Papillote de cabillaud au chou
Un bonheur printanier.
Ingrédients pour 6 convives
1,2 kg de filet de cabillaud
12 feuilles de chou vert
3 citrons
3 cuillères à soupe d’huile d’olive
10 tomates cerise
1 bouquet de ciboulette
Sel & poivre
Indications de préparation
Couper le filet de cabillaud en 6 morceaux égaux.
Ciseler la
ciboulette.
Débiter les 3 citrons en rondelles.
Fendre les 10 tomates cerise en 2.
Enlever 12 feuilles
vertes du chou.
Les plonger 2 min dans l’eau bouillante salée, les sortir de
l’eau, puis retirer la nervure centrale.
Placer 2 feuilles de
chou en croix.
Déposer dessus 3 rondelles de citron.
Ajouter un filet de poisson et 4 demi-tomates cerise.
Parsemer de ciboulette.
Ajouter 1 filet d’huile d’olive, du sel et du poivre.
Refermer la papillote sur elle-même avec de la ficelle de cuisine
comme un petit paquet.
Confectionner 6 papillotes identiques.
Placer dans un plat à
four. Arroser d’ 1 verre d’eau.
CUISSON à four chaud, Th 6 - 180°c, laisser cuire ± 25 min.
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Le cabillaud, qui est de la morue fraîche, reste le plus populaire et le plus courant des poissons de l’Atlantique Nord.
Le cabillaud, du néerlandais Kabeljau,
est un poisson de la famille des gadidés, à l'instar du colin et du
merlan.
Aujourd’hui, on le pêche principalement dans les océans Atlantique
et Pacifique, et en mer du Nord, dans une eau froide dont la
température n’excède jamais 10° Celsius. Il investit les eaux
côtières de janvier à mars, et trouve refuge en eaux profondes le
reste de l’année.
Le cabillaud mesure entre 50 cm et 1 m. Le coloris de ses écailles
peut varier du gris au brun, ceci en fonction de son alimentation:
omnivore, il se nourrit de crabes, de couteaux, de calmars, de
petits poissons ou encore de vers.
La pêche du cabillaud est apparue en France avec les Vikings: ces
derniers ont popularisé la pratique dès le IXe siècle,
après avoir envahi la Normandie...
Le Moyen Âge, les autorités religieuses chrétiennes imposant 150
jours "maigres" par an, voit la consommation de poisson croître.
En 1278, Le terme “cabillaud” apparait dans la langue
française.
La pêche du cabillaud s’intensifie, et dès le XVIIe
siècle, les navigateurs s’aventurent jusqu’aux bancs islandais.
L’activité est demeurée une des principales sources de revenus pour
certaines communautés (comme Fécamp et ses Terre-Neuvas), et ce
jusqu’au XIXe siècle. Avec l’avènement de la révolution
industrielle, les chalutiers à vapeur remplacèrent peu à peu
trois-mâts, goélettes, ouvrant la voie à la pêche industrielle, au
rendement plus avantageux.
On trouvait jadis le cabillaud en abondance, mais aujourd’hui la
tendance s’est inversée, des mesures de restriction sur sa pêche ont
été prises, afin d’éviter l’extinction de l’espèce. La Commission
européenne a ainsi récemment présenté un plan de "reconstitution des
stocks de cabillaud" , imposant notamment une taille légale de
capture... 2008