Flan d'aubergines
La base du flan est toute simple : œufs, lait, crème fraîche.
Il se décline pourtant en une grande variété de recettes traditionnelles, voire inattendues...
Ingrédients pour 40 cl de préparation pour flan salé
2 Œufs
15 Cl de lait
15 Cl de crème fraîche
Noix muscade
Sel & Poivre de Cayenne
Indications de préparation du flan salé
Dans un saladier, casser les 2 œufs et les battre avec un fouet puis ajouter le lait, la crème fraîche et quelques râpures de noix muscade. Saler et poivrer.
Cuisson
: - en ramequins 30 min
- sur pâte brisée 40 min.
Flan d'aubergines
Ingrédients pour 4 convives
40 Cl de préparation pour flan salé - Voir ci-dessus
500 G d'aubergines
300 g de tomates
20 G de beurre
Sel & poivre
Indications de préparation
Retirer les pédoncules des aubergines et les laver. Les couper en 2 dans la longueur puis inciser la chair.
Les cuire 25 min au four, Th. 6 - 180°c.
Peler et épépiner les tomates; les concasser.
Faire fondre le beurre dans une casserole, ajouter les tomates, saler, poivrer et cuire ± 10 min sur feu moyen.
Ensuite, les mixer.
Retirer la pulpe des aubergines avec une cuillère.
La mixer puis incorporer cette purée à la préparation pour flan.
Verser ce mélange dans des ramequins beurrés et les cuire 30 min au bain-marie au four : Th. 6 - 180°c.
Ne jamais cuire le flan à température trop élevée car la préparation monterait et retomberait comme un soufflé dès la sortie du four en formant un creux au centre.
Pour vérifier la cuisson, piquer avec la pointe d'un couteau, si la lame ressort nette, le flan est cuit
Démouler les flans puis les entourer de coulis de tomates.
Ce gros fruit violet, lustré, à la peau lisse,
pousse sur de hautes plantes rigides, ramifiées, aux branches
souvent épineuses, et aux grandes feuilles légèrement duveteuses.
Ses fleurs, violettes, ressemblent à celles de la pomme de terre et
naissent à l’aisselle des feuilles. L’aubergine, parfois appelée
''mélongène'',est blanche ou ivoire dans sa forme immature et
ressemble à des œufs. Native d’Inde, la belle aubergine ''Solanum
melongana'', inconnue des Grecs et des Romains, elle n’est mentionnée
pour la première fois qu’au Ve siècle, dans les anciens écrits
chinois. Importée par les Arabes en Espagne, elle commença à être
connue près de la Méditerranée au XIIe siècle. Elle fut cultivée en
Italie, dès le XVe siècle.
Elle n’atteignit la France qu’au XVe siècle et ne fut guère
appréciée en dehors du Midi, jusque bien avant dans le XVIII siècle.
Elle ne fut largement cultivée qu’à partir du XIXe siècle et ne fit
son apparition sur nos tables qu’à la fin du XXe siècle. En dehors
des spécialités régionales, elle fut plutôt traitée comme une
curiosité, et les recettes sont peu nombreuses.
Sa carrière récente connaît le même succès que le poivron.
Découverte au Mexique, poussant dans le maïs, de
la même famille que la mandragore, la tomate provient des montagnes
péruviennes où elle a longtemps été cultivée. Importée en Occident
par les Espagnols il y a 400 ans.
Autrefois la tomate était dorée, rarement rouge. Les premiers fruits
étaient profondément ridés et aplatis. La variété de ''Marmande''
est encore assez plate. La tomate était considérée comme vénéneuse
et fut longtemps cultivée comme une simple fleur pour la beauté de
ses fruits rouges. On l’appelait aussi, pomme du Pérou et pomme
d’acacia. Son nom vient de l’aztèque ''tomati''. Baptisée pomme
d’amour dans le Midi, et pomodoro : ''pomme d’or'' en Italie. Les
premières tomates furent observées dans le Nord en Italie en 1554
puis se développa ensuite dans le reste de l’Italie... Gêne, Nice,
puis le Sud de la France et la Corse.
Elle apparut dans le Nord de la France et à Paris après 1790. Elle
ne se répandit réellement au nord de la Loire qu’à la faveur de la
Révolution française.
Originaire de l’île
Banda – Archipel des Moluques. Graine d’un arbre odorant de 6 à 15 m
de haut, avec une flaveur très épicée, résineuse, à odeur de noix
fraîche, et une saveur brûlante et âcre.
Les noix de muscade
toujours râpées sont employées pour relever des plats assez fades,
comme les soufflés, la sauce béchamel et la purée de pommes de
terre. Elles aromatisent des viandes blanches, des ragoûts, des
fondues, des poissons sardines), des pâtés, boudins), des légumes,
des potages (soupe à l'oignon) et des sauces destinées à accompagner
les viandes et les omelettes. Elles sont incorporées également dans
des gâteaux, des cakes, des biscuits, des tartes aux fruits, des
gâteaux au miel et au citron, des soufflés sucrés, des compotes de
fruits, des entremets à la vanille et des confiseries. Il convient
de doser cette épice avec soin pour éviter de masquer les arômes
assez subtils des fruits. La muscade donne son arôme au vin chaud
sucré.
Elle entre dans la fabrication de certaines liqueurs
(Chartreuse) et de certains apéritifs (Vermouth). La muscade est
présente dans des mélanges d'épices. Elle s'associe en particulier,
au poivre, au clou de girofle et à la vanille.