Banana split
Le choix des bananes est important. Elles doivent être mûres, à peau
tigrée, mais sans taches sur la chair.
On peut les accompagner de cerises
confites, d’une salade de fruits frais, de gaufrettes voire de meringues.
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Ici, une variation, plus simple... plus délicate aussi peut-être.
Ingrédients pour 4 convives
4 Bananes mûres
50 g de noisettes ou d’amandes mondées
85 g de bon chocolat noir
15 Cl de crème fraîche liquide
3 Cuillères à soupe de sucre
50 Cl de glace à la vanille
Indications de préparation
Faire
griller les noisettes ou les amandes dans une poêle, puis les hacher
grossièrement.
Fouetter
la crème, ajouter le sucre avant qu’elle ne soit tout à fait
ferme.
Peler
les bananes et les couper dans le sens de la longueur - en
anglais : to split !
Sur chaque assiette, disposer 2 demi-bananes et 3 boules de glace.
Couvrir de crème fouettée, saupoudrer largement de chocolat râpé et de noisettes ou d’amandes hachées.
Servir sans attendre.
Les Égyptiens connaissaient le bananier
d’Abyssinie, ''Musa ensete'', mais les explorateurs européens
découvrirent rapidement de meilleures espèces dans des régions
tropicales et subtropicales. La ''plantain'', plus petite et plus
résistante, fut rapportée d’Inde en 1516 pour être cultivée aux
Canaries. Elle fut introduite en Europe par les Portugais. On a
longtemps cru qu’elle fut ensuite exportée vers l’Amérique, mais on
a à présent la preuve de l’existence de bananiers indigènes près des
côtes du Pacifique. La plupart des bananes cultivées sont
probablement issues de ''Musa sapientum'', ''Musa acuminata'' et
''Musa balbisiana'', espèces sauvages que l’on pense être
originaires d’Extrême-Orient. Les descendants de ''Musa maculata''
et de ''Musa rosacea'' sont bien connus en Asie et il existe
beaucoup d’autres espèces à travers le monde. Les espèces à graines
furent remplacées dès la préhistoire par des hybrides sélectionnés à
reproduction végétative, donnant de gros fruits sans graines. Ces
variétés supérieures étaient devenues innombrables, et tous les pays
chauds avaient les leurs. Beaucoup ont à présent disparu et sont
remplacées par quelques cultivars commerciaux à haut rendement.
Le bananier n’est pas un arbre, mais une herbe
géante qui produit sans cesse de nouveaux rejets. Chaque pousse,
énorme, déroule des feuilles oblongues, gigantesques qui peuvent
mesurer jusqu’à 4,5 m de long. Le rejet mature engendre une
inflorescence qui porte le long de l’épi de nombreuses fleurs
femelles et au sommet des fleurs mâles. Cet épi floral donne
naissance à un énorme régime de bananes, sans pollinisation. Chaque
rejet ne fructifie qu’1 fois et meurt ensuite.
Un bananier a un rendement énorme, produisant environ 40 fois plus
qu’un pied de pommes de terre. Les fruits deviennent jaunes et
sucrés en mûrissant, avec un parfum inoubliable. Les bananes sont
cueillies vertes dans les plantations, en
régimes de 50 à 200 fruits, et transportées vers l’Europe sur des
cargos bananiers où elles sont gardées au frais à 13°. À l’arrivée,
elles sont stockées dans des locaux humides et chauds pour finir de
mûrir. Il existe diverses espèces de
bananes, notamment la commune tigrée, la banane rose plus parfumée,
mais qui doit être cueillie mûre, et la banane ''plantain'',
uniquement consommée cuite en légume.