"Farcement" à la savoyarde
Le farcement, plat traditionnel savoyard, était autrefois
cuit dans un sac de toile, voire un filet crocheté.
Un
plat copieux, qui se déguste l'hiver.
La saveur salée-sucrée est un
mariage des plus étonnants... délicieux avec un gigot ou un rôti.
Dans
les verres, un blanc du Sud Ouest, un tursan
Ingrédients pour 6 convives
1 Kg de pommes de terre
10 Tranches de lard de poitrine fumée
250 g de pruneaux
50 g de raisins secs de Corinthe
2 cuillères à soupe de farine
3 Œufs
25 cl de crème fraîche
5 cl de marc de Savoie
50 g de beurre + 20 pour le moule
2 Pincées de noix de muscade
Sel & Poivre
Indications de préparation
Peler,
sécher puis râper les pommes de terre.
Dans
un grand saladier, placer les pommes de terre, la farine, les 3 œufs
battus à la fourchette, la crème fraîche, sans oublier la muscade, le
marc de Savoie,
le sel et le poivre.
Ajouter
tous les fruits secs et 50 g de beurre fondu. Mélanger l’ensemble.
Beurrer
un moule à "baba", à défaut à "kouglof" mais surtout non cannelé…
Le
tapisser de tranches de poitrine fumée. Verser la préparation au
centre. Tasser.
Si
possible fermer le moule ou bien, le couvrir d’une feuille de papier
aluminium ou sulfurisé beurrée.
Placer
le moule dans un plat, faisant office de bain-marie.
CUISSON à four chaud, Th 6
-
180°c,
laisser ± 3 h !
Démouler pour servir chaud ou encore froid.
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Ces raisins, récoltés en Grèce, sont réputés pour
leur petite taille et leur saveur. Leur calibre minuscule est une
preuve de leur grande qualité. Petits les raisins de Corinthe noirs
se distinguent des autres raisins par leur taille minuscule, ils
n'en sont pas moins juteux et légèrement sucrés.
On les nomme aussi raisins Zante ou raisins à champagne
L'appellation "raisins à champagne" est d’origine U.S, plus
précisément de Californie. Dans cette région, on sert le champagne
dans des verres ornés de petites grappes de ces raisins. Décoratifs,
ils sont dépourvus de pépins, sucrés et très savoureux.
Corinthe est le nom de la ville grecque et Zante le nom de l'île grecque où s'effectuait le commerce intensif de ces raisins il y a + de 2 000 ans...
Il
y a 2000 ans ou presque, Virgile célébrait déjà le pruneau et ses
vertus. Il ne s'agis pas encore, pourtant, de notre pruneau
"national".
Celui-ci attendit, pour apparaître, le Moyen Âge. Ce sont les
moines de l'abbaye de Clairac, près d'Agen, qui, au cours d'une
année de surproduction, auraient constaté que le séchage au soleil
des prunes permettait de les conserver toute l'année...
Tunnels d’air chaud ou étuves ont désormais
remplacé la traditionnelle méthode de dessiccation. Au cours de
cette opération, le fruit perd une grande partie de sa teneur en
eau, plus de 3 kilos de prunes sont nécessaires pour l'obtention d'1
kg de pruneaux...
Une fois séchée, la prune conserve toute sa
richesse.
Rouges ou violacées, les prunes d’Ente, variété du prunus domestica,
dites aussi “prunes-dattes” ou “robe de sergent”, seuls les pruneaux
issus de la prune d'Ente à droit à l'appellation "pruneau d'Agen".
L'Agenais ne détient pas le monopole du pruneau célèbre. Il y eut
jadis, à Tours, la prune sainte-Catherine, avec laquelle on
confectionnait de fameux pruneaux fourrés. Il y eut les prunes de
Brignole, qui jouèrent un petit rôle dans l'Histoire et furent
surnommées'' prunes de Monsieur'', par allusion à un de leurs grands
amateurs, Gaston, frère de Louis XIII. Et il y a encore, à Vitteaux,
en pays Auxois, des pruneaux blonds...