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 Soupe aux champignons,
        tomates et œufs

      Acquacotta 

 

 

 

 

 

 

 

 

Très ancienne recette toscane, qui comme son nom l’indique, Acquacotta (eau cuite), était une soupe très simple, parfois composée seulement d’ail, de chicorée et de menthe sauvage...

 


Plus tard, de tomates, d’un peu de céleri et de quelques pommes de terre servie avec du pain rassis et des œufs pochés, les plus aisés ajoutaient du pecorino.

 

Traditionnellement, l'on place  la soupe une fois réalisée dans une casserole dans laquelle on casse les œufs, en faisant très attention qu'ils restent entiers.
Ils "pochent" alors doucement dans la soupe en quelques minutes de cuisson.

 

Les œufs sont ensuite prélevés délicatement un par un puis déposer sur 1 tranche de pain grillé dans chaque assiette. Enfin ils sont recouverts rapidement et abondamment de soupe puis de fromage râpé, du pecorino.

 

Ici, nous présentons l'une des très nombreuses variantes de cette soupe.
Moins délicate à réaliser, sans pochage d'œufs, mais plus sophistiquée, avec parmesan... et champignons!
Bien sur, cette délicieuse soupe complète fera office de "plat unique"...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Ingrédients pour 4 convives

  • 450 g de cèpes ou d’autres champignons  

  • 4 Cuillères à soupe d’huile d’olive

  • 2 Gousses d’ail - écrasées

  • 200 g de tomates mûres - pelées et épépinées

  • 8 Petites tranches de pain rassis grillé

  • 3 Œufs

  • 2 Cuillères à soupe de Parmesan

  • Poivre gris & Sel

Indications de préparation

  • Nettoyer, laver et essuyer les champignons. Les couper en morceaux.

  • Chauffer de l’huile d’olive dans une sauteuse, ajouter l’ail écrasé, le faire dorer puis mettre les champignons. Saler et poivrer et laisser cuire 15 min.

  • À l’issue des 15 min, ajouter les tomates pelées et épépinées, puis ajouter en remuant 1 litre d’eau bouillante salée.

  • Couvrir et laisser cuire sur feu doux jusqu’à ce que les champignons se ramollissent, ± 10 min.

  • Pendant ce temps, griller le pain rassis au four jusqu’à ce qu’il devienne croquant.

  • Placer 2 tranches de pain dans chaque assiette.

  • Battre les 3 œufs avec le parmesan dans une soupière.

  • Dés que la soupe est prête, la verser sur les œufs et le parmesan.
    Fouetter afin de bien mélanger les œufs.

  • Verser dans les 4 assiettes ou caquelons, sur les tranches de pain et déguster sans attendre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ACQUACOTTA - La Storia

Ha sfamato generazioni di Maremmani, sia che facessero i mandriani, i pastori o i carbonai. Tutti conoscevano i segreti della sua preparazione, che poteva variare di poco solo in qualche elemento.
Era, infatti, una ricetta legata sia alle stagioni, dato che tra gli ingredienti venivano usate erbe spontanee raccolte nei campi o nei pascoli, sia ai mestieri: per esempio l'acquacotta dei pastori era diversa dalle altre, poiché arricchita con il formaggio prodotto dal loro gregge.
I mandriani ed i pastori, trascorrendo lunghi mesi in Maremma con i loro greggi, portavano nel tascapane poche cose, che dovevano durare il più a lungo possibile: una bottiglia d'olio, qualche cipolla e testa d'aglio, un po' di baccalà secco, del pane, un pezzo di pancetta di maiale o del lardo e infine l'agresto, un condimento che veniva usato, quando ancora non c'era il pomodoro, per dare acidità alle pietanze ed era ottenuto strizzando dell'uva acerba in un recipiente, chiuso con cera d'api.
A questi ingredienti essi univano erbe e verdure spontanee, raccolte mentre conducevano al pascolo il gregge, poi pulite e bollite.

