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  Sorbet d'ortie et chocolat 

 

 

 

 

 

Voici une originale recette “ortillée” de Normandie.
Populaire et sophistiquée...
Idéal, pour le “trou normand”, mais dans ce cas 1 petit doigt de Calva s’imposera ! 

 

 

 

 

 


Ingrédients pour 4 convives
- 0,50 cl de sorbet

  • 75 G d’orties

  • 3 Verres d’eau

  • 200 G de sucre

  • 100 G de chocolat

Indications de préparation

  • Cuire l’ortie quelques minutes dans 2 verres d’eau. Mixer le tout.

  • Chauffer le sucre avec le verre d’eau restant, amenez à ébullition.

  • Mélanger le tout, puis laisser refroidir avant de verser votre préparation dans la sorbetière.

  • Juste avant dégustation, répartir les boules dans des coupes. Réserver au freezer.

  • Préparer le nappage au chocolat en le faisant fondre sur feu doux dans très peu d’eau. Verser sur le sorbet d’ortie.

  • Décorer avec des fleurs comestibles telles les sauges ananas. Servir aussitôt.

 


 

 

Penser à mettre le congélateur sur la position la plus froide avant de placer la sorbetière dedans.
À défaut de sorbetière, placer
le sorbet dans un plat en métal et le laisser congeler pendant 4 h. Mélanger à l’aide d’un fouet toutes les 30 min, ce, afin d’éviter la formation de cristaux. Sinon casser les cristaux de glace avec une fourchette !

Sortir le sorbet 10 min avant la dégustation afin de le “façonner” plus facilement.
Ne pas hésiter à laisser givrer les coupes 15 min au congélateur avant le service…

 

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

Cacao & chocolat




Le ''chocolat'' que les Espagnols rapportèrent du continent américain vers la fin des années 1500, pénétra en France plus tard, par l’intermédiaire de 2 infantes d’Espagne : Anne d’Autriche, épouse de Louis XIII, et Marie-Thérèse, épouse de Louis XIV. Ces 2 reines furent de grandes ''chocolâtres'' et le goût pour le cacao se répandit à travers la cour, puis dans tout le pays. C’est sous le règne de Louis XIV que l’on découvrira le moyen d’évaporer et démouler le chocolat pour en faire la friandise que nous connaissons.
La première chocolaterie française est née à Bayonne, où une corporation d’artisans chocolatiers exista dès 1761. La ville exportait du chocolat vers l’Espagne et Paris. Son calendrier commercial de 1822 cite plus de 20 maisons de luxe. Quant à la première chocolaterie industrielle, elle vit le jour en France, en 1770, avec les ''Chocolats et Thés Pelletier et Co''.
C’est à un Suisse, le Docteur Peter, que l’on doit l’invention du chocolat au lait en 1878. À partir de 1850, l’industrie du chocolat se développa dans le monde entier.

 

 

 



La glace

 

 

Grâce à une tradition très ancienne, au XIe siècle, les siciliens furent les premiers européens à faire des glaces.

Pendant ce temps, au Moyen Âge, en Andalousie les Arabes améliorent la recette, connue depuis l’Antiquité par les Romains, en remplaçant le miel par le sucre. À l’instar de certaines villes de Sicile, à Grenade et Séville une corporation a pour tâche de conserver et de vendre de la glace pilée descendue à dos de mule depuis la Sierra Nevada. Sirops et sorbets se préparent à base de fruits, d'herbes, d'épices et de fleurs...

Introduites en France par le florentin Francesco Procopio en 1660, qui en fit goûter aux sujets de Louis XIV, les glaces connurent aussitôt un grand succès.
Au fil des ans, elles s’enrichirent de lait, de crème, d’œufs, et se diversifièrent, depuis les ''fromages glacés'' qui firent fureur à la fin du XVIIIe siècle, jusqu’aux ''bombes glacées'' et aux ''biscuits glacés'' que le Tout-Paris venait déguster au café Tortini, boulevard des Italiens, sous le Second Empire...