Glace à la vanille,
chocolat ou café
Gelato crema e cioccolato
Recette facile, mais demandant
temps et soin !
Éventuellement suivre le mode d'emploi de la sorbetière...
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Ingrédients de la glace vanille
1,5 litre de lait
5 Jaunes d’œufs
250 g de sucre en poudre
150 g de crème fraîche
1 ou 2 Sachets de sucre vanillé ou 1 gousse de vanille
1 cuillère à café de fécule ou de Maïzena
1 Pincée de sel
Chocolat
200 g de sucre et 300 g de chocolat à la place du sucre vanillé.
Café
On remplacera le sucre vanillé par 2 cuillères à soupe de café soluble.
Indications de préparation
Mettre le lait à bouillir avec le sel et le sucre vanillé
(ou autres ingrédient : chocolat, café).
Délayer les 5 jaunes d’œufs avec le sucre et 1 cuillère à café rase de fécule, jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
Incorporer un peu de lait bouillant. Remettre dans la casserole, sans cesser de mélanger sur feu doux.
Dès que la crème épaissit et adhère à la cuillère, retirer du feu. Ne pas laisser bouillir.
Laisser refroidir complètement.
Incorporer la crème fraîche. Battre au fouet ou au batteur électrique.
Placer dans le congélateur. Temps de prise : 2 h.
Remuer 2 ou 3 fois pendant la durée de la congélation.
La technique de conservation de la glace
recueillie en hiver et stockée dans de profonds puits cylindriques,
ou "glacières", remonte à la très haute Antiquité. On en trouve même
des traces en Mésopotamie, au 3e millénaire avant JC. Ce principe,
adopté par les Chinois et d'autres peuples, tels les Grecs,
perdurera jusqu'au début du XXe siècle où vapeur et
électricité permettent d'inventer de nouveaux systèmes
frigorifiques.
Les khalifes de Bagdad aimaient boire des sirops de fruits et de
miel refroidis avec de la neige qu'ils nommaient "sharbets", d'où
vient le mot sorbet.
Avant eux, l'aristocratie gréco-romaine dégustait des fruits,
granités et autres laitages rafraîchis à la neige sous l'œil
réprobateur des moralistes, comme Coton ou Cicéron.
Grâce à cette tradition ancienne, les siciliens furent les premiers
européens, au XIe siècle, à réaliser des glaces.
Pendant ce temps, en Andalousie les Arabes améliorent la recette,
connue depuis l’Antiquité par les Romains, en remplaçant le miel par
le sucre. À l’instar de certaines villes de Sicile, à Grenade et
Séville une corporation a pour tâche de conserver et de vendre de la
glace pilée descendue à dos de mule depuis la Sierra Nevada. Sirops
et sorbets se préparent à base de fruits, d'herbes, d'épices et de
fleurs...
Au Xllle siècle, Marco Polo rapporte d'Extrême-Orient les
premières recettes de glaces obtenues par congélation artificielle,
grâce à un mélange d'eau et de salpêtre. L'Italie se passionne pour
cette gourmandise qui gagne bientôt la cour de France sous
l'influence de Catherine de Médicis.
En 1650, le célèbre Vatel, cuisinier du Grand Condé, étonne les
convives royaux avec "une surprise glacée et sucrée, compacte comme
du marbre". Bien que placée sous le sceau du "secret d'État", la
recette se répand progressivement et la glace devient, à partir du
siècle suivant, une friandise que l'on déguste dans les cafés
glaciers qui éclosent à Paris, puis en province, comme dans toute
l'Europe.
Le confiseur sicilien Francesco Procopio dei Coltelli ouvre en 1686
le premier café glacier de Paris. Situé dans le VIe, le café Procope
reste encore de nos jours un monument du patrimoine historique et
... gourmand.
Au fil des ans, les glaces s’enrichirent de lait,
de crème, d’œufs, et se diversifièrent, depuis les ''fromages
glacés'' qui firent fureur à la fin du XVIIIe siècle,
jusqu’aux ''bombes glacées'' et aux ''biscuits glacés'' que le
Tout-Paris venait déguster au café Tortini, boulevard des Italiens,
sous le Second Empire...
C'est avec les années 1970 et le développement de la civilisation
des loisirs (plage, cinéma, activités ludiques et culturelles...),
que le marché de la glace connaît une envolée spectaculaire et
démocratique, portée conjointement par les artisans et les
industriels.