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  Tarte provençale aux blettes 

 

 

 

On dit aussi bettes et contrairement au cardon, on en consomme également les feuilles, ce qui, dans les hachis et dans les farces, donne une jolie couleur verte semblable à celle des épinards. Pour être typiquement provençale, la tarte aux blettes ne s‘apparente pas moins à toutes ces tartes aux légumes qui sont une des façons de mettre en vedette un des produits de la région. 

Cette tarte permet d’utiliser le vert des blettes quand on a cuisiné les côtes pour un gratin. On peut aussi la réaliser avec des épinards…  

 

 

 

 

 


Ingrédients pour 6 convives

  • 250 G de pâte brisée - prête à emploi  

  • 300 G de feuilles de blettes  

  • 15 Cl de crème fraîche

  • 75 G de raisins secs

  • 50 G de parmesan

  • 65 G de pignons

  • 2 Cuillères à soupe de rhum

  • 2 Œufs  

  • 2 Cuillères à soupe de sucre

  • 1 Cuillère à soupe d’huile

  • 10 G de beurre  

  • Sucre glace

Indications de préparation

  • Nettoyer les raisins secs à l’eau chaude. Les égoutter puis les laisser gonfler dans le rhum pendant 1 h, minimum !  

  • Étaler la pâte brisée sur un moule à tarte beurré de 26 cm de Ø, puis la réserver au frais 15 min.

  • Laver soigneusement les feuilles de blettes, les découper en fines lanières puis les essuyer dans un torchon. 

  • Fouetter les 2 œufs avec le sucre et l’huile dans un saladier ajouter les pignons, les feuilles de blettes, la crème fraîche, les raisins gonflés et le parmesan râpé.

  • Garnir le fond de pâte avec cette préparation puis enfourner.

  • CUISSON à four chaud, Th 6, 180°c, pendant ± 40 min. Vers la fin de la cuisson, recouvrir la tarte avec du papier aluminium de manière à éviter que les feuilles de blettes ne se colorent en brun...

  • Laisser tiédir, saupoudrer d’un peu de sucre glace et servir chaud.

 


 

 

 

Antérieurement la région était peuplée de Celtes appelés aussi Ligures ou Celto-Ligures.
Le littoral provençal fut colonisé par les Grecs vers ± 600 av. J.-C. Les Phocéens s'installent à Marseille (en grec, Massalia; en latin, Massilia), puis essaiment à Nice, Arles, Agde, et au sud de Nîmes.
la Provence doit son nom à l'époque romaine qui la connaissait comme Provincia (une des nombreuses provinces romaines). La Provence fit partie de la Gaule Transalpine, rebaptisée Gaule Narbonnaise au 1er siècle av. J.-C. Ancien comté, elle devient province royale française en 1481.
De fait, culturellement et touristiquement, la Provence s'étend jusqu'à l'est du Gard, au-delà du Rhône jusqu'à Nîmes, et jusqu'au sud de l'Ardèche et de la Drôme.
La cuisine provençale c'est du soleil dans l'assiette ! Un festival de saveurs, de parfums et de couleurs qui aiguisent appétit et bonne humeur. On retrouvera le charme des balades dans les collines de Provence : les odeurs de thym, de romarin, de basilic et même de lavande !
L'huile d'olive règne en maîtresse vénérée sur la cuisine provençale, elle accompagne avec bonheur les légumes : poivrons, tomates, aubergines... ou les viandes et poissons.
Dans les collines, le sanglier est une pièce de choix. Au pays des chasseurs, la tradition du "cochon" porte au premier plan cette viande dans les menus. Mais le poisson qui se mange sur la côte n’est pas oublié dans les terres : sardines grillées, bourrides ou aïolis, l'on pourra en déguster sur les cours des villages de Provence lors de repas joyeux et animés.
Bien que la production de vin rouge s'améliore d'année en année, c'est pour sa production de rosé que la Provence est la plus renommée. Les 2/3 de sa production y sont consacrés.
Le vignoble provençal s'étend des environs de Nice, à l'est, jusqu'au delta du Rhône, et l'immense superficie de ce vignoble permet de rencontrer des terroirs, et donc des productions, très différenciées...

 

 

 

 

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La  Bette  ou  Blette, Carde...

 

 

La betterave, ''Beta vulgaris'', a donné plusieurs légumes en évoluant dans le sol et hors sol: légume-racine et légume-feuille. La feuille elle-même est cultivée tantôt pour son limbe (épinard perpétuel), tantôt pour son pétiole ou carde (bette verte ou poirée).
Commune au Moyen Âge et citée par Taillevent, la ''bette'' figure souvent dans la cuisine provençale en compagnie de pignons et de raisins secs. La variété à carde rouge à fait un récent retour en force au potager d’ornement, a commencer par Villandry, mais elle était déjà connue d’Aristote. Au XIXe siècle, on ne sait pourquoi, elle était nommée ''carde du Chili''.

Dès 1600, Olivier de Serres décrit ce légume :
''Il y a 3 couleurs de bettes, de blanche, de verte et de rouge; non pour cela sont-elles de beaucoup différentes en nature, dont la plus désirable sorte est la blanche. Pour l’usage, l’on cueille les blettes en les tondant, non en les arrachant, afin de leur faire rejetter nouvelle viande. Ceste potagerie tient rang entre les nécessaires et notables du jardin, pour son utilité, pour son facile accroissement, pour sa longue durée''.

La tradition marie feuilles et cardes en gratin, mais les sépare dans la plupart des
autres recettes.

 



Pigne ou pignon

 

 

La pigne ou pignon, est la graine du pin parasol, un arbre typique du pourtour méditerranéen qui pousse jusque dans les régions atlantiques au nord de la Loire, pourvu qu’il ait la tête au soleil, les pieds dans le sable et l’eau de la mer à proximité.
Les grecs l'adoraient et le dédiaient au dieu de la Mer, Poséidon.
Il faut 3 ans au cône pour arriver à maturité. C’est au mois de juin que ses écailles vont s’écarter, libérant les graines ailées, petites graines oblongues.
Les pignons, débarrassées de leur coque dure, donnent une saveur inégalée à la sauce au pistou dont elles lient à merveille l’huile d’olive, l’ail et le basilic.