Clafoutis aux pruneaux
et mandarines
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Ingrédients pour 4 convives
200 G de pruneaux - dénoyautés
5 Cl d’Armagnac
200 G de mandarines
18 Cl de lait
25 cl de crème fraîche liquide
140 G de farine
6 Œufs
100 G de sucre
1 Pincée de sel
1 Gousse de vanille
Indications de préparation
La
veille, laisser macérer les pruneaux dans l’Armagnac.
Dans
une terrine, mélanger dans l’ordre la farine avec le sel, le sucre,
les graines de vanille – fendre les gousses et gratter les graines
-. Ajouter les œufs 1 par 1, puis le lait et la crème fraîche
liquide. Mélanger entre chaque ajout d’ingrédient.
Dans
un plat beurré, disposer les pruneaux, mis à macérer, les
mandarines en quartiers.
Verser
la préparation dessus. Enfourner.
CUISSON à four chaud, Th 6 - 180°c, laisser cuire de 30 à 40 min.
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Parent de la clémentine, le mandarinier "Citrus reticulata" était un agrume respecté dans la Chine ancienne, et son
fruit symbole de longévité et de noblesse, était réservé aux
dignitaires de l'Empire - les célèbre mandarins.
L'origine du nom du fruit coule de source... La mandarine ne fut
connue que fort tard en occident, environ 4 siècles après l'orange.
On la cultiva en Algérie à partir des années 1850, mais sans
parvenir à la débarrasser de ses nombreux pépins...
Le bigaradier "citrus aurantium", est aussi appelé oranger
amer. La mandarine n'est plus aujourd'hui que l'ombre d'elle-même.
Ses pépins ennuies le consommateur moderne. Il existe bien une
variété japonaise qui en est à peu près exempte mais celle-ci a
également laissé toute saveur au vestiaire...
La mandarine, rapportée en Europe par Alexandre le Grand, nous
arrive désormais de Corse, d’Afrique du Nord et des États-Unis. Sa
pulpe est juteuse, douce et sucrée, son zeste agréable et parfumé.
Mais ses nombreux pépins lui font souvent préférer sa cousine et
rivale :
la clémentine, hybride d'orange amère et de mandarine qui
ensoleille nos papilles depuis 1902, grâce au père clément Rodier,
missionnaire en Algérie, qui l'a créée et lui a donné son nom. Elle
a quasiment remplacé la mandarine sur les étals.
D’origine chinoise, la prune fut d’abord importée
en Grèce, avant de conquérir la plupart des zones tempérées. Pline
décrivait des variétés cultivées en Syrie, en Italie et en Grèce. Il
est probable qu’elles furent disséminées en Europe du Nord par les
Romains qui connaissaient déjà les quetsches puisque des noyaux
caractéristiques, allongés et légèrement pointus, datant de cette
époque, ont été retrouvés. Rapportée de Damas par les Croisés, le
prunier de Damas vient de la région du même nom.
Il fut probablement rapporté en Europe par le duc d’Anjou, au XIIe
siècle. L’expression ''pour des prunes'', remonterait d’ailleurs à
cette époque. En effet, en 1148, les croisés restèrent bloqués
devant les portes de Damas. Ils ne rapportèrent de l’expédition que
des prunes... Fort appréciée des princes de la Renaissance, la prune
a donné au XVIe siècle de nombreuses variétés, dont certaines sont
restées célèbres : la reine-claude, délicieuse comme fruit de
table, a prune d’Ente, destinée à la fabrication des pruneaux, la
mirabelle et son eau-de-vie blanche, la quetsche, dont on fait des
tartes et des confitures...
Le nom ''Reine Claude'' fut donné par le
botaniste Pierre Belon à une prune qu’il rapporta d’un voyage en
Orient en l’honneur de la reine Claude de France, fille de Louis
XII, épouse de François Ier, qui était, paraît-il, douce et bonne.