Croque antillais
Un “Croque” pour
brunch.
Escorter d’une salade verte, mais
alors assaisonnée au vinaigre balsamique ! Une
belle harmonie…
Emblématique du “bistrot” parisien
En des temps reculés, en France, afin de s'assurer qu'un
homme était réellement décédé, l'usage voulait qu'un préposé
en charge de cette vérification morde violemment un des
doigts de pied de la victime, en général le gros orteil. |
Ingrédients pour 4 convives
16 Tranches de pain de mie
2 Avocats
8 Tranches fines d’ananas
2 Petites tomates
4 Tranches de jambon de Paris
70 g de beurre ramolli
Poivre du moulin
Indications de préparation
Dénoyauter les avocats, couper la chair en tranches minces.
Laver les tomates et les tailler en fines rondelles.
Couper les tranches de jambon en 2.
Chauffer
le gaufrier muni des empreintes à croque-monsieur.
Beurrer les
tranches de pain de mie sur les 2 faces et les laisser dorer dans
l’appareil.
Sur 8 tranches, répartir le jambon, les rondelles de tomates, les tranches d’ananas et quelques tranches d’avocats. Couvrir avec le reste de pain.
Poivrer et servir sans attendre avec une salade de riz par exemple…
Cuisine des Antilles françaises
Des
grillades épicés des redoutables Indiens
caraïbes, en passant par le
calalou africain, la
brandade de morue
française ou le colombo
indien, c'est toute une large palette gastronomique qui
compose cette cuisine. |
Les Indiens Tupis l’appelaient ''nanae'' qui
signifie parfum. Cultivés et sélectionnés dans la nature par les
Indiens d’Amérique centrale depuis des millénaires, ces fruits
firent sensation parmi l’équipage de Christophe Colomb, en 1493.
Des motifs en ananas furent repris par les artistes européens,
parfois déformés, sur des pommeaux et des poignées... En 1550,
des ananas conservés dans du sucre étaient expédiés en Europe
comme une friandise luxueuse, exotique et lucrative.
Fin XVIe, l’ananas s’était répandu jusqu’en Chine, aux
Philippines et acclimaté à Java. Il colonisa peu après la côte
ouest de l’Afrique. En 1686, un Hollandais du nom de Le Cour
parvint à le cultiver sous serre et, en 1690, il approvisionnait
les horticulteurs anglais.
L’engouement pour les ananas fut tel que les jardiniers les
cultivèrent jusqu’en Écosse, sous serre, sur couches chaudes et
profondes, fertilisées au fumier de cheval. En 1702, Louis XIV
put goûter un ananas mûri dans les serres du château de
Choisy-le-Roi !
3 principales variétés :
''Cayenne lisse'', le plus courant. En dépit de son nom, il vient de Côte d’ivoire et du Cameroun.
''Gros fruit'' — il peut peser plus de 3 kg — à chair ferme et jaunâtre, juteux et sucré, importé de Martinique et d’Afrique du Sud, aux feuilles épineuses, à chair jaune plus pâle, mais ferme, sa saveur est plus douce que le Cayenne.
''Red spanish'' originaire du Cameroun, généralement rond à chair blanche et peau légèrement rougeâtre, particulièrement savoureux.
Persea gratissima est le nom du fruit de l'avocatier, un
arbre haut de 10 à 15 m, lointain cousin du laurier.
Typiquement mexicain, déjà apprécié des Aztèques, qui l’appelaient
ahua
quati, ce qui signifie beurre de la forêt. C’est un nom qui lui
convient bien, car sa chair, d’un jaune pâle tirant sur le vert, a
la douceur et l’onctuosité du beurre quand elle est bien mûre.
L'avocat fut introduit en Espagne par les conquistadors, à la fin du
XVIe siècle. Acclimaté dans l'Île Maurice dès 1758, il apparaît
tardivement sur nos tables dans les années 50. L’avocat, dont il
existe + de 400 variétés, est riche en m.g, en sels minéraux
(potassium) et en vitamines (surtout A).
En Europe, on le trouve
toute l’année.
Les fruits sont récoltés, alors que leur chair est encore très dure,
afin qu’ils supportent bien le transport. Leur arôme typique et la
douceur de leur goût noisetté ne se développent qu’à l’état de
maturité totale, lorsque la chair cède légèrement sous la pression
du doigt.
Les fruits encore durs mûrissent en l’espace de 2 à 5
jours, à la t° ambiante, lorsqu’ils sont enveloppés dans du papier
journal.
Cette chair fragile, à préparer au dernier moment, doit être
aussitôt arrosée de jus de citron quand le fruit est ouvert, car
elle s’oxyde et noircit au contact de l’air. La peau qui contient
une substance toxique, est impropre à la consommation, mais son goût
est si repoussant que le risque est pratiquement nul.