"Bisquit" aux pommes
À l’origine, comme son nom l’indique, le biscuit était une pâte
cuite 2 fois. Il représentait - entres autres - la ration de base
des marins.
Cette sorte de pain très sec et très dur se conservait plusieurs
mois.
Puis, ce mot en vint à évoquer un gâteau léger, une préparation de
base pour la pâtisserie.
Aujourd’hui, ce mot désigne à la fois un gâteau à pâte tendre, et
des petits gâteaux secs, ce qui est une façon de lui rendre son sens
d’origine.
Ici, l'on pourra l’accompagner de crème fraîche, à température
ambiante.
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Ingrédients pour 6 convives
4 pommes de 200 g chacune: golden ou reine des reinettes
50 g de beurre
2 cuillères à soupe de calvados
200 g de farine de blé blanche : type 45
25 g de fécule de maïs
180 g de sucre semoule
2 cuillères à café de cannelle en poudre
2 cuillères à café de vanille en poudre
2 cuillères à café de levure chimique
10 cl de jus d’orange
15 cl d’huile d’arachide
2 Œufs
40 g d’amandes - hachées
1 pincée de sel
Indications de préparation
Beurrer
un moule à manqué antiadhésif de 22 cm de Ø
Couper
les pommes en 4, les peler puis retirer le cœur.
Couper chaque
quartier de pomme lamelles.
Fondre
le beurre dans une poêle antiadhésive de 26 cm.
Blondir
les lamelles de pomme 2 min de chaque côté, puis les arroser de calvados.
L’enflammer.
Lorsque
la flamme s’est éteinte, retirer les pommes de la poêle.
Réserver
sur un grand plat en évitant qu’elles ne se chevauchent.
Tamiser la farine dans le bol d’un robot.
Ajouter la fécule, le sucre, le sel, la cannelle, la vanille, la levure, le jus d’orange, l’huile et les œufs.
Mixer 1 min à grande vitesse, jusqu’à obtention
d’une pâte lisse.
Verser 1/3 de la pâte dans le moule.
Ranger dessus la moitié des pommes, puis recouvrir du 2ième tiers de pâte.
Ranger dessus le reste des pommes et couvrir du reste de pâte.
Poudrer
d’amandes. Glisser le moule au four.
CUISSON à four chaud, Th 5 - 175°c, et laisser cuire le gâteau ± 55 min.
À sa sortie du four, laisser le gâteau reposer 5 min. Servir tiède.
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La petite histoire veut que Calvados provienne du
nom de rochers au large d’Arromanches où se serait échoué, un fier
bateau de l’Invincible Armada, le ''Salvador'' devenu Calvados au
fil de déformations linguistiques.
Plus probable, le nom proviendrait plutôt des 2 dos (dorsa
en latin, élévation), qui au large des côtes, apparaissaient chauves
(calva, en latin) du fait de la faible végétation, servant
ainsi de repère aux marin...
Qui parle de la Normandie pense immédiatement à
son paysage riche en pommiers. Mais personne ne sait véritablement
pourquoi il y en a tant en Normandie...
Les Gaulois disent que la belle Thétis, (Friga), jalouse de ce que
lors de ses noces Vénus (Siofne), eût remporté la pomme qui était le
prix de la beauté, sans qu'on l'ait mise seulement dans la
concurrence des 3 déesses, résolut de se venger. Un jour que Vénus,
descendue sur cette partie du rivage des Gaules, cherchait des
perles pour se parer, et des coquillages appelés manches de couteau
pour son fils Sifionne, un Triton lui déroba sa pomme, qu'elle avait
mise sur un rocher, et la porta à la déesse des mers. Aussitôt
Thétis sema les pépins dans les campagnes voisines, afin de
perpétuer le souvenir de sa vengeance et de son triomphe. Voilà,
disent les Gaulois-Celtiques, la cause du grand nombre de pommiers
qui croissent dans leur pays, et de la beauté singulière de leurs
filles...
Le pommier aurait existé dans la région à l’état
sauvage sous le nom de doucin. On sème des pépins, on améliore le
greffage puis les pommiers sont plantés par champs entiers. Si
quelques textes attestent de présence de pommiers, fabrication et
consommation de cidre en Normandie au XIIe siècle,
d’autres attribuent l’introduction du ''sydre'' à des navigateurs
d’origine espagnole, dès le VIe siècle. Néanmoins l’invention de la
presse au XIIIe siècle est à l’origine de l’essor de la
production cidrière Normande. Les mentions normandes les plus
anciennes d’élaboration de Calvados semblent, se trouver dans le
journal du sire Gilles de Gouberville, agronome et gastronome
résidant à Mesnil-au-Val, dans la Manche, lequel en présence de son
hôte François le Tourangeau, fit fabriquer en 1553 des alambics en
verre et des ''trillys'' de fer pour les supporter, des pots et des
fourneaux afin de distiller les ''eauez''.
Le cidre se substitut à la cervoise en Normandie et prend son plein
essor au XVIe alors que Guillaume Dursus venu d’Espagne
introduit en vallée d'Auge de nouvelles variétés de pommes et
contribue à l'amélioration des techniques de fermentation. Le cidre
alors à la mode devient une boisson appréciée des souverains
français. François 1er le goûte et l’apprécie. En 1588, Julien Le
Paulmier, médecin de Charles IX et Henri III publie un premier
traité ''De vino et Pomaceo'' dans lequel il place cette
boisson au-dessus du vin et lui prête des vertus médicatives.
Plus tard au XVIIIe, Louis XVI sera très grand amateur de
cidre du Pays d'Auge.
Obtenu à partir de la distillation d'un cidre de
qualité, l'eau-de-vie de pomme vieillit dans des fûts de chêne très
secs dont l'intérieur a été brûlé qui lui donnent sa saveur
particulière et sa coloration ambrée. Cette distillation, sujette à
l'impôt ''banal'' en son temps, est réalisée par le bouilleur de
cru. La première mention de Calvados date du XVIe siècle.
La corporation des distillateurs d’eau-de-vie de cidre voit le jour
en 1600.
Il existe 3 appellations (AOC): ''Calvados Domfrontais'' de
1942, ''Calvados'' et ''Calvados Pays d'Auge'',
respectant chacune strictement des zones géographiques et un
processus de fabrication caractérisé par l’1 des 2 types d’alambics
utilisés.
L’alambic de premier jet ou l’alambic à colonne, exigé dans
l’élaboration du Donfromtais adopté pour les eaux de vie
d'appellation contrôlée Calvados.
L’alambic à repasse qui est l’alambic traditionnel exigé dans
l’élaboration du ''Calvados Pays d'Auge'', et qui assure
une double distillation en 2 chauffes successives.
La bonne ''chauffe'', résultat de la seconde, fournit ce Calvados
dont l'appellation d'origine contrôlée est exclusivement consentie
dans la région du Pays d'Auge.
La mention d'âge d'un Calvados n'est pas
obligatoire. S'il est mentionné, il doit respecter certaines
conditions.
Les 3 étoiles ou les 3 pommes correspondent à un vieillissement sous
bois de 2 ans minimum, pour le ''vieux'' ou réserve, il faut 3 ans.
Le VO, Vieille réserve ou VSOP exige vieillissement de 4 ans.
L'EXTRA, le Napoléon hors d'âge ou d'Âge inconnu, ont un
vieillissement de 6 ans minimum...