blé (sous forme de pain, pâtes ou semoule), olives et huile d'olive, viande (surtout de mouton, bœuf, poulet et autres volailles voire de chameau dans certaines régions), fruits et légumes, poisson et fruits de mer, surtout le long des côtes, caractérisent une cuisine authentique, coloriée et équilibrée.
Elle se différencie sensiblement de ses voisines maghrébines. Ainsi, le tajine tunisien différe de la version marocaine, il en sera de même pour certaines préparations de pâtes, de salades, etc.
Coucous, Mloukhia (sorte de sauce noire accommodée de viande de veau, consommée jadis par les pharaons), tajines, salades Méchouia, bricks à l’œuf, ragoûts d’agneau aux gombos, poissons grillés… figurent parmi les plats emblématiques de la Tunisie.

Bars, daurades, rougets, mulets, moules, mérous, clovisses, crevettes et autres crustacés... les fruits de mers et poissons, principalement des produits frais pêchés en haute mer, participent à la diversité culinaire.
Les poissons sont généralement grillés, et assaisonnés d’1 filet de citron et de plusieurs sauces locales, dont la tastira, sorte de ratatouille élaborée à base d’œufs et de poivrons frits.

Les Tunisiens font un usage quotidien d'épices et de piments frais ou séchés, utilisés sous forme de poudre ou de pâte telle que l'harissa. Une pâte ou sauce piquante constituée de poivrons séchés, d’ail moulu et d’épices. Les habitants de certaines régions de la Tunisie comme Nabeul, en sont particulièrement friands. Par ailleurs, les herbes aromatiques sont utilisées en abondance tant pour parfumer les mets que sous forme d'infusions diverses.

L'usage des œufs est presque quotidien. Ils sont présents dans la préparation de la brik, du tajine, de la ojja, de la chakchouka, des gâteaux et entremets ou servent à garnir salades et autres plats.
Les œufs sont également consommés au petit-déjeuner, durs, mollets ou brouillés nature ou parfumés au curcuma.

Les spécialités peuvent être différentes d’une région à une autre. Ainsi, il existe + d’une centaine de variantes du couscous, plat national d'excellence. Sucré ou salé, il est préparé soit à base de poisson, soit de viande (mouton, poulet ou chevreau). Il pourra être aussi accommodé de légumes, de lait, d’œufs, de fruits secs, de raisins…

Si fruits et légumes, tiennent une place de choix à table, la pâtisserie fait partie intégrante de la gastronomie tunisienne.
Les spécialités tunisoises, généralement constituées de différentes pâtes de fruits secs, sont d’ailleurs les plus connues, comme les fameux Baklawa, boulettes aux pistaches, à la pâte d’amande ou aux noix…
Sans oublier les incomparables gâteaux sfaxiens, réputés pour leur raffinement extrême, on peut citer le mlabbess, une pâte d’amande à l’eau de rose délicatement enrobée d’une fine couche de sucre, ou encore les couronnes tressées aux pistaches et aux amandes.
Moins subtils mais délectables, les makroudh, spécialité de Kairouan élaborée à la semoule, à l’huile d’olive et fourrée aux dattes ou aux amandes. Arrosés de miel au sucre et parfumés à l’eau de fleur d’oranger, ces gâteaux typiques reconnaissables à leur couleur dorée et à leur forme en losange, s’accompagnent merveilleusement d'un thé à la menthe.

Pour finir, les amateurs de vins pourront découvrir une tradition viticultrice vieille de plusieurs milliers d’années.
Initiée par les carthaginois, notamment grâce au célèbre agronome Magon ( VIIIe ou IIe siècle av. J.-C), la viticulture a toujours existé en Tunisie, ce malgré l’arrivée des musulmans.
Chaque terroir possède ses caractéristiques. Des Grands cru de Mornag en passant par Sidi Salem et les Coteaux d’Utique, l'on découvre des vins ensoleillés, au caractère prononcé.
Bénéficiant pour la plus part d’A.O.C, les vins rouges, blancs et rosés de la Tunisie remportent régulièrement des médailles lors de concours internationaux.

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La courge

 

 

Le mot de courge, est souvent employé en concurrence avec d'autres termes + ou synonymes tels que: potiron, citrouille, giraumon, coloquinte, calebasse parfois courgette... dans l'usage courant.
Tous appartiennent à plusieurs espèces botaniques appartenant au genre Cucurbita, dotées d'une étonnante variabilité génétique, qui se traduit, chez les fruits, par d'innombrables formes (souvent en forme de gourde) et couleurs, ainsi qu'une grande diversité de tailles.
Le mot "courge", dont la première attestation écrite date de 1256 sous la forme cohourde, dérive du latin cucurbita.
"courge" (forme dialectale de l'Ouest) et "gourde" sont en fait des doublets lexicaux, qui se sont spécialisés tardivement.
Pour cause, les Anciens ne connaissaient pas nos courges introduites en Europe après les voyages de Christophe Colomb en Amérique.
Par contre ils connaissaient depuis très longtemps les gourdes ou calebasses du genre Lagenaria, qui sont citées sous le nom de cucurbita par Pline l'Ancien.
Jusqu'au XVIIIe siècle, en France, le terme "courge" a désigné les calebasses et autres gourdes. Ce n'est que dans le courant du XIXe siècle qu'il s'est imposé pour désigner nos courges actuelles, c'est-à-dire, potirons, citrouilles..., en même temps que se stabilisait la classification botanique.



L'harissa





Le piment fut introduit en Tunisie au XVIIe siècle par les Andalous. Toutefois, sa culture ne s'est développée qu'au début du XXe siècle.
L'harissa est un assaisonnement violent, utilisé en Afrique du Nord afin d'assaisonner couscous et autres mets. Bien que l'on retrouve son utilisation dans d'autres pays du Maghreb, la Tunisie en demeure le berceau.
Généralement servi dans une coupole à part, les convives dosent eux-mêmes ce condiment, selon leur goût.
Piments forts et secs, pilés dans un peu d'huile d'olive puis assaisonnés, selon les cuisinières de coriandre, carvi "karouya", ail... sont à la base de cette sauce rouge au goût fortement concentré qui sert à relever les mets tunisiens notamment les fameux "tajines".
Utiliser avec modération!
Le plus souvent, on dilue 1 cuillère à café d'harissa dans 1 louche de bouillon.