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 Pudding au chocolat 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un dessert rustique dont la saveur chocolatée éclate en bouche. Souverain pour dégriser les esprits emballés et faire repartir du bon pied les danseurs…

 

Le mot pudding désigne souvent un dessert, mais peut également être un plat salé.
Ce même mot vient probablement du mot français "boudin", lui même provenant du mot latin botellus, signifiant "petite saucisse" - en référence aux viandes emballées utilisées dans les puddings européens médiévaux.
Dans la cuisine britannique, le terme pudding est également un terme générique pour désigner n'importe quel dessert, notamment flans, riz au lait et crèmes

Considéré comme plat national au Royaume-Uni, le pudding est composé le + souvent de : pain ou farines, rognons ou graisse de bœuf, eau, lait, œufs, sucre, fruits, légumes ou viande... Il est ensuite enveloppé dans un linge, bouilli dans un récipient contenant un bouillon ou cuit à la vapeur dans un moule, au four.
On dénombre une grande variété de puddings : le black pudding qui correspond au boudin, le haggis écossais, le pudding aux céréales, le pudding à base de steak et de rognons, le pudding avec un citron au centre, le Yorkshire Pudding ...
En Angleterre, les 25 et 26 décembre à l’heure du thé, chacun déguste le Christmas pudding, préparé souvent 2 mois à l’avance. De nombreuses recettes sont inspirées de celle de la famille royale, riche en fruits secs et en épices, parfois avec des noix et de la pomme, voire de la carotte râpée.
Le premier dimanche de décembre est le jour du Stir-up, celui où l'on commence les meilleurs puddings. Chaque membre de la famille tourne la pâte riche et collante en faisant un vœu. Une fois le pudding cuit, on le laisse refroidir, puis on le range dans un endroit sec, en attendant la dernière cuisson à la vapeur le jour de Noël. Pour finir, on le retourne sur un joli plat décoré d'un brin de houx et on le fait flamber avec une bonne rasade de cognac chauffé, l'enveloppant ainsi de flammes bleues.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ingrédients pour 4 gourmands

  • 200 g de chocolat noir

  • 1 Bocal de griottes dénoyautées au sirop : ± 360 g - poids net

  • 1 Pain brioché : 200 g

  • 4 Œufs

  • 40 cl de lait

  • 2 sachets de sucre vanillé

  • 1 Pincée de sel

  • 15 g de beurre

  • 15 g de farine

Indications de préparation

  • Émietter simplement le pain brioché dans un saladier.

  • Faire fondre le chocolat dans le lait, verser sur le pain et mélanger avec énergie.

  • Ajouter les 4 œufs battus, le sucre et le sel.

  • Garnir un moule beurré et fariné avec la moitié de cette pâte, recouvrir avec la moitié des griottes et le reste de pâte.

  • Placer le moule dans un bain-marie d’eau bouillante.  

 

 

  • CUISSON à four chaud Th 7 - 210°c, au bain-marie, pendant ± 50 min.

  • Démouler et laisser refroidir avant de réfrigérer 12 h.

  • Sur feu vif, faire réduire le sirop des griottes 20 à 30 min, afin qu’il devienne très sirupeux.

  • À sa sortie du réfrigérateur, lustrer le pudding du sirop et l’entourer de griottes.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Cacao & chocolat




Le ''chocolat'' que les Espagnols rapportèrent du continent américain vers la fin des années 1500, pénétra en France plus tard, par l’intermédiaire de 2 infantes d’Espagne : Anne d’Autriche, épouse de Louis XIII, et Marie-Thérèse, épouse de Louis XIV.
Ces 2 reines furent de grandes ''chocolâtres'' et le goût pour le cacao se répandit à travers la cour, puis dans tout le pays.
C’est sous le règne de Louis XIV que l’on découvrira le moyen d’évaporer et démouler le chocolat pour en faire la friandise que nous connaissons.
La première chocolaterie française est née à Bayonne, où une corporation d’artisans chocolatiers exista dès 1761.
La ville exportait du chocolat vers l’Espagne et Paris. Son calendrier commercial de 1822 cite plus de 20 maisons de luxe. Quant à la première chocolaterie industrielle, elle vit le jour en France, en 1770, avec les ''Chocolats et Thés Pelletier et Co''.
C’est à un Suisse, le Docteur Peter, que l’on doit l’invention du chocolat au lait en 1878. À partir de 1850, l’industrie du chocolat se développa dans le monde entier.




La griotte

 


Pour les botanistes, le cerisier se retrouve sous 2 dénominations.
- Le Prunus cerasus, qui a produit les cerises vraies et les griottes. Il porte des feuilles droites et des fruits acides.
- Le Prunus avium (le merisier ou cerisiers des oiseaux, dont sont issus les guignes et les bigarreaux) aux feuilles pendantes et fruits à la saveur douce.

Les formes cultivées aujourd'hui sont des hybrides de ces 2 plantes dont l'origine géographique est très incertaine...
Les griottes sont de plus en plus difficiles à trouver.
Les producteurs délaissent ce fruit jugé peu rentable.
La griotte est une cerise à saveur acidulée, et à chair molle surtout utilisée pour les conserves et la confiserie.
Les variétés sont auto fertiles.
Kelleris 14 : mi-juillet, de gros fruits bien rouges, parfumés, pas trop acides.
Montmorency : en juin, des fruits ronds, rouge vif, de calibre moyen, à la chair blanc rosée, translucide, parfumée, mais acidulée, que l'on utilise en conserves et pâtisseries ou dans les préparations à base d'alcool (cerises à l'eau de vie).