Crumble de bananes
à la cannelle
On aime la croûte craquante des crumbles,
enrobant fruits ou légumes dissimulés sous des miettes dorées.
Fondants en bouche, ils nous offrent un vaste choix et un plaisir
immense !
Très abordables, ils sont simples à réaliser.
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Ingrédients pour 4 convives
4 Bananes
100 g de beurre
50 g de sucre semoule
50 g de sucre roux – cassonade
110 g de farine
1/2 Cuillère à soupe de bicarbonate ou levure chimique
1 Pincée de gingembre en poudre
1 Pincée de cannelle en poudre
Indications de préparation
Éplucher
les 4 bananes.
Les couper en rondelles épaisses.
Dans
une poêle, fondre 50 g de beurre. Lorsqu’il devient de couleur
noisette, jeter les bananes dedans et les laisser se colorer.
Ajouter
le sucre semoule et le laisser se caraméliser.
Verser
le contenu de la poêle dans un plat allant au four.
Dans un bol de mixeur, mettre le beurre, la farine, le sucre roux, le gingembre, la cannelle et le bicarbonate ou la levure chimique.
Mixer
1 min afin d’obtenir une chapelure à grosse granulométrie.
La
verser sur les bananes. Enfourner.
CUISSON à four chaud, Th 7
-
200°c,
pendant 5 min.
Le dessus sera coloré !
Les Égyptiens connaissaient le bananier
d’Abyssinie, Musa ensete, mais les explorateurs européens
découvrirent rapidement de meilleures espèces dans des régions
tropicales et subtropicales. La ''plantain'', plus petite et plus
résistante, fut rapportée d’Inde en 1516 pour être cultivée aux
Canaries. Elle fut introduite en Europe par les Portugais. On a
longtemps cru qu’elle fut ensuite exportée vers l’Amérique, mais on
a à présent la preuve de l’existence de bananiers indigènes près des
côtes du Pacifique. La plupart des bananes cultivées sont
probablement issues de Musa sapientum, Musa acuminata et
Musa balbisiana, espèces sauvages que l’on pense être originaires
d’Extrême-Orient. Les descendants de Musa maculata et de
Musa rosacea sont bien connus en Asie et il existe
beaucoup d’autres espèces à travers le monde. Les espèces à graines
furent remplacées dès la préhistoire par des hybrides sélectionnés à
reproduction végétative, donnant de gros fruits sans graines. Ces
variétés supérieures étaient devenues innombrables, et tous les pays
chauds avaient les leurs. Beaucoup ont à présent disparu et sont
remplacées par quelques cultivars commerciaux à haut rendement.
Le bananier n’est pas un arbre, mais une herbe
géante qui produit sans cesse de nouveaux rejets. Chaque pousse,
énorme, déroule des feuilles oblongues, gigantesques qui peuvent
mesurer jusqu’à 4,5 m de long. Le rejet mature engendre une
inflorescence qui porte le long de l’épi de nombreuses fleurs
femelles et au sommet des fleurs mâles. Cet épi floral donne
naissance à un énorme régime de bananes, sans pollinisation. Chaque
rejet ne fructifie qu’1 fois et meurt ensuite.
Un bananier a un rendement énorme, produisant environ 40 fois plus
qu’un pied de pommes de terre. Les fruits deviennent jaunes et
sucrés en mûrissant, avec un parfum inoubliable. Les bananes sont
cueillies vertes dans les plantations, en
régimes de 50 à 200 fruits, et transportées vers l’Europe sur des
cargos bananiers où elles sont gardées au frais à 13°. À l’arrivée,
elles sont stockées dans des locaux humides et chauds pour finir de
mûrir. Il existe diverses espèces de
bananes, notamment la commune tigrée, la banane rose plus parfumée,
mais qui doit être cueillie mûre, et la banane ''plantain'',
uniquement consommée cuite en légume.