Sorbet d'ortie et chocolat
Voici
une originale recette “ortillée” de Normandie.
Populaire et
sophistiquée...
Idéal, pour le
“trou normand”, mais dans ce cas 1 petit doigt de Calva s’imposera !
Ingrédients pour 4 convives
- 0,50 cl de sorbet
75 G d’orties
3 Verres d’eau
200 G de sucre
100 G de chocolat
Indications de préparation
Cuire
l’ortie quelques minutes dans 2 verres d’eau. Mixer le tout.
Chauffer le
sucre avec le verre d’eau restant, amenez à ébullition.
Mélanger le
tout, puis laisser refroidir avant de verser votre préparation dans
la sorbetière.
Juste avant
dégustation, répartir les boules dans des coupes. Réserver au
freezer.
Préparer le nappage au chocolat en le faisant fondre sur feu doux dans très peu d’eau. Verser sur le sorbet d’ortie.
Décorer
avec des fleurs comestibles telles les sauges ananas. Servir aussitôt.
|
|
Le ''chocolat'' que les Espagnols rapportèrent du
continent américain vers la fin des années 1500, pénétra en France
plus tard, par l’intermédiaire de 2 infantes d’Espagne : Anne
d’Autriche, épouse de Louis XIII, et Marie-Thérèse, épouse de Louis
XIV. Ces 2 reines furent de grandes ''chocolâtres'' et le goût pour
le cacao se répandit à travers la cour, puis dans tout le pays.
C’est sous le règne de Louis XIV que l’on découvrira le moyen
d’évaporer et démouler le chocolat pour en faire la friandise que
nous connaissons.
La première chocolaterie française est née à Bayonne, où une
corporation d’artisans chocolatiers exista dès 1761. La ville
exportait du chocolat vers l’Espagne et Paris. Son calendrier
commercial de 1822 cite plus de 20 maisons de luxe. Quant à la
première chocolaterie industrielle, elle vit le jour en France, en
1770, avec les ''Chocolats et Thés Pelletier et Co''.
C’est à un Suisse, le Docteur Peter, que l’on doit l’invention du
chocolat au lait en 1878. À partir de 1850, l’industrie du chocolat
se développa dans le monde entier.
Grâce à une tradition très ancienne, au XIe siècle, les siciliens furent les premiers européens à faire des glaces.
Pendant ce temps, au Moyen Âge, en Andalousie les
Arabes améliorent la recette, connue depuis l’Antiquité par les
Romains, en remplaçant le miel par le sucre. À l’instar de certaines
villes de Sicile, à Grenade et Séville une corporation a pour tâche
de conserver et de vendre de la glace pilée descendue à dos de mule
depuis la Sierra Nevada. Sirops et sorbets se préparent à base de
fruits, d'herbes, d'épices et de fleurs...
Introduites en France par le florentin Francesco
Procopio en 1660, qui en fit goûter aux sujets de Louis XIV, les
glaces connurent aussitôt un grand succès.
Au fil des ans, elles
s’enrichirent de lait, de crème, d’œufs, et se diversifièrent,
depuis les ''fromages glacés'' qui firent fureur à la fin du XVIIIe
siècle, jusqu’aux ''bombes glacées'' et aux ''biscuits glacés'' que
le Tout-Paris venait déguster au café Tortini, boulevard des
Italiens, sous le Second Empire...