Logo

 

Sardines au gros sel
         de Bretagne
 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette recette extrêmement simple, excellente, nécessite bien sûr des sardines qui viennent d’être pêchées.

Une sardine bien fraîche se reconnaît à son corps rigide et à son œil brillant. Il ne doit pas y avoir de traces de sang aux ouïes.
Les grosses sardines les plus grasses, en été, se font griller (non écaillées, avec la tête, de 5 à 6 min de chaque côté au barbecue), mais celles de taille moyenne sont délicieuses crues.

Servir avec un bon pain de campagne et du beurre fermier demi-sel.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Déguster avec un gros-plant

 

 

 

 


Ingrédients

  • 4 Sardines par personne

  • Gros sel de mer

  • Poivre en grains

Indications de préparation

  • Laver et vider les sardines.

  • Les déposer dans un plat en terre et les saupoudrer de gros sel et de poivre en grains, moulus.

  • Couvrir avec un film transparent et laisser au réfrigérateur 12 h ...

  • Juste avant de servir, lever  les filets des sardines avec la pointe du couteau, afin de retirer l’arête centrale et la tête.

  • Tenir les sardines par la queue, et couper le filet à partir de cet endroit.
    La chair se détache très facilement.

  • Déposer ces filets sur une assiette froide et servir tout de suite.

 





 

 

 

 

 

 

 

 

 

Née par hasard, un jour de février 1905, par hasard...  L’éditeur Gautier s’apprête à lancer le premier numéro de La Semaine de Suzette. 100.000 ex. vont être distribués gratuitement. Fièvre du bouclage, 1 page reste vierge. La rédactrice en chef invente illico l’histoire brève d’une marquise de Grand Air confrontée aux gaffes de sa jeune bonne. Survient le dessinateur Pinchon qui livre un travail. On le sollicite. Il se prend au jeu et croque les personnages. Le succès est immédiat. Conçue pour ne pas durer, ce dessin s’offre un vrai destin.
Bécassine — de son vrai nom Annaïk Labornez, née à Clocher-les-Bécasses, près de Quimper — aurait 100 ans en l'année 2005.
Première femme héroïne de bande dessinée, la Poste a tiré à son effigie à 27 millions d’exemplaires…  Quelques militants bretons rejettent sa caricature de Bretonne idiote exploitée par les Parisiens, d’autres la récupèrent comme symbole de la Bretagne asservie!
À vrai dire, Bécassine s’en fiche, tout comme les protestations des féministes.
Elle ne supporte plus que les rumeurs de la marée…
Le secret de Bécassine essayer, dans l’humble obligation de son service, de transformer la bévue en Béatitude. Heureux les pauvres en esprit ?
Il lui fut rendu, au centuple: elle a piloté un avion et conduit un tramway, skié à Megève, rencontré Turcs et Américains, soigné des malades et fait de la Résistance !
Quelle femme s’est vu offrir à son époque, même vivant 100 ans, une vie aussi “émancipée”?

 

"Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!".
Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...

 Briton, Britannus, Britton, Breton....

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La sardine

 

 

On sait l’intérêt que le bon roi Henri IV portait a la poule au pot. Mais il avait aussi, dit-on, pour les sardines fraîches une prédilection particulière, dont il faisait, depuis son abjuration, son déjeuner ordinaire les jours maigres.
Le dos bleu-vert, les flancs et le ventre argentés, ces cousines du hareng ont été nommées ainsi par les Grecs qui les pêchaient en abondance au large de la Sardaigne.
Les plus renommées proviennent en Méditerranée, de Sète et de Port-de-Bouc, et sur le littoral atlantique, de la Turballe et de St gilles croix de vie.

Dès le XIXe siècle sa pêche est déjà règlementée. De nombreux ports développent une industrie de salaison. Celle-ci sera remplacé par l'appertisation.
Traditionnellement la pêche commence début juin et se poursuit jusqu’à début novembre. Le départ s'effectue de nuit afin d'arriver sur les lieux de pêche avant le lever du soleil...



Le gros plant

Vin typique du Pays nantais, le Gros-plant doit son nom à un cépage particulier, lui aussi adapté au climat océanique, mais que l'on appelle ailleurs "folle blanche". Ce cépage se répand dans le vignoble au XVIe siècle. L'allure épaisse de son cep explique son appellation "Gros Plant".
Il fût l'un des premiers vins nantais à séduire les marchands hollandais de Nantes au XVIIIe, et à conquérir l'Europe du Nord.

VDQS depuis 1954, son aire de production recoupe parfois celle du muscadet et réunit
± 100 communes de Loire-Atlantique. Il est produit surtout au sud de Nantes, en particulier dans les environs du lac de Grand-Lieu, où les terrains (sable et graviers) conviennent bien au cépage.
Ces vins sont vinifiés selon les méthodes habituelles ou "sur lie" : après la fermentation, les lies - dépôts de fond de cuve - sont laissées jusqu'à la mise en bouteilles. Les lies permettent d'éviter l'oxydation et enrichissent la matière du vin. Un léger "perlant" - gaz carbonique dissous - peut être présent du fait de l'absence de transvasement.

Sec, frais et léger, presque incolore, un peu plus léger que le muscadet, il se sert à la même t° :  ± 9°c.
Le gros-plant réalise un accord séduisant avec les coquillages et les fruits de mer, mais aussi avec les poissons de rivière, notamment s'ils sont gras.