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Rognons d'agneau au cidre 

 

 

 

 

 

sasa - ja6

Utiliser les abats des agneaux de pré-salé, et les préparer au cidre, ce qui leur donne un goût raffiné.
Cette recette, exquise pour les amateurs d’abats est très simple et donc rapide.
La servir avec une purée de légumes de la région: pommes de terre, carottes ou cocos paimpolais.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ingrédients pour 4 convives

  • 6 rognons d’agneau

  • 100 g de lard de poitrine

  • 200 g de petits oignons blancs

  • 2 gousses d’ail

  • 30 cl de cidre brut 

  • 1 petit verre de lambig : eau-de-vie de cidre

  • 90 g de beurre

  • Sel & Poivre

Indications de préparation

  • Nettoyer les rognons et les couper en 2.

  • Couper le lard en petits dés.
    Les mettre dans une casserole et les couvrir d’eau froide.

  • Porter à ébullition doucement et arrêter le feu.
    Les laisser dans l’eau jusqu'au moment de l’utilisation.

  • Éplucher les petits oignons.

  • Dans une cocotte, fondre 40 g de beurre.
    Faire revenir l’ail émincé.
    Ajouter les petits oignons, le lard égoutté.
    Saler, poivrer.
    Bien remuer avec une cuillère en bois, afin que les divers éléments s’imprègnent de beurre.

  • Lorsque les oignons commencent à dorer, verser le cidre dessus et laisser cuire 10 min environ.

  • Pendant ce temps, fondre 50 g de beurre dans une poêle et faire revenir les rognons en les remuant pendant 5 min maximum.

  • Présenter dans un plat chaud.

  • Verser le lambig sur la sauce aux oignons.
    Amener à ébullition et flamber.

  • Napper les rognons avec cette préparation et servir chaud !

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À défaut de cidre, Oser le Coca-Cola !

Le mélange sucré-salé fonctionne également très bien et la sauce sera un vrai délice...

 

"Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!".
Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...

 Briton, Britannus, Britton, Breton....

 

 

 

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Le cidre

Lorsque Varron rédigea son Rerum rusticarum, au 1er siècle av. J.-C., chaque région latines, possédaient ses pommiers. Les romains pratiquaient le greffage. Ils importèrent la pomme en Gaule.
Au XIe siècle, le cidre coulait dans les bolées ''normandes''...
Tout l’art du cidrier tient dans l’assemblage des diverses variétés de pommes qui donneront le cidre : 2/3 de pommes acides, douces-amères et aigres, 1/3 de pommes douces, récoltées à maturité, triées, broyées, puis portées au pressoir. Ce moût va fermenter 1 mois durant, période au cours de laquelle il sera, comme le vin, clarifié à plusieurs reprises.
Parmi les meilleurs, ceux de Valognes et surtout de Cambremer en pays d’Auge, légèrement troubles certes, mais d’une saveur incomparable!



Le lambig


Lambig est un des noms donnés à une eau-de-vie de cidre fabriquée en Bretagne. Aussi appelée localement gwinardant, odivi ou lagout, c'est l'équivalent breton de la Goutte dans le reste de l'Ouest de la France ou du calvados  en Normandie.

Le mot lambig est le résultat de l'évolution phonétique de l’emprunt lexical du mot alambic en moyen-breton, l'appareil ayant donné son nom au produit. Le lambig est en effet obtenu par distillation de cidre dans un alambic.

Commercialisé, il titre en général 40% d’alcool.
Il est utilisé en cuisine, en digestif, plus rarement en apéritif. Vieilli en fûts de chêne pendant 4 ans, il est alors appelé "fine Bretagne" - AOR depuis 1999.