Più precisamente, così eseguivano la ricetta: in un recipiente di ferro tagliavano a quadretti piccolissimi la pancetta di maiale (o il lardo) e a fettine sottili una cipolla.
Facevano un soffritto con l'olio e univano le verdure. Quando la cipolla imbiondiva, bagnavano con l'agresto e, se ce n'era, un po' di vino.
Nel frattempo lessavano dei pezzetti di baccalà, precedentemente messi a mollo, con delle patate. Rovesciavano su essi l'intingolo col soffritto, facendo cuocere il tutto a fuoco lento.
Terminata la cottura, arrostivano il pane tagliato a fette, lo ungevano e lo strofinavano con dell'aglio, lo mettevano in un recipiente e sopra vi versavano quanto avevano bollito.
Anche tra i carbonai, come gli altri lontani da casa per lunghi mesi e costretti ad un lavoro durissimo, c'era sempre qualcuno addetto alla preparazione del pasto.
Si trattava di polenta e formaggio ma, spesso, anche dell'Acquacotta, che era realizzata con poche erbette e arricchita con qualche fungo trovato nei boschi.

 

 

 

 

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Cèpe - Bolet

 

 

Parmi la vingtaine de variétés comestibles que compte le bolet, 4 portent le nom de cèpe noble, dont les réputés tête-de-nègre et cèpe de Bordeaux "Boletus edulis". Signe de leur succès, ils ont donné naissance à de nombreuses spécialités régionales, en particulier dans le Sud-Ouest.
2 variétés sont principalement commercialisées :
- Cèpe des pins : chapeau roux acajou foncé, pied très large.
Il a une saveur douce peu marquée. Tête-de-nègre : chapeau brun très soutenu, voire noir en forme de demi-sphère régulière ou aplatie. Pied cylindrique et légèrement renflé. Si sa saveur est fine et douce, elle est peu prononcée.
- Cèpe de Bordeaux : encore appelé "polonais" parce que sa vogue commença à la cour de Stanislas Leszczynski. C’est le plus courant, mais aussi le meilleur. Chapeau feuille morte ou café au lait, gras au toucher, même visqueux. Le pied, ventru ou allongé, renflé à la base, est comestible, mais moins savoureux que le chapeau.

Les cèpes doivent être très frais. Stockés trop longtemps les cèpes peuvent devenir toxiques. Si les cèpes sont trop gros, il est préférable de les couper en morceaux. Si les tubes, foins situés sous les chapeaux sont spongieux, visqueux ou trop vert, les retirer.



Le parmesan
Parmigiano reggiano

 


Le parmesan s’utilisait déjà râpé sur des pâtes au XIVe siècle. Il fut introduit France par une duchesse de Parme qui épousa un petit fils de Louis XV.

Le véritable parmesan d’origine, ''parmigiano reggiano'', - région de Parme en Émilie - est l’un des fromages les plus connus au monde.
Avec sa particularité d’être consommé presque uniquement râpé. Salé et parfois très piquant, il fait partie intégrante de la cuisine italienne.

Sa fabrication dans les provinces de Parme, de Mantoue et de Bologne s’effectue entre le 15 avril et le 11 novembre.
Protégé par une D.O.C, il est fabriqué à partir de lait de vache partiellement écrémé, puis plongé dans la saumure durant 2 semaines avant d’être mis à affiner (1 an au moins, jusqu’à 4 ans pour le ''stravecchio''). Avec 32% de m.g seulement, sa pâte pressée et cuite, sous croûte noirâtre (enduite de terre d’ombre broyée et d’huile), est dure, friable et cassante, de couleur jaune paille, avec une saveur fruitée, parfois piquante qui s’impose longuement en bouche.
Cette consistance granuleuse lui a valu le nom générique de ''grana'' donné aux fromages italiens à râpé du même type, comme le ''bagozzo Brescia''.
Il est toujours préférable de le râper soi-même, avant emploi, plutôt que de l'acheter en sachet de râpé.

Mais on peut le présenter aussi en dégustation, découpé en copeaux avec un couteau ou poinçon spécial, et servi avec un Lambrusco bien charpenté...